Interrogations
des sites sur l’Ascension et les saints du jour (deux
exceptionnels… Nunzio le
petit saint boîteux… et Vincent Ferrier, le géant).
Prier… la
gloire de Dieu, c’est – entre autres – son œuvre en
chacun de nous, ces deux
saints fêtés aujourd’hui : le dénuement absolu d’un
petit orphelin rudoyé
par tous, un prédicateur d’exception. En chacun de nous,
même si défaillants,
même les bourreaux et autres pédophiles ou grands et
détestables fauteurs de
l’Histoire : car les pires (de nous, apparemment) nous
interrogent sur
eux-mêmes, sur ce qui les fait ainsi, et sur nous par
rapport à eux, pas tant
en défense qu’en prévention
ou en
conversion. L’Ascension… événement logique, prédit dès
la dernière Cène. Sans
cette mystérieuse ascension et donc disparition
physique, constatée de Jésus,
comment aurait-Il pu continuer physiquement, parmi nous,
de génération en
génération : impossible, miraculant et changeant
physiquement l’Histoire,
une humanité entière L’encerclant. Nécessité à tous
égards d’une présence
seulement spirituelle ou selon Ses saints, mais – aussi
– avec la perspective
du retour dans la gloire, parmi nous, parmi les contemporains
historiques de
ce retour – quand ? comment ? bientôt ? dans des
milliers ou
millions d’années ? retour certain, probablement
terrible mais bénéfique
et concluant : fin de l’Histoire transformée en vie
éternelle et en
apothéose de toute la Création… nos chers chiens… nos
ascendants à chacun.
L’événement pour ses témoins : Apôtres, disciples… n’est
pas du tout vécu
comme une séparation, attristante donc. Ils se prosternèrent devant lui, puis ils
retournèrent à Jérusalem [1]
en grande joie. Et ils étaient sans cesse dans le Temple à
bénir Dieu.. … c’est
pourtant une séparation : les disciples avaient fui au
début de la Passion
de leur Maître, et maintenant Jésus les emmena
au-dehors, jusque vers
Béthanie ; et, levant les mains,, il les bénit. Or, tandis
qu’il les
bénissait, il se sépara d’eux, et il était emporté au
ciel. Toutes les formes
de séparation, dont nos naissances humaines, et la mort.
Les deux anges à l’Ascension
paraissant quand disparaît le Christ, comme au tombeau
désormais vide. Message
final du Fils de l’homme : l’accomplissement des
Ecritures à la lettre,
remonté auprès de son Père, il pourvoit à tout pour
nous, nous sommes les
témoins et les propagateurs, les missionnaires. La
suite : il apparaîtra
une seconde fois, non
plus à cause du
péché, mais pour le salut de ceux qui l’attendent. Et
d’ici là, selon Paul, avançons-nous
donc vers Dieu d’un coeur sincère et dans la plénitude de
la foi, le cœur purifié
de ce qui souille notre conscience, le corps lavé par une
eau pure. Continuons
sans fléchir d’affirmer notre espérance, car il est
fidèle, celui qui a promis.
Luc, dans les deux versions qu’il nous donne, lie le
départ du Christ et le
relais que va passer l’Esprit Saint.
[1]
- Actes des Apôtres I 1 à 11 ; psaume XLVII ;
lettre aux Hébreux
IX 24 à 28 & X 19 à 23 ; évangile selon saint Luc
XXIV 46 à 53
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