Prêtre et fondateur
des
« Sœurs de Sainte-Marcelline »
Luigi Biraghi, naît à Vignate (Milan) le 2 novembre
1801, cinquième des huit enfants de Francesco et Maria Fini, et baptisé le
lendemain.
De
1813 à 1825 traverse toute la période de formation dans les séminaires de
Castello (Lecco), Monza et Milan. À peine diacre, il est nommé professeur
de lettres dans les séminaires mineurs. Il conserva ce poste même après son
ordination sacerdotale (28 mai 1825) pendant 10 ans.
À
partir de 1834 on le nomme directeur spirituel du Grand séminaire de Milan.
Dans le diocèse de Milan, les Archevêques ont toujours apprécié sa
collaboration sage, zélée et fidèle.
Homme
d’étude, historien et archéologue, allant de l’avant, il fonda, en 1838,
dans les environs de Milan, le premier collège des « Sœurs de Sainte-Marcelline
». Éducateur intelligent et attentif aux signes des temps, il désire « renouveler
la société en formant, par les études, des personnes à l’esprit ouvert,
cultivées, professionnellement compétentes et responsables, profondément
chrétiennes ».
Son
modèle d’éducation s’appuie sur des valeurs chrétiennes et une profonde
culture, sans oublier l’efficacité éducative de l’exemple et de la présence
assidue auprès des élèves. « On n’abandonnera
jamais la pratique d’être toujours au milieu des élèves, car celle-ci se
vit mieux par des exemples que par de longs discours », explique l’une de ses biographes, Sœur Hélène,
Marcelline à Lausanne. Puis, les mouvements de 1848 sont arrivés avec leur
kyrielle de contretemps et ont fini par causer des ennuis très sérieux aux
“Biraghi”
: c’est ainsi qu’on appelait alors les disciples du Père Luigi.
En
1873, sur l’invitation du cardinal Billet, archevêque de Chambéry, Luigi
Biraghi vient en Savoie et fait construire au pied de la colline de Lémenc
une maison qu’il place sous le patronage de Saint Ambroise. Mgr Luigi
Biraghi se plaisait à revenir chaque année dans cette maison de Chambéry où
il aimait se rendre au sanctuaire de Notre Dame de Myans, de même qu’à
celui de la visitation à Annecy pour y vénérer Saint François de Sales dont
la spiritualité l’avait fortement marqué.
Les
religieuses de Sainte Marcelline viennent alors en Savoie avec des élèves de Milan
et de Gènes au cours des vacances d’été, parfaire leurs connaissances
pratique de la langue française. A la fin de l’année 1874, Mgr Biraghi
fonde dans cette maison le pensionnat de jeunes filles.
La
première rentrée scolaire aura lieu en 1876 avec 6 religieuses et un petit
groupe de jeunes élèves. Poussé par son amour de la jeunesse, il écrit dans
une prière « l’éducation est une tâche
sainte, difficile et elle exige beaucoup de savoir-faire, des exemples
édifiants, le plus grand désintéressement et des sacrifices continuels. » Il rejoint pieusement, le 11 août 1879 à Milan,
la Maison du Père.
Luigi Biraghi à été béatifié le 30 avril 2006,
par le card. Dionigi Tettamanzi, sur le parvis de la cathédrale de Milan ;
avec lui a été béatifié aussi don Luigi Monza.
Pour la première fois depuis
1662, un archevêque de Milan a présidé une béatification en ce lieu, en
présence du légat du pape, le card. José Saraiva Martins, préfet de la
congrégation pour les Causes des Saints, qui a lu la formule de
béatification au nom de Benoît XVI (Joseph Ratzinger, 2005-2013). Quelque
12.000 personnes participaient à la célébration.
Sources principales : vatican.va ; zenit.org (« Rév. x gpm »).
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