vierge et fondatrice :
« Congrégation de Marie Auxiliatrice »
M arie-Thérèse
de
Soubiran La
Louvière naît le 16 mai 1834 à Castelnaudary. Elle est issue
d'une ancienne famille du Midi de la France. Élevée par des parents
profondément chrétiens, elle désire très jeune répondre à l'appel de Dieu
et lui consacrer sa vie.
À 20 ans, elle essaie
une vie religieuse dans un béguinage de Gand en Belgique, mais cette
expérience ne dure qu'un an et elle revient en France, où elle voudrait
l'adapter. En 1854, avec quelques compagnes, elle ébauche une première
forme de vie religieuse. Pendant plusieurs années, les sœurs partagent une
vie de pauvreté dans la prière et le travail. Elles construisent une maison
pour accueillir les fillettes pauvres, mais, à peine achevée, la maison est
détruite par un incendie.
Afin de mieux discerner
le dessein de Dieu, Marie-Thérèse part à Toulouse en 1864 pour faire une
retraite de trente jours. Dans la prière, elle comprend que Dieu lui
demande de continuer la fondation ébauchée, mais en lui donnant une autre
base, et qu'elle doit y demeurer pour en assurer la croissance. Elle
consacre alors la jeune congrégation à Marie, dont désormais toutes les
Sœurs porteront le nom.
La « Congrégation
de Marie Auxiliatrice » est née. Les Sœurs
adopteront la spiritualité ignatienne et trouveront Dieu aussi bien dans la
prière que dans l'action apostolique. La maison mère de Toulouse essaime
bientôt dans toute la France et même, après la guerre de 1870, en
Angleterre.
Soutenir les jeunes filles de l'âge de quatorze ans à vingt cinq
ans environ. Très spécialement cette partie de la jeunesse qui, sans
famille, réside dans les grandes villes, fréquente l'atelier et les
fabriques. Ce but étant un besoin de nos sociétés modernes qui centralisent
tout et remplacent les familles chrétiennes par des masses d'individus.
Pour mieux se mettre entre les mains de Dieu, « pour ne faire fond que sur
Lui », Marie-Thérèse renonce à tous ses biens personnels
par un vœu de pauvreté radical : Dieu lui donne une tâche à accomplir,
elle compte uniquement sur Lui pour la réaliser. « Celui qui met sa confiance en
Dieu est fort de la force même de Dieu ».
Mais une sœur la supplante à la tête de la congrégation et la
chasse. En 1874, elle échoue à Paris où elle est recueillie par les sœurs
de Notre-Dame de Charité. Elle mène alors une vie très effacée jusqu'à sa
mort le 7 juin 1889.
Un an plus tard, une nouvelle supérieure est élue à la tête de la
Congrégation de Marie-Auxiliatrice et Mère Marie-Thérèse est réhabilitée.
Marie-Thérèse de Soubiran est proclamée bienheureuse le 20 octobre 1946 par le
Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958).
Source principale : wikipédia.org (« Rév. x gpm »)
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