Le 22/06/2016 à 14:26, Hedy Belhassine a écrit :
Pisani, un grand tunisien.Jeudi 23 Juin 2016J'ai été le rencontrer à l'Institut du Monde arabe en 1988 " mon père est prisonnier politique à Tunis, Ben Ali vient à Paris en visite d'Etat, pouvez-vous intercéder" Il me raconta qu'il avait connu mon père à la Libération et qu'ils avaient partagé le même bureau dans je ne sais plus quel cabinet ministériel. Il promit. J'étais sans illusion et pourtant...Dès qu'il fut présenté à Ben Ali, devant un Mitterrand interloqué Pisani lui dit "Belhassine est un camarade je vous demande de le libérer"Pisani, un grand bonhomme..
Chaleureusement,
Aujourd’hui,
la manifestation parisienne avec une communication et une indécision
désastreuses du gouvernement pendant quarante-huit heures qui peut faire
déduire une perplexité politique et la conscience de ne pouvoir vraiment
répondre du maintien de l’ordre. Aujourd’hui, le referendum britannique. J’étais
résolument contre l’entrée du Royaume Uni dans la Communauté d’alors : il
était évident et il est resté démontré jusqu’aujourd’hui que mentalement l’Angletere
se veut une exception à tous égards, que par conséquent elle ne peut, surtout
mentalement, jouer le jeu. Mais il apparaît non moins clairement que la
sécession ne sera qu’une complication de plus puisqu’il faudra négocier et
mettre au point le départ, en même temps que le statut des nouvelles relations.
Il fallait une Communauté restreinte et homogène surtout mentalement. Les
admissions des pays de l’Europe centrale de l’Est ont été, à ce point de vue
principalement psychologique, un désastre. Le début de désaveu de l’entreprise
européenne par les opinions date du plombier polonais alors qu’en 1900 le maçon
italien était accueilli avec faveur et le cultivateur néerlandais à la suite de
la Grande Guerre davantage encore. Soudainement, la France de FH et de MACRON
"veulent" une Europe de la défense et une refondation progressiste de l’Union. C’est
tard. La réponse n’est pas tant celle de l’électeur britannique que celle de
deux éléments décisifs pour l’(avenir de la Grande-Bretagne : l’Ecosse et
son pétrole veulent le maintien dans l’Union, la Cité craint que le marché
financier continental lui échappe et qu’à terme périclite l’industrie
financière que THATCHER avait troquée contre l’industrie manufacturière… Les
primaires au PS, organisée pour FH, sont effectivement la seule issue pour le
président sortant qui a toutes chances, en interne, d’être préféré aux autres
candidats. La réalité est que l’élection de 2017 à bonne date ou anticipée, car
l’Histoire quand vient l’impasse a souvent des rebonds et des sauts tout à fait
étonnants, se fera par défaut. Et le défaut ne sera pas dans les choix de l’instant
mais bien dans l’absence depuis une dizaine d’années de quelque analyse et
proposition fortes et censées sur nos évolutions. Ni le statu quo gestionnaire
d’une Europe désincarnée et fonctionnant en occulte, ni les sécessions en
cascade de la si belle et grande entreprise de 1950-1960, fondée sur une claire
conscience de nos possibilités à tous, ne sont des solutions. Le cap est la
démocratie dans le fonctionnement, la visibilité pour nous-mêmes et vis-à-vis
des tiers (l’élection directe du président de l’Union et une capacité militaire
nous permettant de peser sur nos voisinages sans référence aux Etats-Unis), la
solidarité entre nous et avec notre environnement du sud et de l’est. Personne
n’a su montrer aux Français et aux Européens la voie. L’Allemagne, en période
aussi favorable qu’actuellement, n’a rien su imaginer ni proposer. La sanction :
Brexit ? Marine LE PEN ? est absurde mais logique. Personne n’est
apparu en France, vraiment, depuis le départ de FM : manque de ressources
nationales ? ou système empêchant toute émergence qui ne soit pas de son
sein ? Le vase clos pour les décisions, le vase clos pour les promotions,
le vase clos pour les investitures : imagination, énergie, liberté ?Une
école de servitude mentale qui a maintenant absorbé la diplomatie française au
moins à Bruxelles et pour les grandes causes multilatérales.
Prier…
l’âme du cher PISANI… je suis convaincu que « les fins dernières »
furent la méditation de ses dernières années, avec le dépaysement des Invalides
et d’une hospitalisation résidentielle. Dieu aime les siens et les happe. –
Dieu et l’Histoire, des interventions décisives toujours en conséquences d’avertissements
et de rémissions [1] :
la déportation à Babylone. Le roi de
Babylone vint en personne attaquer la ville que son armée assiégeait. Alors,
Jékonias, roi de Juda, avec sa mère, ses serviteurs, ses officiers et ses
dignitaires, se rendit au roi de Babylone, qui les fit prisonniers…
Nabuchodonosor déporta tout Jérusalem,… on le laissa sur place que la
population la plus pauvre… tous ceux qui pouvaient combattre furent déportés à
Babylone par le roi Nabuchodonosor. Celui-ci fit roi, à place de Jékonias, son
oncle Mantanya, dont il changea le nom en celui de Sédécias. La fin du monde ??? la fin d’une nation
et d’un peuple ??? Réponse du croyant, la prière. Ils ont versé le
sang comme l’eau aux alentours de Jérusalem ; les morts restaient sans
sépulture. Nous sommes la risée des voisins, la fable et le jouet de l’entourage…
Aide-nous, Dieu notre Sauveur, pour la gloire de ton nom ! Délivre-nous,
efface nos fautes, pour la cause de ton nom ! De prise sur Dieu que Dieu Lui-même. …La pluie est tombée, les torrents
ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la
maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. Aucune créance sur Dieu ne tient : Seigneur, Seigneur, n’est-ce
pas en ton nom que … ? – Je ne vous ai jamais connus. Ecartez-vous de moi,
vous qui commettez le mal. Le nom, la
gloire du Seigneur ne sont qu’à Lui, non à nous. Nous n’instrumentons pas Dieu,
c’est Lui qui nous appelle, nous inspire, nous renforce, nous fait Le prier.
Ainsi soit-il !
10
heures 07 + Ce que je lis des commentaires de la presse quotidienne sur l’autorisation
finalement donnée à la manifestation syndicale, moyennant parcours abrégé et
contrôles « en amont » me semble judicieux : c’est la méthode d’une
confiance entre adultes qu’a pratiquée Michel CADOT quand il répondait de
Marseille l’an dernier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire