... la belle ligne Olympiades-Saint
Lazare, la station bibliothèque François Mitterrand,
vraiment splendide. Juste observation de Jacques ATTALI, la
principale richesse de la France, ce sont ses équipements.
Il faudrait prolonger l’observation : dire en fait nos
investissements de mil cinq cent ans dont nos institutions,
bien plus continues que nous ne le vivons, notre langue, le
mental autant que le physique.
. . . la documentation de « ma »
prière du jour : les catéchèses nombreuses, la vingtaine, de
Benoît XVI sur Pierre puis Paul, passionnantes. Je constate
que j’avais déjà fait la compilation pour Paul, mais je ne
les avais pas lues comme je le fais maintenant. Aussi la
mémoire d’une personnalité d’exception, érudite et mystique,
martyr de surcroît, s’étant passionné pour la relation avec
l’Islam à connaître, à comprendre et si possible à
convertir. C’est donc de la plus grande actualité. Hier,
chez mes chers hôtes, la conversation un moment sur les
langues à l’école, la suppression des classes notamment
d’allemand, l’enseignement de l’arabe en suppléments
psosibles avec obligation pour les communes de fournir
locaux et outils de travail : pédagogie des langues
d’origine à conserver. Je ne le désapprouve pas, il vaut
mieux que l’enseignement de cette langue avec ses
civilisations se fassent par des professeurs formés et
nommés comme tout maître du secteur public traditionnel, et
non par des étrangers, voire par des « radicaux ».
Certainement pour notre vie en société et pour notre
compréhension de nos deux voisinages les plus importants :
le monde arabe et l’Allemagne, ce sont ces deux langues qui
devraient être les plus courantes dans notre système.
L’anglais se baragouine, il peut s’apprendre assez
facilement pour le minimum et il est assez répandu dans le
monde pour que l’occasion de se parfaire sur le tas se
présente. Comme il inocule la mondialisation et
l’uniformisation, se spécialiser dans cette langue, s’en
faire gloire, sans l’approfondir culturellement par les
lettres et la philosophie de l’Amérique et de l’Angleterre,
revient à se faire les vecteurs d’une évolution
contemporaine pas vraiment positive ou pas assez encadrée
par des bases culturelles nationales ou populaires, vraiment
solides.
Dialogues aussi sur la
pratique religieuse à propos d’un récent pélerinage à
Lourdes de ma précieuse G., accompagnée d’une amie F.. Son
premier pèlerinage là-bas : l'habituel récri devant le
commerce de la piété, la force contagieuse d'un grand moment
d'adoration, les malades surtout en chaises roulantes, très
peu sont couchés, évolution. La SNCF ne fait plus de trains
de nuit, la concurrence qui peut s'instaurer sur réseau
ferré de France en fera peut-être. Les TGV ne peuvent
évidemment accueillir les lits médicalisés et les brancards.
Jean Paul II se serait fait mettre au courant et se serait
inquiété. A juste titre. Les diverses maisons de retraite et
les EPAD d'autre part ne facilitent pas ces sorties. Tout
concourt... le choc que j'ai éprouvé en tentant de préparer
en quelques heures sept des camarades de classe de
Marguerite... à ce que la pratique religieuse disparaisse,
celles et ceux qui sont chargés de la pastorale : clercs et
laïcs déplorent l'état de fait mais ne cherchent pas de
solution, et j'entends de ma chère cousine que les temps
changent, que l'adaptation est nécessaire et que dans tel
lycée, pour les grandes classes, la pastorale organise
surtout des soirées dansantes et autres exercices dont la
sociologie est certainement utile, mais qui sont loin du
sujet. D'une Eglise sans prêtres de DUQUESNE,
qu'on est parvenu à maintenir par des clergés venus des
Eglises émergentes ou nouvelles : Afrique pour nous, Inde ?
Indochine ? on va vers une Eglise sans fidèles. La foi est
détachée communément de toute vie sacramentelle et en fait
de toute introduction puis accompagnement à la vie
spirituelle. Pierre et Paul, pour rien ? aujourd'hui ?
Prier… [1]
la libération miraculeuse de Pierre, du même genre que celle
de Paul. L’auto-portrait de l’Apôtre des gentils, portrait
selon sa mission et la grâce l’accompagnant. Tous m’ont abandonné. Le Seigneur,
lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force pour que, par moi, la
proclamation de l’Evangile s’accomplisse jusqu’au bout et que
toutes les nations l’entendent. L’accompagnement
providentiel des deux géants fondateurs de l’Eglise, réunis
aujourd’hui en cette solennité dont je ne sais de quand elle
date. J’ai été arraché à la gueule du lion ; le
Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me
nuire. Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume
céleste…. Paul ! Vraiment
je me rends compte maintenant que le Seigneur a envoyé son
ange, et qu’il m’a arraché aux mains d’Hérode et à tout ce
qu’attendait le peuple juif... Pierre ! Et la fondation,
répondant à la profession de foi qui tient au Père qui
est aux cieux. Une
fondation et un choix propre au Fils : et, moi, je te
le déclare : tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon
Eglise ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur
elle. Accessoirement,
mais décisif en psychologie humaine : la délégation du
pardon et d’une forme de rédemption actualisée constamment
par le sacrement. JVie de l’Eglise ainsi
commençante : Pierre arrêté par Hérode, à la suite de la
décapitation de Jacques, frère de Jean, et destiné sans
doute au même sort.
Tandis que Pierre était ainsi
détenu dans la prison, l’Eglise priait Dieu pour lui avec
insistance. Hérode allait le faire comparaître. L’ange seulement
efficace, pas de dialogue, des consignes. Il ne s’attarde
pas : dès que Pierre est au large, il disparaît.
Politique : deux évidences. Les
Européens sont divisés sur pratiquement tous les sujets du
jour : la Russie de POUTINE avec laquelle JUNCKER et les
Allemands ont des onversations, l’Angleterre revenant à sa
pétition d’avant 1961, la grande zone de libre-échange, et
d’autre part le manque de chef, d’incarnation de l’Union et
de l’intérêt commun. JUNCKER ne fait pas le poids selon les
Tchèques, TUCS est absennt, pourquoi ?Parler d’un sursaut en
évoquant des avancées à réaliser en défense, en sécurité et
en lutte contre le terrorisme ou encore en élevant davantage
les frontières extérieures,c’est de la routine, ce n’est pas
à l’échelle. Les Scandinaves et l’Allemagne ne veulent que
« la pression soit mise » sur Londres pour que la sortie se
fasse sans plus d’atermoiements, la France et l’Italie sont
de l’avi contraire. Personne ne commente les éections
espagnoles redonnant probablement le pouvoir à RAJOY. Ni
n’anticipe de nouvelles décisions sur la dette grecque. On
n’avance même pas à la lanterne. Allant de liens en liens
sur les dépêches d’Euractiv, que, comme à d'autres, je
suppose, me transmet avec vigilance Françoise D. je vois que
NS s’est voulu la vedette au forum russe et a eu le
privilège du discours inaugural, demandant la levée des
sanctions. Le « gros dur » en sécurité intérieure et celui
qui se plaint que « la voix de la France » ne se fasse plus
entendre n’a pas de pensée sur l’avenir de l’Union : un
nouveau traité intergouvernemental, donc loin du peuple, des
peuples et sans que le contenu en soit esquissé, ni nos nos
relations internationales. A-t-il pris position sur les
négociations transatlantiques ?
[1]
- Actes des Apôtres XII 1 à
11 ; psaume XXXIV ; 2ème lettre de Paul à
Timothée IV 6 à 18 ; évangile selon saint Matthieu XVI 13
à 19
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