... les
saints du jour, et l’anniversaire de l’attentat de Sarajevo. – Coincidence de
date entre cet attentat et ce à quoi il met fin, une solution peut-être aux
vulnérabilités de l’empire des Habsbourg, autant qu’il commence ou détermine
une période chaos que ne sera pas seulement la Grande Guerre. Ainsi, aujourd’hui
à Bruxelles, selon ce qu’il s’est montré hier soir à la presse de la réunion
tripartite de Berlin, il est possible que l’Histoire enregistre cette date
comme la fin de quelque chose, en gestation depuis longtemps mais jamais
aboutie. Et le début de l’inconnu : les extrêmistes racistes, la peur de l’invasion,
les sécessions en chaîne, et tout le système international de proche en proche
vicié. Il est vrai que rien n’allait bien, mais de travers… sous les apparences
d’une normalité dogmatique et réglée : analogie avec 1914. – Evidence que
le choc et l’éveil serait la proposition, reçue entre gouvernements et votée
aussitôt au Parlement européen, suivi des parlements nationaux, de l’élection
directe du Président de l’Union. C’est lui qui dirigerait et inspirerait la Constituante
(le Parlement actuel se donnant cette compétence et carrément on ferait
ratifier le traité de re-fondation par referendum d’acceptation ou de rejet, y
compris en Grande-Bretagne. La novation, le culot paieraient sans que les détracteurs et les génationnistes de l'entreprise aient le temps ni même la possibilité physique de changer de pied. Je doute que ce soit dans l’air, alors que c’est la
seule mesure génératrice en puissance de tout le reste. – Il faut aussi, au
moins du côté français, un bilan de ces quelques soixante-dix ans. Il n’y a
ajamsi eu d’homogénéité et d’esprit à peu près commun qu’entre les Six
fondateurs. Et de proposition d’avancées que française ou d’origine Parlement
européen zélé par des Italiens. Les Allemands ont suivi la France ou lui ont
répondu. Depuis que celle-ci est frappée d’aboulie et ses présidents d’impopularité,
l’Allemagne ayant tout en mains, y compris l’oubli ou le pardon des atrocités
commises en son nom, par les générations et sur les générations précédant les nôtres,
l’Allemagne n’a rien su inspirer… La Grande-Bretagne n’a été imaginatiive et
propositive que pour elle-même. Les pays de l’Europe centrale de l’Est ont une
confiance très secondaire dans la construction et comptent sur l’Amérique pour
leur sécurité face à la Russie. Paradoxalement, ils étaient bien davantage
estimés quand ils n’étaient pas dans l’entreprise européenne. Depuis leur
admission dans l’Union, ce sont eux qui – nolens volens – ont fait commencer la
détestation de l’Europe par la plupart des opinions publiques. Les migrants, le
complexe européen d’invasion ou de « remplacement » (version et
hantise françaises), ne sont venus que très récemment. Les Etats neutres :
Autriche, Finlande, Suède, n’ont pas enrichi le concept et la pratique d’une
identité de défense européenne distincte de l’Alliance atlantique… Enfin, et
certainement, le couple franco-allemand n’existe que pour la montre et sur les
agendas. Aucune idée commune et encore moins d’idées chacun. Ambiance de vingt
ans, cause de tant d’inertie ? ou culpabilité de certains, dont nous au
premier chef… manquant aux obligations de notre Histoire, comme d’autres
manquent aux obligations de leur puissance. Un effort intense de réflexion s’impose
donc. Et à chacun selon songénie propre, ses expériences. La vulnérabilité, la
précarité, la réversibilité de tout ont été démontrées, y compris la pérennité et
la valeur d’obligation du scritin britannique de jeudi dernier. Il faut de l’horizon
et il faut de l’immédiat.
Prier…
tous ces gens qui passent, silhouettes de profil dans la salle d’attente ici,
dite d’accueil, et maintenant ces pieds qui me contournent tandis que je suis à
mon clavier profitant d’une prise de courant… ces saints d’hier ou ces
fondateurs de notre foi… mes aimées, mes correspondants à titres divers, les
amies de classe de notre trésor, et ses amies de cœur. Vous étiez comme un tison sauvé de l’incendie. Et vous
n’êtes pas revenus à moi ! C’est pourquoi, voici comment je vais te
traiter, Israël ! Et puisque c’est ainsi que je vais te traiter,
prépare-toi, Israël, à rencontrer ton Dieu.
[1] Non, l’insensé ne
tient pas devant ton regard… ni les
éléments déchainés devant Ta volonté, ni notre manque de foi. Pourquoi êtes-vous
si craintifs, hommes de peu de foi ? Leçon
opportune d’Europe : depuis des années, la peur de tout nous dirige et
annihile. Du présent, du passé, du futur. Pourtant, l’équipée avait été décidée
par le Christ-même. Comme Jésus montrait dans la barque, ses disciples le
suivirent. … Aussitôt ? ou peu après le départ ? le mer devint
tellement agitée, que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui
dormait. Les disciples Le connaissent
donc si peu ? raison de leur frousse, alors que le Tout-Puissant est au
milieu d‘eux et partagent – en Fils de l’homme – leur condition et leur
situation. Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui
obéissent. Tout est donc à commencer ou
recommencer : la rencontre.
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