jeudi 3 septembre 2015

saint Grégoire le Grand, pape et docteur de l'Église . 537 + 604)







C'est à bon droit que cet illustre Pape est appelé le Grand; il fut, en  effet, grand par sa naissance, - fils de sénateur, neveu d'une sainte,  la vierge Tarsille; - grand par sa science et par sa sainteté; - grand  par les merveilles qu'il opéra; - grand par les dignités de cardinal,  de légat, de Pape, où la Providence et son mérite l'élevèrent  graduellement.

Grégoire était né à Rome. Il en occupa quelques  temps la première magistrature, mais bientôt la cité, qui avait vu cet  opulent patricien traverser ses rues en habits de soie, étincelants de  pierreries, le vit avec bien plus d'admiration, couvert d'un grossier  vêtement, servir les mendiants, mendiant lui-même, dans son palais  devenu monastère et hôpital. Il n'avait conservé qu'un seul reste de son  ancienne splendeur, une écuelle d'argent dans laquelle sa mère lui  envoyait tous les jours de pauvres légumes pour sa nourriture; encore ne  tarda-t-il pas de la donner à un pauvre marchand qui, après avoir tout  perdu dans un naufrage, était venu solliciter sa charité si connue.

Grégoire se livra avec ardeur à la lecture des Livres Saints; ses  veilles, ses mortifications étaient telles, que sa santé y succomba et  que sa vie fut compromise. Passant un jour sur le marché, il vit de  jeunes enfants d'une ravissante beauté que l'on exposait en vente.  Apprenant qu'ils étaient Angles, c'est-à-dire du pays, encore païen,  d'Angleterre: "Dites plutôt des Anges, s'écria-t-il, s'ils n'étaient pas  sous l'empire du démon." Il alla voir le Pape, et obtint d'aller  prêcher l'Évangile à ce peuple; mais les murmures de Rome forcèrent le  Pape à le retenir.

Le Souverain Pontife étant venu à mourir,  Grégoire dut courber ses épaules sous la charge spirituelle de tout  l'univers. L'un des faits remarquables de son pontificat, c'est  l'évangélisation de ce peuple anglais dont il eût voulu lui-même être  l'apôtre.

Grégoire s'est rendu célèbre par la réforme de la  liturgie et le perfectionnement du chant ecclésiastique. Il prêchait  souvent au peuple de Rome, et lorsque la maladie lui ôtait cette  consolation, il composait des sermons et des homélies qui comptent parmi  les chefs-d'oeuvre de ce grand docteur. Son pontificat fut l'un des  plus féconds dont s'honore l'Église. Grégoire mourut le 12 mars 604. On  le représente écoutant une colombe qui lui parle à l'oreille. Il est  regardé comme le patron des chantres.


©Evangelizo.org

SAN GREGORIO I DETTO MAGNO PAPA E DOTTORE DELLA CHIESA / B

Aucun commentaire: