dimanche 6 septembre 2015

la terre brûlante se changera en lac, la région de la soif en eaux jaillissantes - textes du jour

Dimanche 6 Septembre 2015

Lever de soleil et arabesques de passages d’avion, l’hiver sera frais et clair. Demain, conférence de presse de FH : traître à son élection, atrophié de conscience de ses devoirs envers nous, envers le pays, envers la gauche, envers l’Histoire, envers l’Europe et sans dignité personnelle. Et évidemment inefficace. Se rendre compte du lien entre l’échec d’une politique et l’absence de relation avec l’âme du peuple. La politique n’est pas la gestion de ce qu’imposeraient des circonstances nous échappant en cause et en effet, elle n’est pas de répondre aux faits mais au peuple, à la conscience et à l’analyse collectives. Alors tout se trouve et la dynamique d’une communion nationale et européenne bouscule les conséquences, les circonstances et devient le fait majeur. Répliques de NS à ceux qui lui démontrent que JUPPE le devance de beaucoup dans les sondages : la grossièreté et l’impudence toujours davantage. Le sympathique DUPONT-AIGNAN, rejoint par JPC, a abattu ses cartes, il y avait déjà la sortie de l’euro. c’est maintenant le texte du Front national sur l’immigration et la ré-élévation des frontières de chacun. Le Monde titre : " LE MAIRE, à droite toute ". Comment la France a-t-elle pu se défigurer autant et aussi vite. Querelles pour la place de François PEROL dont la condamnation est anticipée, et jeu des chaises musiciennes, sa banque, la BNP, la Banque de France… Sigmaringen, d’un château l’autre… L’Eglise, celle de Jean Paul II hanté par le passé vécu de sa patrie, si symptomatique des fautes et des martyrs de toute notre Europe. Un prêtre, une religieuse, chacun pas cinquante ans, le témoignage du sang. Quel contraste avec la légèreté suffisante de nos dirigeants et de nos responsables en économie, finances et politique… les spirituels réactualisant charité, compassion, solidarité et avec génie. – Je fais partir aujourd’hui vers les parlementaires mes circulaires du 18 Juin et du 4 Septembre, selon le projet que j’ai confié déjà à une dizaine de co-équipiers putatifs, le 27 Avril dernier. Les dates ont quelque vanité mais elles me sont exemplaires.
La terre brûlante se changera en lac, la région de la soif en eaux jaillissantes. Nous en avons la mission et la possibilité, tandis que se rééditent les études et prédictions sur « la sixième extinction ».  [1] Dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu… Le Seigneur délie les enchaînés, le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger. Il soutient la veuve et l’orphelin, il égare les pas du méchant. Et Jésus réalise l’évangile d’Isaïe… extrêmement frappés, ils disaient : « Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets ».  Il s’était agi d’un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler… Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. Le modus operandi. Pas de dialogue ni avec l’handicapé, ni avec la foule. Tout se passe comme une liturgie silencieuse. Jésus obéit à la foule, Jésus se consacre et se donne à l’inconnu, Son frère d’humanité, Son très pauvre frère. Nous, moi… Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour en faire des riches dans la foi, et des héritiers du Royaume promis par lui à ceux qui l’auront aimé. Et nous finirons tous par L’aimer, à proportion de nos vies, de nos échecs et de notre intuition que – libres, enfin – nous pouvons être tellement nous-mêmes, tellement davantage dans nos vocations respectives, dans nos pulsions d’amour et de communion.


[1] - Isaïe XXXV 4 à 7 ; psaume CXLVI ; lettre de Jacques, apôtre II 1 à 5 ; évangile selon saint Marc VII 31 à 37

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