Il est de simple psychologie de
reconnaître la grâce divine dans une vie, et notamment dans
ce qui est le plus ambiant et le plus indépendant de notre
vouloir et de notre raison : les paysages mentaux. Avec les
mêmes éléments, notre tristesse, notre désespoir ou
l’alacrité des certitudes que procurent l’espérance, que
consolident la prière, la demande, l’abandon, le véritable
changement du centre de gravité de nous-mêmes : l’autre,
Dieu, qui nous aimons et nous aiment, notre Créateur. – Le
banquet de Malthus, l’Europe se croyant et se vivant
assiégée par les migrants, la cacophonie des postures, tel
pays affiche la générosité de ses projets statistiques, tel
autre vitupère un troisième érigeant sa clôture tandis que
lui-même fait son mur de la Manche, puis la vérité des
habitants du sud italien, qui aident et reçoivent, les
associations qui se décarcassent et un président du Conseil
européen, inconnu de tous, issu d’un des peuples les plus
antisémites de notre Vieux monde (pour des raisons et une
histoire que je ne connais pas mais dont j’ai vu les
graffiti en 1989 garnissant les murs de Cracovie… la patrie
de Jean Paul II) tentant de montrer à nous tous que nous
sommes lamentables et devrions être couchés de honte pour
inhumanité prêchée d’exemple au monde entier. – L’étage de
l’oncologie et des chimiothérapies à Bégin, quand les
malades n’ont plus même la force de livrer bataille, il ne
reste qu’une douceur très physique des personnels soignants.
– Les divorces, la déferlante de la haine et de ses gestes,
paroles mortifères, le secours et la logique des faits, les
épaules brisés, les ligaments en feu comment lèverait-il la
main sur quiconque à supposer que son cœur l’y autorise.
Mais qui porte la haine n’est-il pas le plus souffrant et la
guérison à prier et supplier n’est-elle pas d’abord là, si
elle survient : de grâce.
La belle-mère de Simon remise « au
turbin » (à
l’instant-même, la femme se leva et elle les servait), Jésus dans la vie
quotidienne des siens, arbitrant les zizanies, ballotté
physiquement par la foule : les
foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles
le retenaient pour l’empêcher de le quitter. [1]Jésus,
l’homme le plus mystérieux de l’Histoire, physiquement
appréhensible au point qu’on peut L’arrêter, Le torturer, Le
tuer, qu’Il a faim, qu’Il a soif, qu'Il aime, regarde et
parle et mais incompréhensible dans sa double nature : vivre
toute une vie d’homme avec la conscience autant de Sa
mission surnaturelle que de Son affreux destin : le supplice
auquel Il est voué. Connaissance de cause aussi bien du
Royaume des cieux, de Son Père, que de l’âme humaine en
général et en particulier de la nôtre à chacun de Ses
contemporains jusqu’à nous et à nos descendants, et de ce
qu’Il va lui arriver à Lui. Sans fin, je veux te rendre
grâce, car tu as agi. J’espère en ton nom devant ceux qui
t’aiment : oui, il est bon ! L’Apôtre qui a la
délicatesse de faire de son cher Timothée, le co-signataire
de sa lettre aux habitants de Colosses, qui rend hommage à Epaphras,
notre cher compagnon de service qui est pour vous un ministre
du Christ digne de foi : il nous a fait savoir de quel amour
l’Ezsprit vous anime.
Qualité de l’organisation, rapport de tout à Dieu. La prière
du pasteur : nous rendons grâce à Dieu, le Père de Notre
Seigneur Jésus Christ, en priant pour vous à tout moment. Pour la vie chrétienne,
celle des « communautés » chrétiennes, des sociétés humaines
(je préfère société qui pour moi et au vrai signifie
solidarité et construction, que communauté, ce qui a des
« relents » de recroquevillement sur soi, à quelques-unes ou
quelques-eux, de là les murs, nos murs), pour la vie la plus
concrète, tout simplement les épîtres apostoliques, celles
sur tout de Paul et les Actes des Apôtres. – Formation des
terminales et prépas. à l’école dans laquelle entre notre
fille. Pas tant des réflexions sur des thèmes, mais la
lecture ensemble de la Bible, le goût donné de la lecture
priée et partagée : cela seul peut accompagner une vie et y
maintenir, ranimer, faire grandir ferveur et foi. Je le
crois, je l’ai expérimenté dès ma petite adolescence. Pour
moi, comme un bel olivier dans la maison de Dieu, je compte
sur la fidélité de mon Dieu, sans fin, à jamais ! Ainsi soit-il.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire