Jean-Gabriel
Perboyre naît
à Mongesty, près de Cahors, dans la France méridionale, le 6 janvier 1802. Il
est l'aîné d'une famille de paysans assez aisés dont six des huit enfants
entreront en religion.
On le destinait à reprendre la ferme, mais il accompagne son frère
Louis, âgé de neuf ans, qui doit continuer ses études à Montauban, afin de
l'aider à s'acclimater à la vie du pensionnat. L'école avait été fondée et
est dirigée par son oncle Jacques, lazariste, qui avait traversé la tourmente
révolutionnaire comme prêtre réfractaire. Devant ses aptitudes, on lui
demande de rester aussi au pensionnat.
À la fin de ses études, il suit une mission prêchée par un lazariste
et il entre dans la Compagnie de la Mission en 1818. Justement son oncle
vient de créer un séminaire, car il n'y en avait plus depuis la Révolution ;
Jean-Gabriel est son premier élève.
Il prononce ses vœux en 1820 et en 1823, avant même d'être ordonné, il est nommé professeur à Montdidier, près d'Amiens, où il réussit très bien auprès des jeunes, créant un comité de classe, organisant la visite des pauvres.
Il est ordonné prêtre en 1826 à la Rue du Bac. On l'envoie alors à
Saint-Flour dans le Cantal comme professeur de théologie, où il réussit si
bien que son évêque le demande comme directeur du Séminaire. Notons qu'il
avait suivi les idées de La Mennais sur l'éducation, mais quand celui-ci est
condamné (1832), il s'incline. Il est nommé en 1832 assistant du Directeur du
Séminaire interne de
Paris, c'est le noviciat des Lazaristes. C'est l'époque où l'on ramène les
reliques du bienheureux François-Régis, martyrisé en Chine. Cela fait naître
en lui le désir de le suivre sur cette voie, d'autant plus que son frère
Louis est mort avant d'arriver en Chine.
En 1835, on accepte enfin de le laisser partir pour la Chine. (Le
médecin qui s'y était opposé revient sur son verdict…après une nuit
blanche!). Son long et pénible voyage dure de mars 1835 à la mi-août 1836, où
il arrive à son Poste dans la Province du Ho Nan. Il accomplit plusieurs
missions sur ce territoire très vaste. L'année suivante il est Curé dans la
Province du Hou Péi.
En 1839, il est livré par un catéchumène. Il subit plusieurs séances
de torture qui font de lui un être pantelant, mais il refuse de piétiner la
croix. Ses bourreaux sont impressionnés par sa politesse et son calme.
Condamné, il doit attendre encore longtemps la confirmation du verdict par
l'Empereur. Il meurt par strangulation sur un gibet en forme de croix, le
vendredi après-midi 11 septembre 1840. Les chrétiens réussissent par un
subterfuge à prendre son corps et l'enterrent à côté du bienheureux
François-Régis qui avait été martyrisé 20 ans auparavant.
Pour un approfondissement biographique :
>>> Jean-Gabriel Perboyre Sources principales : abbaye-saint-benoit.ch ; vatican.va (« Rév. x gpm »). |
SAN GIOVANNI GABRIELE PERBOYRE MARTIRE IN CINA / E
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