Nuits sans
lune, pluies à verse à l’aube. Nos deux amis d’hier, le visiteur, le visité, leur
vie à chacun, parcours, l’épousaille dans leurs biographies respectives de l’évolution
et du tréfonds d’un pays, le nôtre… l’imprégnation marocaine pour l’un quoiqu’il
ait parcouru ensuite la France l’est, l’ouest et la Guadeloupe, Lyon aussi, et
pour l’autre cette noblesse ouvrière, le montage des machines qui fabriquèrent
la 4-CV Renault, plus tard Thomson et la division radars, et pour le
divorçant, notre frère souffrant, la chronique de son père, l’arsenal de
Cherbourg, les tôles des sous-marins, le Triomphant… Véritable substance de notre France en mémoire, en travail, en
valeurs incarnées.
Prier… en chemin à travers le désert, le peuple perdit
courage.[1] Lassitude, ravitaillement difficile, la
manne monotone, nos vies quotidiennes parfois. Mes amis en deuil, en divorce,
en attente d’intervention chirurgicale… le peuple silencieux des élèves
descendant la rue Thiers à Vannes, processionnant à travers l’Europe, se
distribuant entre les escaliers, puis les salles… Béatrice LG, la jolie
coiffure pour le mariage de leurs enfants samedi, encore intacte, mais le vêtement
de travail, les bêtes sans rumeur mais l’odeur et la pulsation de la ferme…
ma chère femme préparant son cours d’allemand… et moi à l’autel intérieur pour
l’ite missa est diffusant ces
quelques lignes. L’épreuve par Dieu : le Seigneur envoya contre le
peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le
peuple d’Israël. Marguerite : à quoi
çà sert les serpents. Réponse des quarante ans au désert, après qu’il y eut le
dialogue avec Eve au tout début de l’histoire spirituelle du vivant, de l’humain :
Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet d’un mât. Quand un
homme était mordu par un serpent, et qu’il regardait vers le serpent de bronze,
il restait en vie ! Histoire qui se
répète… leur cœur n’était pas constant envers lui ; ils n’étaient pas
fidèles à son alliance. Et lui, miséricordieux, au lieu de détruire, il
pardonnait. Il se rappelait ; ils ne sont que chair, un souffle qui s’en
va sans retour. Commentaire de Jean :
Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que
quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle…. pour que,
par lui, le monde soit sauvé. La
réflexion sur l’Histoire : l’humanité, chacun de nous … pour ce qu’il m’est
donné de réfléchir, évidence de tout mon parcours et de ses enchaînements
finalement bienveillants et heureux jusqu’à l’instant présent. Espérance et foi
pour la suite… le peuple : pourquoi nous avoir fait monter d’Egypte ?
Etait-ce pour nous faire mourir dans le désert … ? Mettre au monde des malheureux, objectait ma chère femme avant la
conception de notre enfant. Notre époque, les précédentes… les découvertes
passionnantes de ces temps-ci : l’homme de Néanderthal et l’énigme qui
commence de se dissiper. Le sens… de la cosmogonie, de l’existence de chacun…
les transmissions aussi : nous avons entendu et nous savons ce que nos
pères nous ont raconté. Mon camarade de
promotion E.N.A. hier, ses récits passionnants, ascendants : les siens et
ceux de sa femme maintenant décédée, il les écrit et principalement m’a-t-il
semblé pour un petit fils dans le Massif central vocation réalisée de
charpentier, alors que d’autres de la famille sont médecins ou universitaires. C’est
celui-là qui s’y intéresse le plus…
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