Peut-on aider qui que ce soit ? Quelqu’un qu’assaillent des diagnostics inattendus et la difficulté à chaque minute de respirer, les deux peurs et les enfants qui baissent les bras, encore plus inertes que d’habitude, les doctes du zen et des alimentations naturelles. Les oligo-éléments au lieu de la radio-thérapie ou de la chirurgie éradicante. Mais le pathétique « check-up » que fait notre ami sur ce qui fonctionne en lui et le laissait donc en principe intact pour vivre encore, beauté des paysages, plaisir de « discuter » avec des gens de hasard toujours valorisés : pas d’arthrose, j’entends bien, je marche avec plaisir, je vois bien… et… Et cet ami soumis à cette demande en divorce et à un véritable assaut dans tous les aspects les plus pratiques ou les plus profonds, affectifs, mentaux de la vie. Sans que se discerne le moment et le motif du basculement dans la haine d’une femme dont nous ne démêlons pas si elle donnait le change depuis des décennies ou si elle-même a vécu un choc ? Notre ami qui nous est si précieux, et qui est si ouvert, comment le pénétrer des forces et de la résolution de combattre puisqu’il aime la vie, mais il ne l’aime plus que d’esprit, pas de chair, il se croit vaincu. Et ce frère dont le couple… dont l’histoire… dont l’âme seule nous est connue : honnête et dolente, mais amputé d’amour depuis sans doute toujours… comment convertir l’épouse qui ne fut jamais d’intelligence ni de chair, épouse… Comment ? – Actualité paradoxale, depuis que le Daech est en position de s’emparer de Damas et donc d’y planter visiblement son drapeau et pas seulement son horreur, il faut protéger le dictateur et tortionnaire qui y résiste et que protège le jeu de tout le siècle passé (les équilibres américano-russes). Paradoxe plus encore les islamistes essaiment des groupes rivaux et l’initiateur que fut apparemment Al Qaïda n’est plus qu’un groupuscule par rapport à l’Etat émergent. Ambiance dans laquelle les Etats-Unis espionnent puérilement leurs alliés sans rien savoir de Pékin ni de Moscou, et sont soupçonnés par ces alliés d’avoir en fait créé Al Qaïda et l’Etat islamique pour… on s’y perd…
Prier… deux géants… Chrysostome qu’affectionne notre docteur de l’Eglise contemporaine, Benoît XVI, pape enseignant et catéchisant s’il en est, et catéchisant par la vie des saints, leurs doctrines respectives complétant et suivant ainsi son ami et prédéceseur Jean Paul II faiseur de saints d’époque contemporaine et de conditions plus analogues au commun des chrétiens. Ce Maurille, un des premiers évêques d’Angers, confirmant le rayonnement de Martin et aussi que l’évangélisation de la Gaule fut le fait d’étrangers à celle-ci, rappelle la figure décisive de Mgr. CHAPOULIE, dans les années 50 et 60, le mentor de Mgr. RIOBE tous deux des références pour l’épispcopat d’aujourd’hui au sens où l’évêque doit d’abord être le père de ses prêtres et par là vraiment présent, physiquement, à l’ensemble de ses diocésains. Il y a à faire. Il me semble qu’un des ajustements de l’Eglise, en ce moment, au moins en France, c’est cela : que l’évêque soit nommé avec plus de discernement quant à ses qualités de communicant et de père spirituel : affections intimes, personnalisées et parole publique juste, forte, située. Le légendaire de Maurille montre que ce n’est pas impossible… – Notre ami actionné en divorce… le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre ; je sais que je ne serai pas confondu. Il est proche, Celui qui me justifie. Que cela devienne sensible à notre ami. Et que notre gisant, tant ami lui aussi, roi de l’accueil et de l’écoute du coeur, soit enveloppé d’un éveil à la foi, à la personne de Dieu pas tant pour qu’il soit préparé au grand passage… mais pour qu’il trouve en lui cette force de retrouver le combat et de jouir d’un magnifique sursis. Quel bonheur ce serait, ce sera… Il a sauvé mon âme de la mort, gardé mes yeux des larmes et mes pieds du faux pas. Je marcherai en présence du Seigneur, sur la terre des vivants. Dialogue de Dieu avec chacun de nous, avec son peuple, l’Eglise, l’humanité. [1] Dialogue extraordinairement fort de l’Apôtre, le plus pasteur des disciples, me semble-t-il depuis longtemps, tant sa lecture est prenante, précise et tellement affective, vécue tandis que sa personnalité s’efface tant il est transparent à l’amour et à la sollicitude, ce ne sont pas les élans pauliniens ou la conscience pécheresse de Pierre, c’est la totalité d’un pasteur. Toi, tu as la foi ; moi, j’ai les œuvres. Montre-moi donc ta foi sans les œuvres : moi, c’est par mes œuvres que je te montrerai la foi. Alors, Pierre, de la profession de foi : Tu es le Christ, mais d’une foi à son idée personnelle d’un Messie, d’un Christ, selon lui et sans doute les ambiances de l’époque…puisqu’il refuse aussitôt l’enseignement de son Maître : qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands-prêtres et les scribes, et que, trois jours après, il ressuscite. Pas seulement la divinité du Christ, mais son humanité : sa souffrance, sa mort, le calvaire, l’arrestation, la docilité si paradoxale, l’abandon de toute défense… en parole et en actes. L’exemple ainsi donné au prix de Sa propre mort car celui qui veut sauver sa vie, la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Evangile la sauvera. Etre digne de cette parole, en discerner l’application dans ma vie, dans nos vies, et en prière pour autrui, pour celles et ceux qui me sont présents, et chers. Amen.
Hier
Le mariage de
la fille de nos amis LG .
Convergence des vœux et textes de Michèle
NADAUD, notre maire, brodant avec sensibilité la devise
républicaine comme
s’appliquant parfaite au mariage, à la vie de couple, et de
MLP. Mariage d’amour
manifeste et sobre, serein,
sans exubérance ni ni exhibitionnisme, mais évidence qu’une
« cérémonie » religieuse
réduite à la bénédiction de l’échange des consentements,
même s’il y a
l’enchainement des lectures propres à une messe, est très
sèche relativement à
la dialectique d’une messe. Précisément, le sacrement du
mariage ne peut à lui
seul nous mener à la totalité du mouvement chrétien.
Rangé un peu
livres et revues. Magazines et hebdomadaires divers de ces
années-ci sont
monotones. A intervalles rapprochés, le grand rôle donné à
SARKOZY qui a son
plan pour tout : l’Europe, l’éradication du FN, qui a punch
et sens du
devoir. Une opération survie par les médias, les acrobaties
judiciaires étant
rarement prévues et encore moins commentées. Au même rythme
ou presque l’étude
d’HOLLANDE, celui qui fait problème autant pour les siens
que pour le pays,
l’immobilisme. Rangé la bibliothèque MITTERRAND : FM a
suscité sans doute
autant de livres que de GAULLE, mais sur celui-ci on est
plutôt dans des
synthèses, du linéaire, n’apprenant rien de « nouveau » mais
creusant
de plus en plus profondément le sillon fait dans notre
Histoire, tandis que FM
est sans cesse retouché dans le détail, des témoignages et
des mémoires,
l’insaisissabilité du personnage faisant le commun de ces
témoignages et
parfois études. Reste que beaucoup de livres sont
insignifiants, ainsi en ai-je
plusieurs en double. Les aurai-je lus ou m’auraient-ils
marqués que je ne les
eusse pas rachetés. Il est vrai chez Emmaüs… à un ou de eux
euros. La tentative
de Catherine NAY de faire un gros livre sur le mandat de NS
(l’impétueux,
l’homme des tempêtes,
le héros)n'aboutit qu’à changer la police par rapport à son
premier essai sur un
pouvoir nommé désir. J’ai
deux fois BENHAMMOU pour la chronique des derniers temps de
FM et deux fois la
mémoire meurtrie de l’un de ses fils. Et il y a plusieurs
écritures et
présentations du livre du Dr. GUBLER (l’excellent et
efficace médecin de FM),
faute que le premier soit resté libre de
circuler plus de 48 heures… Le libre broché n’est pas non
plus un
investissement( Jean-Christophe). – Singulièrement,
l’amnésie du commentaire de plus en plus
évidente en poltiique et en économie. Peut-êytre avait-on
« naguère »
trop l’habitude du précédent, mais maintenant… ainsi le
catalogue qu’est la loi
MACRON n’a pas été rapproché des 110 ou plus propositions
d’ATTALI à NS (300
plus précisément..). Ou les rapports PEBEREAU et CAMDESSUS
sur la dette, sur la
croissance. Les flots de mots au présent, mais dont aucun
n’a fait balle ni
encore moins n’a été fécond : choc de compétitivité, pacte
de
responsabilité… sans que Louis GALLOIS ait
finalement été préposé à l'essentiel : la
reconstitution pour le présent et pour le futur d'un
commissariat général au Plan, compétent aussi pour
l'Aménagement du territoire, le temps et l'espace, la
concertation organisée des pouvoirs publics avec les acteurs
économiques, financiers et de la vie locale (celle qui est
la plus civique, quotidiennement).
[1]
- Isaïe L 5 à 9 ; psaume CXVI ; lettre de saint Jacques
II 14 à
18, évangile selon saint Marc VIII 27 à 35
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