07 heures 23 + Harassé de ma
journée hier soir (enquête sur le Loch que je commence dès
l’aube en ayant le mode d’emploi et les endroits où me
rendre, mais sans le temps d’aboutir… les visages de fin de
vie, le brouillard dans les têtes après la messe en jour de
fête pour cette maison de retraite où je revenais visiter
mon cher Denis M., le visage de notre ami Jean-le-bon, la
bouche ouverte, la tête renversée, la momie de Ramsès… mais
la parole encore, au-delà de la détresse le silence et la
vie… enfin l’expression de haine écrite en RAR par un
employé de banque qui m’avait demandé si je suis un homme
d’honneur : je soutenais que la demande d’espèces lui avait
été faite en temps par ma chère femme faute que les
dispositifs internet pour un virement fonctionne… le système
bancaire ne finance pas l’économie et il ne fonctionne pas
mécaniquement pour les simples usagers, une utilisation
spéculative des ressources et une nasse pour la masse
statistique des individus… à cela, personne ne touche à
Bruxelles ni dans les cénacles de l’Elysée, à peine y a-t-on
distingué les banques d’affaires de celles censément dédiées
aux dépôts)… je me suis couché dès neuf heures et demi,
lisant les textes de maintenant et quelques pages aussi du fil de l’épée
[1]que
je
vais recopier pour partage, dès que j’en ai le temps. – Le
temps qui court pour le monde. Je prends très au sérieux
cette trahison au plus haut de gré des dirigeants et des
partis actuels : plus seulement des orientations ou des
alliances critiquables, ou des espérances déçues, plus
seulement la braderie du patrimoine matériel de notre pays,
mais (conversation avec un huissier de justice) l’évidence
par manque de culture ou par manque de structure mental,
péché volontaire ou inconscient que nous sommes livrés
totalement à une ambiance qui n’a jamais été la nôtre,
l’anglo-saxonne, le droit romain qui nous avait fondés est
remplacé par celui de la "common law", et l’argent est
maintenant mêlé à la justice, celle qui doit en juger
devient maintenant un des gisements, banalisés parmi
d’autres pour faire du chiffre : la réforme MACRON pour le
financement et la propriété des sociétés
d’huissiers, d’avocats etc… alors que les pays de l’Est et
toute la francophonie afro-asiatique nous gardaient ou nous
choisissaient pour modèles. C’est maintenant à l’esprit-même
du pays que nos dirigeants (faiblesse de caractère ou
vénalité mentale) s’en prenent. Isabeau de Bavière n’a pas
fini d’avoir des répondants et des descendants dans notre
histoire nationale. Et puis, comme pour la Crimée, POUTINE
nous ayant longuement observés, nous « les Occidentaux », la
non-Europe et l’Amérique sans plus de boussole, pas même
celle d’une nostalgie de l’hégémonie, abat ses cartes : le
Daech à éliminer grâce à Bachar, seul à le combattre
vraiment : « au sol »…
Hier soir et ce matin… car la racine de tous les maux, c’est
l’amour de l’argent [2]
Justification par l’Apôtre de son assertion, déjà fortement
énoncée par son Maître… nul ne peut servir deux
maîtres, Dieu et l’argent… ceux qui veulent s’enrichir tombent
dans le piège de la tentation, dans une foule de convoitises
absurdes et dangereuses, qui plongent les gens dans la ruine
et la perdition. L’argent,
la possession : pas seulement un empêchement, une division
même pour celles et ceux de bonne volonté, mais un véritable
dérèglement de la personne. Bien davantage que le simple
constat des Proverbes, de l’Ecclésiaste et du sens commun :
ne crains pas l’homme qui s’enrichit, qui accroît le luxe
de sa maison : aux enfers, il n’emporte rien ; sa gloire ne
descend pas avec lui. Avec
simplicité, l’évangile note en revanche la nécessité des
moyens de vivre quotidiennement. Comme Paul le sera par les
dames de Philippes, Jésus a ses soutiens pour lui et ses
disciples, des femmes qui avaient été guéries de
maladies et d’esprits mauvais… qui les servaient en prenant
sur leurs ressources. Comme
en mer, superficie et agitation des eaux de surface,
tranquillité des profondeurs… du moins cette comparaison,
critiquable certainement, me vient. Prier, en toutes
circonstances, fait revenir de loin et établit.
08 heures 24 + Aller à la lettre
apostolique de Jean Paul II sur la dignité de la femme, dont
j’ignorais jusqu’à l’existence : ce devrait être, de sa
part, passionnant. Et puis la biographie de cette grande
alsacienne, épousée par le petit fils de Charlemagne, et
donc impératrice.
[1]
- Charles de Gaulle, éd. Berger-Levrault 1932 avec
envoi au Maréchal Pétain ; rééd. Coll. 10-18 1962 ; puis
Plon 1971 & 2ème trim. 1983 - p. 179-180,
le politique et le soldat ; p. 187, les « caractères
accusés » ; p. 202, dernières lignes du livre, les jours
ordinaires et les carrières illustres ; pp. 71-72, la
mobilité du temps et le changement total d’une époque à
l’autre en société française
[2]
- 1ère lettre de Paul à
Timothée VI 2 à 12 ; psaume XLVIII ; évangile selon saint
Luc VIII 1 à 3
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