Prier…
[1] Paul et l’évangile,
comme lui-même l’a-t-il reçu ? de qui en est-il redevable ? l’Evangile que j’ai proclamé n’est pas une invention
humaine. Ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais
par révélation de Jésus Christ. De fait, le Pharisien, apôtre des Gentils,
deux « catégories » à évangéliser, et qui le furent par lui (cf. la
lettre aux Hébreux), a peu séjourné auprès des Apôtres, et pas plus de quinze
jours auprès de Pierre. La parabole du « bon Samaritain » est de la
même veine que celle du maître appelant ses débiteurs au remboursement avant de
leur remettre ce qu’ils lui doivent. Le prochain est celui à qui l’on fait du
bien : celui qui a fait preuve de pitié envers lui, celui à qui il est le plus remis sera, en principe, le plus
reconnaissant. Le prochain s’entend à double sens : celui qui est dans le
besoin, mais asusi celui qui en prend pitié… Un docteur de la Loi se leva
et mit Jésus à l’épreuve… mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus :
« Et qui est mon prochain ? » Avec ses détracteurs, le Christ répond aux questions par une question
et validant les réponses a toujours le même commandement : fais ainsi
et tu vivras… va, et toi aussi, fais de même. L’enjeu du dialogue n’était donc une joute oratoire, pas même une
« colle », il est la vie. Celui qui interroge n’est vraiment vivant,
tant que… En exemple si souvent de foi ou de compassion : l’étranger. La
Cananéenne, le centurion romain, le Samaritain. Alors même que le blessé est
identifié comme d’une obédience bien différente de la sienne. Un homme
descendait de Jérusalem à Jéricho… le
malheureux est à la porte du riche, il est au bord du chemin, et même en
travers de ceux qui l’empruntent. La vue, le regard : le Christ appelle
ses apôtres parce qu’il les voit, les a vus. Il le vit et passa de l’autre
côté… le prêtre et le lévite descendent
par ce chemin, alors que le Samaritain était en route. Les deux premiers semblent n’avoir pas d’obligation qui les
retiennent se s’arrêter. Il le vit et fut saisi de compassion. Le Christ et les foules, le Christ et la
veuve de Naïm… Le Samaritain ne se débarrasse pas de l’infortuné, il passe la
soirée, la nuit avec lui, il prit soin de lui. Il n’y a aucune limite ni de durée ni de dépense quand il doit
cependant partir, mais il reviendra : Prends soin de lui ; tout
ce que tu auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai. Du pratique, du concret et de l’illimité,
du sentiment, du cœur, de l’argent, du temps… Pas de témoin, que l’aubergiste.
19
heures 16 + Politique… un ami cher et fidèle correspondant me résume l’opinion
d’une de ses relations… on continue de voir clair sur ce que l’on n’aurait pas
dû faire ou être il y a dix ou vingt ans, vg. le quinquennat qui a détraqué nos
institutions [2].
La Hongrie et l’extrêmiste à sa tête : un referendum contre l’accueil
des
migrants, mais ce pays nous donne l'exemple, aucun scrutin n'est valable
s'il n'y a un quorum de participants. Certaines communes chez nous se
refusent aussi à cet accueil :
mener le combat par pétitions, commune par commune. Clairement, FH
valoriserait
sa candidature s’il prenait vigoureusement parti pour les migrants et
ces
accueils… La Pologne, contre l’avortement, aux limites pour beaucoup de
textes
de l’Etat de droit, tombant dans le révisionnisme anti-Juifs. La
Commission,
quoique disqualifiée rétrospectivement par au moins trois de ses anciens
membres, concussionnaires ou corrompus, peut devenir cependant une garde contre
l’extrêmisme. Il y a – encore – à Vienne (Autriche) un observatoire sur le
racisme dans l’Union : j’ai cherché à en être nommé, il y a quinze ans,
vainement. Cet observatoire, on ne l’entend pas, existe-t-il encore ? La
crise espagnole : démission du secrétaire général. La crise
britannique : le brexit mis en œuvre seulement en Mars prochain…,
mais le parti travailliste a choisi une identité forte de gauche. Chez nous,
les doutes sur les primaires : à gauche, truquée pour que FH soit adoubé. AZ
droite, parce que des gens de gauche y participeraient pour départager AJ et
NS, du coup AJ accusé de se faire élire par la gauche…. dans la primaire à
droite. Pas de semaine, sinon bientôt de jour, où le Figaro ne donne sa
première page à NS : aujourd’hui c’est son plan (à lui) pour diminuer impôts
et dépenses publiques. COHN-BENDIT choisit MACRON pour départager NS et FH. –
On avance, avec le paradoxe qu’une des économies apparemment la plus
florissante, la plus saine, la plus employeuse pourrait faire craquer le
système bancaire au moins dans le « monde occidental » : la
faillite de la Deutsche Bank, dont il est répété qu’elle avait été
nationalisée. HITLER en 1924 : l’invraisemblable est ce qu’il y a de
plus sûr.
[1] - Paul aux Galates I 6 à 12 ; psaume CXI ; évangile selon saint
Luc X 25 à 37
[2] - Un ami
m'explique que le prochain président aura raison de faire passer son programme
par ordonnances car nous vivons dans des "sociétés impatientes". Je
lui réponds : Laisser le temps au temps appartient à des temps d'antan. On va
vite faire la guerre et s'en mordre les doigts, on légifère après chaque fait
divers...(Suivez mon regard !) Il y a une pédagogie de la réforme obéissant à
la procédure législative dans les deux chambres qui, soit dit en passant,
sursoit à l'art 49-3. Durant ce temps, partisans et adversaires s'affrontent
pacifiquement sur les travées, sur les plateaux radio-télés, dans la rue, sur
les réseaux sociaux. On en parle chez soi, au café, au bureau, sur Facebook et
chacun se saisit de la question. Les sondages évoluent, les esprits aussi.
C'est aussi cela la réforme longue. Moi qui connais mieux le gaullisme que le
mitterrandisme (Ce qui agaçait et amusait Mitterrand !), je comprends pourquoi
en 1958, avec une Assemblée nationale sans majorité, il a procédé par
ordonnances pour accompagner législativement le changement de République, en
pleine guerre d'Algérie aussi. Mais même, je trouve qu'il y est allé fort
(Debré et Burin ont essayé de lui retenir le bras mais tu connais le bonhomme,
il échafaudait une magnifique république, il n'allait pas se laisser emmerder.)
Alors j'admets que pour marquer le coup le prochain président opère par
ordonnances pour certaines "mesures d'ordre économique et social"
mais pas pour les questions de société. Le quinquennat est trop court, j'ai
voté "non" au référendum Jospin-Chirac sur le quinquennat qui visait
à empêcher les cohabitations. La première cohabitation a été tragique, la
deuxième apaisée et la troisième sans heurts pour la conduite des affaires du
pays. Donc de Gaulle avait raison de la la laisser possible. Il ne fallait pas
instaurer le quinquennat. Evidemment Les candidats présidentiables ne peuvent
pas proposer de le rétablir, ça paraîtrait louche. Dommage ...
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