Samedi 29 Octobre 2016
.Orientations
non du monde actuel, mais de ce que nous en faisons. On a codifié les armements nucléaires ou à
peu près, leur non-prolifération aussi. On codifie l’écologie quand elle a un
rapport étroit avec l’homme : la pollution, la qualité de l’air, l’eau, la
couche d’ozone. Peut-être va-t-on en faire autant s’il n’est pas définitivement
trop tard avec tout le règne animal… mais on n’a pas encore dénoncé la
pollution intense de l’humain lui-même par l’économie telle qu’elle ests
aujourd’hui dogmatiquement conçue et répandue sous la contrainte (les accords
transatlantiques en attente de signature, le statut d’économie libre accordée à
la Chine pour désarmer ceux qu’elle exploite : sa propre pollution et les
marchés tiers par un "dumping", qui soi-disant n’existerait plus).
Résultat, le pourrissement de la vie politique, les citoyens contraints par la
maltraitance économique et le déni de dignité des hommes et des peuples,
quittent donc la politique, s’en abstiennent et la laissent aux seuls
professionnels,qui n’en sont que plus desséchés, car la démocratie c’est l’air
libre. On le voit bien dans ces deux campagnes présidentielles, chacune sans
précédent par leur médiocrité et l’illégitimité des protagonistes : les
Etats-Unis, la France… Comment pour les Etats-Unis et pour le monde ne pas
regretter la candidature de Bernie SANDERS.. tandis que l’on constate
l’immixtion à peine « secrète » de la Russie, dans la campagne. Il
est vrai que Moscou avait acheté les voix de deux ou trois députés au Bundestag
pour que Willy BRANDT se maintienne au pouvoir… et comment ne pas comparer
l’exploitation en France du livre de DAVET et LHOMME de celle aux Etats-Unis
des wikileaks à l’encontre
d’Hillary ? Le voyage de VALLS au Canada et sa militance pour le traité
transatlantique version Ottawa a deux conséquences : le Premier ministre
n’est pas l’homme d’une imagination à gauche, alors que son homologue wallon
est devenu le héros de son pays en résistant, même si finalement… et bien
entendu, le Canada français, le Québec passent en second…
Valant le voyage ou beaucoup de
lectures, le témoignage de mon cher Michel LOISON sur New-York ou une partie
des Etats-Unis [1]. Reprise d’opinion et développement de
MMR sur mes suggestions-hypothèses à l’Elysée [2].
Ayant entendu l’exorde du discours de FH – croyant faire une première en
discourant à Montreuil, pour le lieu c’est vrai mais pour la malheureuse
confusion entre Vichy et la France libre – j’en écris donc à JPJ [3] tout en tirant la leçon, lisant aussi
MONTEBOURG dans Le Monde daté du jeudi 27, après avoir fait des
courses à Carrefour market (la viande
de nos chiens) : les caddies
remplacés par du Wanzl.
Prier… [4]
L’évangile, que m’a recommandé mon confesseur, est celui des premières et
dernières places. Quand tu es invité, va te mettre à la dernière place.
Alors, quand viendra celui qui t’a invité, il te dira : « Mon ami,
avance plus haut », et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous qui
seront à la table avec toi. En effet, quiconque s’élève, sera abaissé ; et
qui s’abaisse sera élevé. L‘aphorisme est
fréquent dans les évangiles, mais Luc, seul, a noté l’ambiance : c’est le
jour du sabbat et Jésus vient de guérir
l’hydropique et de réduire au silence les amis de son hôte, les Pharisiens, et
eux l’observaient. Le voici qui leur rend
la pareille, remarquant comment ils choisissaient les premières places… Paul en donne le sens spirituel,
l’indifférence à la position, au statut puisque soit que je vive, soit que
je meure, le Christ sera glorifié dans mon corps
Bonsoir Bertrand,
J'espère que ta crève ne te
mets pas trop à plat.
Après un séjour à NY (une
semaine) puis un tour (une semaine))avec quelques arrêts à Boston nous sommes
de nouveau en Bretagne.
Parti sans grand enthousiasme,
c'est Veronique qui a organisé ce voyage, j'en suis revenu content. Cela m'a
intéressé mais j'ai vraiment du mal à comprendre comment des jeunes français
peuvent s'expatrier là bas . Je bénis Dieu d'être né en France....
À New-York j'ai été notamment
frappé par la pauvreté, la saleté et l'arrogance architecturale,
l'absence complète d'un début d'élégance même chez ceux qui en aurait les
moyens, le nombre de petits jobs tenus parfois par des seniors de 75 à 85 ans,
la quantité de petits kiosques vendant de la bouffe dégueulasse, et l'odeur
persistante et constante associée. Tout ce qui est public , à l'exception des
parcs , est dans un triste état, trottoirs et chaussées, métro
,autoroutes....Roissy est d'un grand luxe comparé à l'aéroport JFK par lequel
nous sommes arrivés . Un curieux mélange de modernisme et et de sous
développement.
Les New -Yorkais sont
très accueillants et se comportent avec les touristes d'une façon beaucoup plus
sympathique que les français ne le font chez eux. Les musées sont
époustouflants par la quantité de chefs- d'œuvre. Mais mis à part celle du
Metropolitan la muséographie est nulle. La présentation par donateur des œuvres
donne des résultats étonnants et bien peu pédagogiques...
Boston est plus civilisé...pas
d'odeur de bouffe, moins de pauvreté semble-t-il et une ambiance plus
rassurante.
Bien amicalement en te priant
de m'excuser d'avoir été si long
Porte-toi mieux
Michel
[2] - Le 28/10/2016 à 22:15, Michel ... a écrit :
J'espère qu'on
vous lit au Palais car vos suggestions sont stimulantes.
Un ami sort du
bureau présidentiel, trouve le président "attentif et affûté".
Les journalistes
qui ont pris le temps de lire Lhomme et Davet disent que c'est très
intéressant, que FH y est beaucoup plus mesuré qu'on ne le dit. Mais c'est trop
tard, la bombe médiatique et ses effets déformants a explosé.
Valls est en
train de larguer les amarres. Je crois comprendre que les députés socialistes
renâclent à suivre Hollande, àsigner un appel en faveur à sa candidature.
Je pense qu'il y
a un rejet de la personne de FH et qu'un autre candidat socialiste pourrait
défendre le bilan mieux que lui.
A mesure
que la primaire de la droite approche, l'intention d'aller voter Juppé,
exprimée autour de moi par des électeurs de gauche, perd de sa vigueur.
Nous ne
sommes pas au bout de nos surprises !
[3] - Le 29/10/2016 à 15:10, Bertrand Fessard de Foucault a
écrit au secrétaire général de l’Elysée : la France et la République,
leur responsabilité
Cher ami,
Monsieur le Secrétaire général,
j'ai écouté en fin de matinée ce que disait le Président de la
République à Montreuil.
Il eut fallu être précis, comme d'ailleurs l'énoncé des dates de
"vie" du camp y appelait : 1940-1946. La responsabilité de la
République dans le maintien de ce camp de rétention - odieux, et dont la
condamnation doit nous faire réfléchir sur nos usages renaissants depuis au
moins 2010, et sous le même vocable, à propos, aussi... de populations
migrantes - cette responsabilité n'est engagée que d'Août 1944 à la fermeture
trop tardive de ces établissements.
A entendre le Président, la confusion risque d'être faite :
c'est le discours auquel s'était engagé avant son élection présidentielle
Jacques Chirac auprès de certains de nos compatriotes, tenant - à tort - à se
faire caractériser, et qui fut prononcé à l'anniversaire de la rafle du Vel'd'hiv : la reconnaissance de la
responsabilité de la France dans la collaboration de son Etat à la shoah. Le
Président entre dans la même impropriété. Vichy n'a pas été la France - du 26
Juin 1940 : l'armistice, au 19 Août 1944 : l'insurrection de Pais puis sa
libération - la France est à Londres puis à Alger. C'est la France libre, la
France combattante qui précisément résiste à cet amalgame, lutte contre Drancy
et autres. Après de Gaulle, évidemment... il a été heureux que ses trois
successeurs gardent à l'esprit et dans leur discours cette vérité politique,
fondant encore aujourd'hui notre légitimité.
Dommage : la jurisprudence Chirac ne doit pas être renforcée. ce
n'est ni opportun, ni conforme à la vérité.
Incidemment, cher ami... lecture du Monde, du
papier notamment de Montebourg (livraison du jeudi 27)... le combat est certes
sur les accords et les textes, la Wallonie a raison, de même que la
Grande-Bretagne a eu raison d'indiquer le hyatus de plus en plus grand entre
les orientations de la Commission et l'intérêt bien compris des peuples
européens ... mais il y a un combat beaucoup moins rhétorique et à la portée de
nos entreprises et de nos dirigeants chez nous : c'est de reconquérir le marché
national et de le préserver. Montebourg a raison sur le magnésium, mais son
passage à Bercy n'a été illustré que par un tee-shirt... faisant des courses
alimentaires, hier, en l'absence de ma femme, dans un Carrefour market (la loi Toubon de
1992 sur la publicité et notre langue... Total access), je suis surpris
par les nouveaux caddies. J'interroge "l'accueil" qui n'en
sait pas la provenance. Google me répond... pièce jointe. A Vannes ou en
région parisienne, les autobus sont Mercedes.
Un ami, suivant de près la politique depuis le début des années
Mitterrand, à qui j'ai fait valoir les arguments développés pour vous et pour
le Président dans mes derniers courriels, opine ainsi :
Le 28/10/2016 à 18:59, Michel
… a écrit :
Après avoir annoncé qu'il
annoncerait sa décision au moi de décembre, FH ne peut revenir en arrière. Les
caciques lui cracheraient au visage s'il différait l'annonce de sa décision. La
geste gaullienne n'est plus de mise. Il lui reste six semaines pour espérer un
miracle.
Le 28/10/2016 à 19:50,
Bertrand … a écrit :
Merci, fidèle
contradicteur, cher MicheL
Ma proposition est précisément de ne pas aller à la primaire socialiste. Si le PS veut en faire une qu'il la fasse. Si le Président réussit ce que je lui suggère - qui n'est qu'apparemment tactique - mais qui est de fond : quelques initiatives extrêmement fortes et lui faisant ré-obtenir la majorité des Français - le candidat discerné par la primaire socialiste s'effacera.
FH a commis d'énormes erreurs parce que sans convictions de gauche et croyant qu'une bonne gestion suffirait : il n'a été ni de gauche, ni gestionnaire, il a encore davantage déséquilibré les institutions et réduit le Parlement, mais qui est le plus coupable ? la majorité parlementaire et ces "caciques". Dès Florange, ils devaient s'imposer. X fois, il y avait matière à la censure pour trahison. Ils ne l'ont pas fait. Ils se prétendent structurés et de gauche, alors ils sont encore plus traitres.
Le 28/10/2016 à 22:15, Michel a écrit :
Ma proposition est précisément de ne pas aller à la primaire socialiste. Si le PS veut en faire une qu'il la fasse. Si le Président réussit ce que je lui suggère - qui n'est qu'apparemment tactique - mais qui est de fond : quelques initiatives extrêmement fortes et lui faisant ré-obtenir la majorité des Français - le candidat discerné par la primaire socialiste s'effacera.
FH a commis d'énormes erreurs parce que sans convictions de gauche et croyant qu'une bonne gestion suffirait : il n'a été ni de gauche, ni gestionnaire, il a encore davantage déséquilibré les institutions et réduit le Parlement, mais qui est le plus coupable ? la majorité parlementaire et ces "caciques". Dès Florange, ils devaient s'imposer. X fois, il y avait matière à la censure pour trahison. Ils ne l'ont pas fait. Ils se prétendent structurés et de gauche, alors ils sont encore plus traitres.
Le 28/10/2016 à 22:15, Michel a écrit :
J'espère qu'on
vous lit au Palais car vos suggestions sont stimulantes.
Un ami sort du
bureau présidentiel, trouve le président "attentif et affûté".
Les journalistes
qui ont pris le temps de lire Lhomme et Davet disent que c'est très
intéressant, que FH y est beaucoup plus mesuré qu'on ne le dit. Mais c'est trop
tard, la bombe médiatique et ses effets déformants a explosé.
Valls est en
train de larguer les amarres. Je crois comprendre que les députés socialistes
renâclent à suivre Hollande, àsigner un appel en faveur à sa candidature.
Je pense qu'il y
a un rejet de la personne de FH et qu'un autre candidat socialiste pourrait
défendre le bilan mieux que lui.
A mesure
que la primaire de la droite approche, l'intention d'aller voter Juppé,
exprimée autour de moi par des électeurs de gauche, perd de sa vigueur.
Nous ne
sommes pas au bout de nos surprises !
Chaleureusement.
[4] - Paul
aux Philippiens ; psaume XLII ; évangile selon saint Luc XIV 1 à 11
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire