Jeudi 27 Octobre 2016
Hier
Débat
avec le cher MLP : je lui avais adressé selon mon fichier d’adresses pour
les autorités religieuses, mes deux derniers courriels à JPJ, vantant
précisément le papier des évêques. Il les comprend comme un parti-pris en
faveur de FH, et s’exprime avec sa rudesse habituelle [1]. – Malgré les sondages
donnant si peu d’appréciation favorable à FH, je continue de croire à sa réélection.
D’ORMESSON à qui je vais écrire mon projet, aurait daubé la candidature
d’AJ : propos tenus en Suisse, à la télévision RTS : " Juppé sera élu, mais ne fera rien. Plus
exactement, il fera du Chirac. Il ressemble terriblement à Chirac. Il sera
quelque chose entre Chirac et Hollande." – Je regarde le papier des évêques en m’endormant et dois être de
retour à mon livre dans l’après-midi de demain.
Ce matin
Midi
+ Le
texte des évêques me fait « remonter » à beaucoup d’interventions que
je n’avais pas remarquées ces vingt dernières années, il y a un corpus,
il y a des
convergences, une réelle et exemplaire illustration de nos circonstances
nationales
et des grands développements doctrinaux de nos papes. Sans doute,
va-t-il falloir
un texte sur l’Islam proprio motu mais aussi un autre en rédaction
commune avec
nos compagnons musulmans. A ma connaissance, François FILLON est seul à
avoir « répondu »
aux évêques, mais c’est atterrant. D’une part, l’appellation qu’il leur
donne («Messieurs
les évêques »…) , alors que censément voisin et familier de l’abbaye de
Solesmes, figurant sur le site de la Conférence épiscopale en
conversation, comme
Premier ministre, avec le Cardinal VINGT-TROIS, il devrait connaître les
usages.
D’autre part, il commet un contre-sens sur le texte, qui n’est pas un
énoncé de
valeurs (déjà il y avait eu ce débat sur les valeurs comme critère de
vote en 2012,
et j’avais alors répliqué qu’on ne vote pas pour des valeurs mais pour
une personne…les
évêques appelle tout simplement mais en le justifiant par leur
diagnostic sur
notre situation et nos lacunes, à nous engager après mûre réflexion et
beaucoup
d’échanges entre nous, entre croyants et incroyants, etc… Cet engagement
pour une
prise de conscience et donc un début de changement de mentalité et de
postures,
est d’ailleurs ce que je cherche à partir des fonctions présidentielles,
donc
de FH puisque c’est lui qui les exerce. Je ne ressens pas chez les
candidats de
tous bords la nécessité qu’eux-mêmes, nous tous, notre pays fassions
examen de
conscience et inventaire de ce à quoi nous sommes parvenus. Ce qui est
très
loin, ou « en amont », de toute proposition de mesures ou de
programmes en quelque domaine que ce soit. La réponse aux évêques n’est
pas que
qui que ce soit leur dise ses valeurs et son projet : elle est de
réfléchir
et de faire réfléchir sur « le politique » et sur son application à
notre pays, hic et nunc. C’est implicitement aussi réfléchir sur les
instruments dont disposera l’élu suprême. Aujourd'hui et pour le futur
immédiat, qu'est-ce que l'Etat, qu'est-ce que la consultation, la
délibération, le consensus? La responsabilité de quoi et devant qui ?
Une élection présidentielle, ce n'est pas une hésitation du grand nombre
à la vitrine d'une apothicairerie : quelle potion choisir ? – Avec plaisir, je reçois les « notules »
du cher Olivier B., c’est toujours l’actualité, selon des valeurs… [2]
Prier…
la rédemption, notre sauvetage par le Christ et notre prise de conscience du
prix de ce sauvetage, payé par Dieu Lui-même, sont un combat. Paul indique
comment le livrer, et Jésus prophétise comment Lui-même s’y prend : l’accomplissement
des Ecritures à la lettre et l’itinéraire courageux, libre mais nécessaire. Voici que j’expulse les démons et je fais des
guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme. [3] Péremption du judaïsme ? ou bien
réaffirmation de Celui dont le Christ est l’envoyé ? après la Résurrection,
tout n’est plus que foi, la fréquentation du Temple est transformée, nous
sommes le Temple, et c’est en nous que Dieu fait visite et s’établit : vous
ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : « Béni
soit celui qui vient au nom du Seigneur ». Le refus de Dieu, de son Envoyé, a pour résultat la division et la
ruine, division entre les personnes, éparpillement, dissémination, et ruine de
nos monuments matériels, intellectuels, spirituels : toi qui tues les
prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu
rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et
vous n’avez pas voulu !Voici que votre Temple est abandonné à vous-mêmes. Alors, comment ? et quoi ? puisez
votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force. Evocation qui ne nous est plus « parlante »,
les réalités invisibles selon l’état actuel de nos sens (le Credo : créateur du
monde visible et invisible…) : car
nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les
dominateurs de ce monde de ténèbres, les principautés, les souverainetés, les
esprits du mal qui sont dans les régions célestes. Récapitulation imagée de ces
armes, beau thème d’une catéchèse pour des jeunes mais aussi d’une exhortation
à soi-même ou à des adultes, un peu trop engourdis dans le minimum. Le
ceinturon de la vérité… la cuirasse de la justice… le bouclier de la foi…
Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de
Dieu. Et puis toute la légitimité du
monachisme et d’une vie, même « dans le monde » qui soit principalement
de prière : en toute circonstance, que l’Esprit vous donne de prier et
de supplier :restez éveillés, soyez assidus à la supplication pour tous
les fidèles. Prier aussi pour moi… c’est
magnifique, ce don des Apôtres pour la pastorale, l’enseignement de la vie
spirituelle. Ce talent, autant inspiré que tout humain. Le pape François à son
avènement : priez pour moi…Et aussi, cette fréquente notation des évangiles : Jésus est son propre prophète. S'il y a à travers toute la vie terrestre du Christ, et singulièrement son ministère public, une dialectique donnée par la haine envers
Lui et le refus des autorités religieuses de son temps, il y a aussi
cet antagonisme à propos d'une royauté supposée temporelle : la peur de
la dynastie hérodienne, dont le final sera la comparution du
Jeudi-saint. à laquelle dont le père adoptif de Jésus et son cousin : Joseph et Jean-Baptiste, nous auront introduits.
[1]
- Le
26/10/2016 à 08:25, M. a écrit :
Veuillez,
s'il vous plaît, ne plus me transmettre vos courriels politiques.
De
plus une politique avec laquelle je suis en total désaccord : la quinquénat de
Mr Hollande aura été une catastrophe pour la France.
Donc
vous arrêtez.
Le 26/10/2016 à 17:33, Bertrand Fessard de Foucault a
écrit :
Cher Père,
je reviens sur notre échange de ce matin car je vous dois
quelques explications, puisque vous ne me connaissez que partiellement, quoique
sur le fond, et le fond qui nous est commun.
Je ne milite pas pour le Président sortant - dont effectivement
le bilan pour le pays et pour lui-même est catastrophique. Je milite pour qu'il
prenne conscience de sa responsabilité et rende des comptes, et s'il est
possible qu'il contribue à la prise de conscience nationale à laquelle
précisément nos évêques voudraient que nous nous attachions tous - le livret
paru le 14 octobre et actuellement en réimpression : retrouver le sens du
politique.
Ce que je vous ai adressé l'a été - dans la même forme
préservant l'anonymat de mes destinataires - à une cinquantaine d'évêques, de
supérieurs ou abbés de monastères.
Depuis l'élection de 2007, j'adresse fréquemment des suggestions
au secrétaire général de l'Elysée, toujours dans le sens de convictions qui (je
crois) nous sont communes cher Père, et visent au bien commun, et souvent à la
meilleure façon pour le président d'alors ou de maintenant, de s'en sortir et
de devenir vraiment grand et bénéfique. J'ai même souhaité de l'actuel un quart
d'heure tous les quinze jours ou tous les mois, seul à seul. Non seulement, ce
à quoi je tiens en orientation et initiatives politiques, économiques et
sociales, n'est pas fait, mais je n'ai pas non plus obtenu ces moments
périodiques.
Cet intérêt pour la politique de notre pays tient à mes études,
puis à mon parcours professionnel, certes, mais surtout à mon admiration pour
le général de Gaulle, depuis mes quinze ans - son "retour aux
affaires" en 1958 - et à l'avantage que nous aurions (je crois) à
actualiser et pratiquer son legs. J'ai été souvent publié en ce sens de 1972 à
1982 par le Monde, et
de 1972 à 1997 par la Croix. Pour l'heure, c'est de l'intervention
directe auprès du pouvoir mais qui n'a probablement le prestige de la forme :
les colonnes d'un grand journal, parfois à sa une.
Le document de la Conférence épiscopale et l'entretien accordé
par son président au
Monde daté du 13 dernier m'a vivement frappé et rendu très heureux : une
très grande avancée de nos évêques à la rencontre de celles et ceux que nous
devons évangéliser, et un texte qui n'a pas de précédent en littérature
politique, émanant du pouvoir et des oppositions, depuis très longtemps. Faute
qu'un diagnostic sur ce que nous vivons et sur les moyens de nous en sortir,
soit fait par d'autres, nos évêques s'en sont chargés. Je veux les relayer
autant que je le peux.
Ayant prêté mon exemplaire à un cousin normalien, athée,
octogénaire mais encore très actif en laboratoires universitaires d'une
discipline dont il est l'un des fondateurs en France : la psychologie
cognitive, je ne l'ai récupéré qu'hier et n'avais fait qu'en commencer la
lecture il y a huit jours. Je m'y remets à présent, transcrirai mes notations
et observations à mesure, et ferai également une façon d'accusé de réception à
nos évêques, à commencer par Mgr. Pontier, pour les remercier et les tenir au
courant des premiers accueils que j'entends.
Susciterez-vous quelque chose en paroisse, pour ce texte ?
Si - sans être ré-"abonné" à des envois qui vous ont
importuné - vous voulez exceptionnellement recevoir cette analyse et cette
synthèse, veuillez me le dire, je vous l'adresserai quand elle sera
"bouclée". Dans le cas contraire, je ne vous envoie rien.
Au moment de la renonciation de Benoît XVI, que j'avais aussitôt
considérée comme fondatrice, puis à l'ouverture du conclave, j'avais opiné à
plusieurs reprises auprès de ceux de nos évêques et cardinaux, dont j'ai les
coordonnées internet.
Pardonnez-moi, cher Père, l'encombrement ou l'inadéquation de
cet envoi-même s'il vous importune aussi.
Filialement et avec déférence.
Pour endiguer la délinquance,
Wauquiez offre la gratuité dans les trains à tous les policiers et gendarmes de
sa région…
…Il y aura donc dans chaque
gare 2 contrôles ? L’un pour les passagers et délinquants qui devront
montrer qu’ils ne sont pas armés ?
Un autre pour les policiers
qui montrer qu’ils le sont ?
Le 24/10/2016
4% des
Français sont satisfaits de Hollande, Soit 2,4 millions.
Reste à les inscrire tous pour
la primaire de gauche…
Le
25/10/2016
Avec le
crash à Malte, on apprend que la DGSI louerait ses avions au Luxembourg.
Et dans d’autres paradis
fiscaux ?
Le 26/10/2016
[3] - Paul aux Ephésiens VI 10 à 20 ; psaume CLIV ; évangile selon
saint Luc XIII 31 à 35
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