Du
cher J-R., en seconde à Saint-Nazaire, ce que je reçois [1].
Tandis que ma chère
femme donne son cours d’économie à management à Mehdi, élève
en terminale avec
temps partagé en éducation sportive et équipe de foot-ball :
il a commencé
le foot… à 3 ans. – Ces deux garçons, ma femme avec son
élève (sans compter ce qu'elle me donne depuis vingt ans en
économie boursière et en documentation) me donnent la
réalité, la vraie. « Hors sol », le dialogue
HOLLANDE-Jacques JULLIARD
[2]que
j’ai pratiqué il y
a quinze ans en auditeur libre à l’Ecole des hautes études
en sciences sociales,
boulevard Raspail : sur les gauches, les sociaux-démocrates.
JJ n’en
apercevant aucun parmi les candidats, FH répliquant à la
lecture de sa dernière
chronique du Figaro : je ne sais pas à
quelle gauche, vous
vous adressez, il y en a tellement… Mais
les « marqueurs » que rappelle JJ : laïcité, école, nation,
n’en
sont pas. La question est la démocratie, le social, l’homme,
la personne au
centre de l’économie et de la politique. Pour la
présidentielle, la question n’est
pas de savoir si FH a fait ou non une politique de gauche,
mais s’il a répondu
aux nécessités du pays et à l’espérance de ceux qui l’ont
élu. La réponse est
évidemment non, mais cela ne signifie pas qu’il soit,
certainement, plus
adéquat que les autres pour les cinq prochaines années. De
partout des
candidatures, des personnalités pas forcément antipathiques
(Bruno LE MAIRE),
mais aucun programme structuré, et en tout cas rien de ce à
quoi je tiens :
nationalisation du crédit, moratoire des dettes souveraines,
élection directe
du président de l’Union et prérogative de saisir les
citoyens européens par referendum,
planification souple à la française (version 1945-1985),
service militaire
obligatoire universel garçons et filles donné en exemple aux
autres Etats
membres, droit de vote aligné sur la majorité pénale, donc
avancé à 16 ans…
déjà les opinions de Marguerite, depuis 2012… etc… j’en
oublie certainement. Devenue
l’alibi de presque tous les politiques s’assurant qu’on les
préfèrera « dans
tous les cas de figure », Marine LE PEN est moins dangereuse
que NS :
celui-ci rest considéré comme présidentiable, comme
fréquentable, comme
respectable, il a les idées et pire encore de Marine, en
plus il est recéleur,
truqueur, sans aucune conscience de la légalité, de
l’honnêteté. Il les
appliquera en donnant les apparences du bon sens, de
l’assentiment populaire et
d’une légalité qu’il imposera : FH a donné désormais
l’habitude d’un
Parlement contraint en permanence, et NS nous a mithridatisé
en donnant cours
et respectabilité aux thèmes lepénistes (le discours de
Grenoble en Juillet
2010, relevé par Benoît XVI et Viviane REDING). –
Nobélisable, un Paul ROMER,
américain, chef des économistes de la Banque mondiale :
l’immigration est
un facteur de croissance. FH s’est lié dès le soir de sa
prise de fonction en
promettant à MERKEL de ratifier le pacte budgétaire, contre
lequel il était en
campagne (mais MOSCOVICI, son directeur après avoir été
celui de DSK… tournait
déjà autour du pot et parlait de protocole additionnel), et
il s’est enchaîné,
contre l’avis de la majorité des économistes en France,
refusant la croissance
par la demande publique : il y vient tardivement, le
« sauvetage »
d’Alstom, mais il
n’a pas été
conséquent pendant quatre ans et demi, n’a pas imposé à
JUNCKER au moins une
réflexion sur l’ensemble des politiques soi-disant
européennes : aucun
grand projet industriel européen, tout est malthusien, y
compris d’ailleurs la
diminution du nucléaire. – Réponse globale, la personnalité,
le parcours de Jean
XXIII et ses deux encycliques, lui dont nous fêtons la
mémoire aujourd’hui.
Prier…
Jésus si souvent invité à table et par les riches, quoique
Lévy, dit Matthieu
et Zachée, fortunés mais pas du gratin, l’aient aussi invité
à banqueter en
compagnie aussi de toute sa troupe : les disciples. Jésus
entrainant au
point qu’on l’interrompt pour l’inviter : pendant que Jésus parlait, un
pharisien l’invita pour
le repas de midi. Jésus entra chez lui et prit place [3].
Et tout de suite la querelle, ces invitations sont des
examens, des mises à l’épreuve.
Jésus à l’agression déguisée répond frontalement : vous
purifiez l’extérieur
de la coupe et du plat, mais à l’intérieur de vous-mêmes vous
êtes remplis de
cupidité et de méchanceté. Insensés ! celui qui a fait
l’extérieur n’a-t-il
pas fait aussi l’intérieur ? Donnez plutôt en aumône ce que
vous avez, et
alors tout sera pur pour vous. Même
réplique de Paul : ce qui a de la valeur, ce n’est pas
que l’on soit
circoncis ou non, mais c’est la foi qui agit par la charité. Comportement et vie
intérieure alors : je
trouve mon plaisir en tes volontés, oui, vraiment, je les
aime. Je tends les
mains vers tes volontés, je les aime, je médite sur tes
ordres… Je marcherai
librement, car je cherche tes préceptes.
[1]
- Je suis comme je peux l'actualité politique
américaine comme française.
Même si la plupart du temps je suis désespéré de voir que
la politique n'est plus
un métier de vocation mais un moyen de plus de gagner de
l'argent...
De
savoir que pendant
que la France agonise, les politiques ne pensent qu'à
détourner de l'argent, à
trouver des subterfuges pour payer moins d’impôts, changer
honteusement les
programmes scolaires, faire passer des lois qui ne vont
même plus dans
l’intérêt du peuple mais dans la fausse idée d'avoir bonne
conscience
d'avoir fait des réformes qui doivent êtres appréciés par
une France qui ne
fais que dire qu'elle ne veux pas de ces nouvelles lois et
de ces
réformes qui sont en grande majorités inutiles. Je suis
triste de voir que la
personne qui représente notre si beau pays est un genre
de guignol qui
est arrivé à ce poste par la magie... Quand je vois que
les réformes d'un homme
qui n'a jamais vécu parmi le peuple se "préoccupe" d'un
sois-disant
bien être, qui ne fais qu'à assassiner les industries et
l'artisanat européen.
Un grand merci à Monsieur Hollande de représenter aussi
mal son pays, merci à
Monsieur Juncker qui se charge si aimablement de nous de
nous détruire au nom
de nouvelles normes pour notre hygiène, merci à Madame
Merkel de donner
un si bon exemple aux pays européens en changeant de ses
décisions
démesurées du jour au lendemain. La politique actuelle me
désespère, vivement
que ça change.
[2]
- Le Monde, daté du 5 Octobre 2016, p. 9
[3]
- Paul aux Galates V 1 à 6 ; psaume CXIX ; évangile
selon saint
Luc XI 37 à 41
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