Prier…
consentir à la vie, c’est ne se soucier plus de ma forme physique, de mes
capacités à écrire ou pas, c’est certainement, à l’âge et dans la condition où
je me trouve me préparer à ce que l’on appelle la mort, appellation d’un moment
autant que d’un état, c’est éprouver une totale reconnaissance pour ce que l’on
a vécu jusques là. Alors, la projets et la suite sont encore plus objets
d’inspiration qu’auparavant. On sait bien que ce sont des propositions, ce qui
est encore plus gratifiant que des choix propres. J’en suis donc paisiblement
là, et – accidentellement – totalement ignorant du « programme » des
jours à venir : Strasbourg pour ma chère femme, notre trésor et moi à
Eurodisney… en principe, mon livre à démarrer la semaine prochaine, une fois
(enfin) toutes mes copies d’YNOV corrigées et rendues… puis cette décision
contre le Lyonnais, dénouant beaucoup dans notre vie ou au contraire accentuant
terriblement notre gêne financière. – Ici, le hall lumineux, cet hôpital que
j’ai moins pratiqué que le Val-de-Grâce, mais tout de même… et je m’en
approprie une partie des ambiances, et il y a aussi, les uniformes, la tenue
des lieux et des gens, le bel ensemble de l’armée. Puisse mes propositions
d’enseignement à Navale ou à Coët-Quidan être accueillies… ce serait bien.
Et
puis… Jésus, central et passage…moi,
je suis la Voie, la Vérité, la Vérité ;ersonne ne va vers le Père sans
passer par moi… tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que
le Père soit glorifié dans le Fils. Notre
pleine association au Christ : celui qui croit en moi fera les œuvres
que je fais. Il en fera même de plus grandes… et quelles œuvres ? les paroles que je vous dis, je ne les dis
pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres...Les patients en salles des pas perdus
sous verrière, charpentes en bois, ou en couloirs d’attente. Plutôt la
vieillesse, consultations externes centralisées, dit-on ici. Les jeunes, les
militares doivent être au lit, en chambre et dans les étages. Soigner tout le
monde malgré les états et les apparences. Les physionomies. Et j’apprends –
messagerie – à nouveau des morts dans ma promotion ou ce ;le de nos
redoublants. Il ne s’agit que de vie dans la mort. De même, Jésus n’évoque,
n’explicite la Trinité et la vie trinitaire que pour faire entrer l’homme, les
hommes, nous… dans celle-ci – réalité autant que théologie. Le concours de
l’homme, explicitement voulu puis institué par le Christ :
l’évangélisation, la Bonne Nouvelle, de relais en relais, à chaque génération,
et – ce à quoi excellente le cher et si préécieux Benoît XVI – la présentation
de ces pricnipaux relais, pas seulement en exemple de vie et de foi, mais en
« transmetteur » d’une parole et d’une réflexion sur cette Parole.
L’histoire des conciles et des définitions dogmatiques, chaque généraion pousse
à la roue. Paul y assiste : relais et contenu. Cet évangile, vous l’avez reçu ; c’est en lui que
vous tenez bon, c’est par lui que vous serez sauvé… Et que dit l’Evangile ? il fut mis au tombeau, il est ressuscité
le troisième jour conformément aux Ecritures, il est apparu à Piarre, puis aux
douze ; ensuite il est apparu à plus de cinq cente frères à la fois…
ensuite il est apparu à Jacques, puis à tous les Apôtres. Et en tout dernier
lieu, il est même apparu à l’avorton que je suis [1]. Apparition que Paul tient de même nature que
celles dont ont été gratifiés les autres Apôtres, quoiqu’ayant lieu avant l’Ascension,
tandis que le chemin de Damas, c’est après l’Ascension et même la Pentecôte. Un
témoin essentiel, l’évangélisateur décisif, et pourtant pas présent lors des
grands événements fondateurs de l’Eglise.
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