Luc, né à Antioche, est une
des principales gloires de cette ville. On sait peu de chose de ses premières
années ; on ignore même si, avant sa conversion, il était païen ou observait
la religion juive ; cette dernière opinion est la plus généralement adoptée.
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Luc selon le témoignage de saint Paul, à la fin de sa Lettre aux
Colossiens « Vous
avez la salutation de Luc, le médecin bien-aimé, et de Démas. »
(4, 14), était médecin. Personne n'a autant mérité que lui le titre de
« porteur de la Bonne Nouvelle de Jésus Sauveur » !
Son œuvre comporte deux parties reliées par Jérusalem : son Évangile
en est comme
l'ascension depuis Bethléem et Nazareth (l'évangile de l'Enfance), et le
témoignage des Actes
des Apôtres nous conduit de Jérusalem à Rome. Saint Luc nous a ainsi
laissé, avec saint Paul, la plus importante contribution personnelle au Nouveau
Testament : il est l'historien de l'Église naissante.
Ami et compagnon de saint Paul, avec Timothée il sera l'un des amis les
plus intimes de l'Apôtre des Nations, spécialement au cours des 2e et 3e
missions, à travers l'Asie mineure, la Grèce, la Méditerranée et enfin Rome.
Saint Luc, en communion étroite avec le témoignage des Apôtres et de
l'Église de Jérusalem, se fera, selon l'expression de Dante, « le chantre de la mansuétude du Christ »
! Dans la personne et le visage de Jésus le Sauveur, Luc met d'abord en relief,
avec une très vive sensibilité, l'amour qui est tendresse et miséricorde.
C'est dans son évangile qu'on trouve les récits les plus forts : de l'Agonie de Jésus au
Jardin des oliviers, de l'accueil sans limites à tous les pécheurs, à tous les malades d'où qu'ils viennent. On
y trouve les paraboles du publicain et du bon Samaritain et le témoignage du
bandit qui meurt dans la paix, en croix près de Jésus. Les femmes, dans l'œuvre
de saint Luc, ont une place considérable qui correspond parfaitement aux
attitudes du Seigneur : l'accueil de la pécheresse, l'hospitalité de Marthe et
l'écoute de Marie à Béthanie, les veuves de Naïm et du Temple…et surtout la
place faite à Marie, Mère de Jésus. Luc nous en a laissé la plus belle Icône en
témoignant : « Quant à Marie, elle conservait
avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur. » (Luc 2,19)
Qui n'a entendu parler des Vierges peintes par saint Luc ? D'après une
tradition, il aurait obtenu de Marie la grâce de faire son portrait, et la
divine Mère aurait consenti à poser devant lui ; le travail terminé, la Sainte
Vierge l'aurait béni en disant : « Ma grâce sera toujours avec cette image. » Les Madones de
saint Luc sont vénérées en plusieurs lieux.
Les Actes s'achevant brutalement, sans que l'on sache ce qu'il advint
de saint Paul toujours détenu à Rome, le lecteur en conclut que saint Luc
mourut avant lui. Cependant, Selon Épiphane (Haer. 51), à la mort de Paul, Luc
serait revenu évangéliser en Macédoine. Vivant une vie de moine, il serait mort
à l'âge de 84 ans.
Selon d'autres sources, il aurait connu le martyre (crucifiement). Au
IVe siècle, sa dépouille aurait été transférée de Patras à l'église des Apôtres
de Constantinople, ce qui donna lieu à la dispersion et la vénération de
nombreuses reliques du saint (comme celle de sa tête emportée par saint
Grégoire jusqu'à Rome) ; en outre, plusieurs icônes de la Vierge étaient
considérées comme ayant été peintes par saint Luc, car à sa pratique des
langues, du droit et de la médecine il aurait ajouté celle de la peinture.
Les peintres et les médecins le regardent comme leur patron.
Luc est symbolisé par le taureau, animal de sacrifice, parce que son
évangile commence par l'évocation d'un prêtre sacrificateur desservant le
Temple de Jérusalem : Zacharie, le père de Jean-Baptiste.
Pour
un approfondissement :
>>> Livre des Actes des Apôtres
>>> Évangile selon saint Luc
Sources principales : lejourduseigneur.com ; wikipédia.org (« Rév. x gpm
»).
>>> Livre des Actes des Apôtres
>>> Évangile selon saint Luc
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