samedi 24 octobre 2015

laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier... peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir - textes du jour

Samedi 24 Octobre 2015

Ces matins où l’éveil n’est qu’au vertige de la solitude. Celle qui est mon vêtement et l’apparence du monde, celle que j’expérimente des autres tant les détresses, les impuissances sont évidentes. Ma chère femme, les siens, les miens, nos familles même quand ici il y a du chant ou de la couleur (les images de Kirghizie rapportées par Geoffroy et Blandine…) et là tant de courage (Sylvie, mon cher aîné), et qu’il y a si simplement mais avec un tact qui atteint le cœur : les éléments de petit déjeuner avant-hier que pose ma femme sur cette table, la ponctualité de notre fille rapportant le « domino » nouvelle installé et me délivrant de ces heures de bataille pour que fonctionne ma messagerie… et ces rencontres d’hier sur lesquelles je reviens, en action de grâces après cette prière de ces heures depuis mon éveil, le chapelet repris dans le vide et pourtant offert, entrée dans l’église intérieure, avec les saints mémorisés ce jour, jour qui se lève et m’appelle à tout commencer comme si tout devait réussir. – Appel et constat que je reçois de Mauritanie [1]et transmets aussitôt à l’Elysée [2]. Je reçois des appels analogues du Congo-Brazzaville, je crois bien que les trois-quarts de la planète en sont là.
Au Seigneur, le monde et sa richesse, la terre et tous ses habitants ! C’est lui qui l’a fondée sur les mers et la garde inébranlable sur les flots. Qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir dans le lieu saint ? Idéalement et naturellement : l’homme au cœur pur, aux mains innocentes, qui ne livre pas son âme aux idoles. Il obtient, du Seigneur, la bénédiction, et de Dieu son Sauveur, la justice. Devenir cet homme, celui que porta Dieu en projet et en volonté quand Il me créa, quand Il nous crée, nous recrée et nous appelle, cet homme, cette femme conscients de Lui et que sont nos enfants : notre Marguerite, ses petits cousins Léna et Léon…. Je n’aime guère cette théologie paulinienne si partielle du corps, lieu du péché. Il n’est que celui de nos limites et de nos incertitudes, mais il recèle et manifeste souvent, dans nos joies, nos étreintes, nos sourires donnés les uns aux autres, nos reconnaissances de la beauté et de l’harmonie-même ici-bas, et il est l’objet de la promesse décisive : celle de la Résurrection. J’accepte cependant l’affirmation et le raisonnement de Paul : mais si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché, mais l’Esprit vous fait vivre puisque vous êtes devenus des justes. [3] Mais pour les creuser et approfondir. De même qu’un Christ rendu parfait par la souffrance ou ressuscité comme du dehors, l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts… les expressions du mystère et de la geste divine quand le Fils s’est incarné me paraissent insuffisantes, sinon maladroites : veuille l’Apôtre des Gentils me pardonner et recevoir mon souhait que m’asseyant en prière et en pensée à ses côtés dans son époque, et selon son intense et immense parcours depuis la route vers Damas, pour l’amener à la nôtre, souffrante, distraite mais pourtant tellement disponible et demanderesse : je le ressens de plus en plus… souhait d’avancer ensemble dans la connaissance et la « pratique » du Dieu qui nous veut et qui nous habite. Communauté de destin depuis la chute originelle : si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous. Autant je sais combien j’ai à me convertir à l’amour total et oublieux de moi-même, à l’attention à autrui, et même à l’intelligence de que j’ai à faire de tout mon cœur et de toutes mes forces, autant je crois que les autres, ma femme, notre fille, les nôtres et celles et ceux que nous rencontrons, que je rencontrais hier, sont déjà en conversion par la pureté et le dénuement de leur attitude « devant » la vie. C’est bien la supplication du vigneron à son aître pour que le figuier, apparemment stérile ait encore une chance… ce figuier, hier aussi, que nous voyions pousser d’un angle de murs depuis le macadam…  Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol … Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas. Exacte parabole de ma vie, du regard de beaucoup sur moi, si décevant, et chez nous, ces trois figuiers que j’ai laissé étrangler par les ronces et d’autres arbrisseaux mais qui ne demandent qu’à…
Bertrand, à Orange dans la maison rouge de la place Kléber… sa compétence relativement à celle de ses collègues et une autorité naturelle… mais le dehors rapeux, la fatigue d’avoir à expliquer et faire comprendre, vg. à moi, comment paramétrer le « domino » et le reconnaître, ses propres tâtons, son appréciation de l’obsolescence et de la clé 3G et de mon ordinateur portable, peut-être la mienne aussi, le visage lourd tandis qu’il était aigu, presque impérieux, assuré et – je crois bien – inexpressif à mes trente-quarante ans. Puis la glace se rompt, il dit avoir d’autres lieux et sujets de travail. Il me marque d’une vérité que je pressens, qui est dense. Dans cette machine à clients et à plaignants, il n’est pas mécanique. C’est là qu’à ma demande, un crayon (vert) m’est prêté car dehors autour de la statue que les Allemands déboulonnèrent peut-être en 1870 et en 1940 (à vérifier), c’est la manif. pour plusieurs à la fois, chapeau orange, façon ville, ou noir à ruban rougeâtre, c’est du brouhaha, il y a parfois… un drapeau breton… il y a aura un drapeau vert-blanc-noir à trois étoiles rouges… beaucoup de petites pancartes sur papier ou carton… [4] je me renseigne… une jolie fille, Marine, aux yeux mieux que bleu-verts : clairs, front intelligent, elle distribue un journal ronéotypé, gratuit, que je prends, une nouvelle édition sera faite cette nuit. Rassemblement quadriennal des MJC, protestations libertaires et de confiance dans une génération précise : 15-25 ans. A peine plus loin, un quadragénaire, glabre mais bronzé, viril et au regard de bonté, un encadrant de MJC, Stéphane (je lui apprends le premier martyre, il n’en savait rien). Il m’explique… à elle, puis à lui, je dis le possible d’aujourd’hui, donc le passé, ils sont sans référence, paisibles : implicitement et ici, cependant MALRAUX, son nom pour la médiathèque, magnifique plus tard avec ses éclairements comme tout le long de l’Ill et des bassins de l’ancien port, MALRAUX, les maisons des jeunes et de la culture, cela partirait donc de lui … Mai 68, la piscine d’Antony, de part et d’autre : MISSOFFE et COHN-BENDIT, la fille du premier, ministre du général de GAULLE maîtresse du second et à l’insu de son père, puis les étages ou bâtiments des filles dont les garçons réclament l’accès libre… le boulevard Saint-Michel et DG mis dehors par GP et la droite se constituant alors : le printemps de 1969, enterrement d’une certaine République sans droite ni gauche, ou celles-ci tellement contenues… Novembre-Décembre 1995, aussi…. Je suis allé rendre le crayon vert, mes aimées sortant de la FNAC m’ont rejoint. Allant vers les quais de l’Ill, la cathédrale et sa présence si chaleureuse et parlante laissée à toute l’Histoire jusqu’à notre prochain moment autour d’elle et en elle, nous sommes arrêtés par deux chiens jumeaux, dormant sans attache. Présentation, le maître de ce petit territoire sur trottoir, ancien chaudronnier-ferronnier, vivant sous une yourte qu’il s’est faite plutôt en plastique, visage magnifique, nous présente donc Alca, puis la fille Mini-Alca et surtout, prise de dessous son chandail, lové en hamac à hauteur de sa ceinture : Arsène, jeune rate qu’il a sauvée. Sa maison, c’est moi. Amputée d’une patte, la queue arrachée par des rats sauvages dont il l’a tirée in extrêmis. Ses récits de vétérinaire, de sauvetages, de morts et de recueillements de toute une famille successivement : ses chiens. Il esst heureux quand je lui promets les photos, il est « là » toutes les fins d’après-midi. Papiers d’identité, en règle, contrôlé parfois, ils font ce qu’ils font comme s’ils n’avaient pas autre chose à faire. Il semble n’avoir besoin de rien. De personne ? son passé ? des enfants, une femme ? saurons-nous ? Nous avons dû nous séparer.
Les mots d’hier, Fabrice et Arsène : sa maison, c’est moi… un des articles de la feuille donnée par Marine, imprimée par Jets d’encre pour la Confédération des MJC de France, belle appropriation et reviviscence d’une institution publique : ce n’est pas parce qu’on est président qu’on a rien à dire. Entretien bref avec un Patrick PRELLE, mais aphorisme bien applicable à …


[1] - Bonjour 
Cher ami ,
Ces derniers temps ,les vols ,cambriolages  ,viols se seraient multipliés  dans les quartiers populaires de Nouakchott.En tout cas dans médias .
Personnellement ,je n'ai pas l'habitude de prêter attention à ces choses qui relèvent de l'insécurité.Il y a quelque chose en moi qui m empêche d'y croire . 
Je sais aussi que les médias vendent le sensationnel et parfois l inventent. 
Je sais que MOAA  et ses services  veulent distraire de leurs sévices et souffrances qu'ils nous infligent par d'autres souffrances plus fortes attribuées à autrui. 
La rumeur publique et la rue attribuent souvent ces actes à Biram et ses milices.
La même rumeur attribué de plus en plus <>   << le Maroc pourrait être de la partie voilà ce qui se dit - mais ne s'écrit pas encore- de plus en plus ici.
Cette fois ci , le cas est authentique  et c'est grave
Deux adolescentes  maures ont été kidnappées par des inconnus Une serviette imbibée d'une matière anesthésiante  à été jetée sur l'une d'elle dans la rue   - pour l'autre je ne sais pas - et embarquée dans une voiture Elles ont été volées ,torturées. L'une d'elle qui a été assassinée !
La deuxième a été jetée ,considérée morte et a pu être sauvée par des camions qui chargeaient le coquillage hors de la ville.Sur son corps une signature à l'aide d'une lame de couteau : BIRAM et IRA 
Suite à ce drame vieux de 3 ou 4 ,j j'ai eu ce jour 2  visites  séparées d'un chef de tribu et homme traditionnellement proche des  milieux nationalistes arabes et qui mont demande < gentiment  de porter un message à mes amis français pour leur dire de leur coller la paix >> et cesser de vouloir faire ici  un deuxième Rowanda ! 
Je leur ai répondu << votre président est votre meilleur émissaire naturel. Il est ami de la France officielle et il est votre président ,moi je suis l'ami d'une France de valeurs morales et d'humanité  de celle qui vous a sauvée par ses Jaguar  Moi ,collez moi la paix Je n'accepte d'être l'ambassadeur de personne . >>
J'ai eu après un appel d'un anonyme qui dit la même chose mais sous un ton menaçant pour moi ,pour Biram et pour la France Il n'a pas voulu décliner son identité. 
J'ai répondu en disant ceci 
<
Pour la France,elle a pignon sur rue ,membre du conseil de sécurité et puissance nucléaire Vous serez honorés en vous mesurant à elle Quant à moi ,je suis sensible à tout sauf la Peur !Je ne la connais pas .>> 
Et c'est vrai en plus !
Je sais que tout cela n'est pas important Mais j'ai tenu pour ,"on ne sait jamais ,"vous en faire part.  Vous seul !
Car ces << rien du tout prennent de l'ampleur des lors qu'on en parle ,comme tout ce qui touche de près ou de loin au terrorisme >> 
On aurait pu tuer  le terrorisme dans l'œuf si les médias n'avaient pas ... Et les américains ... 
Cordialement 

[2] - Tandis que le Président revient de Grèce, retrouve Moirans et l'Aquitaine, le Béarn et nos morts et nos émeutes, que Premier ministre et ministres vont et viennent, serrant les mains aux membres des forces de l'ordre... qu'en trois ans ni le déficit budgétaire, malgré tout ce qui est "refilé" aux collectivités locales (les politiques de "débudgétisation" de la Quatrième République de comptes à comptes) ni le chômage (malgré toutes les ingéniosités des radiations) n'ont diminué au contraire, et que c'est maintenant la fête et la symbolique du Mali... heureuse sans doute, méritée certes, mais horriblement précaire et partielle,
voici ce que je reçois d'un ami désespérant de nous, et pourtant attendant de nous : la Mauritanie actuelle, en coupe réglée et imprévisible depuis le coup militaire dont la caution, l'été de 2008, nous a été achetée (Claude Guéant en correctionnelle).
Tout peut changer chez nous et dans tous les espaces physiques et mentaux qui nous sont proches ou qui sont nôtres, si une conversion se produit, une confiance dans les qualités et la vérité des Français. Le sursaut n'est pas à attendre d'eux, mais du Président. C'est sa conversion à une politique et à une posture : l'Etat et la démocratie, qui feront les élections, la reprise économique et notre capacité à accueillir les autres et à diminuer les inégalités, les bric et broc de nos institutions, de nos équipements et de la vie concrète du pays.
Bonne journée, chers amis, Monsieur le Secrétaire général, chère Hélène.

[3] - Paul aux Romains VIII 1 à 11 ; psaume XXIV ; évangile selon saint Luc XIII 1 à 9

[4] -  Peut-on instituer des débats de société réguliers dans les MJC ??? et dans les CSC ???
C’est en pratiquant qu’on apprend l’engagement.
Permettez aux jeunes d’expérimenter, le territoire des choses dans cet espace
Les jeunes ont trouvé une voix.
Par-delà les frontières, une politique jeunesse ambitieuse, donnera aux jeunes l’espoir, et l’envie de faire que leurs aînés ainsi que les moyens de l’indépendance pour les contredire.
Rendez-vous place du jeune.
L’ignorance amène la peur. Osons faire l’humanité ensemble.
MJC, mettez-nous en valeur.
Toutes les couleurs sont belles, formons un arc-en-ciel.
L’engagement de chacun, informez, formez et… valorisez.




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