Ces matins où
l’éveil n’est qu’au vertige de la solitude. Celle qui est mon vêtement et l’apparence
du monde, celle que j’expérimente des autres tant les détresses, les
impuissances sont évidentes. Ma chère femme, les siens, les miens, nos familles
même quand ici il y a du chant ou de la couleur (les images de Kirghizie
rapportées par Geoffroy et Blandine…) et là tant de courage (Sylvie, mon cher aîné),
et qu’il y a si simplement mais avec un tact qui atteint le cœur : les
éléments de petit déjeuner avant-hier que pose ma femme sur cette table, la
ponctualité de notre fille rapportant le « domino » nouvelle installé
et me délivrant de ces heures de bataille pour que fonctionne ma messagerie… et
ces rencontres d’hier sur lesquelles je reviens, en action de grâces après
cette prière de ces heures depuis mon éveil, le chapelet repris dans le vide et
pourtant offert, entrée dans l’église intérieure, avec les saints mémorisés ce
jour, jour qui se lève et m’appelle à tout commencer comme si tout devait
réussir. – Appel et constat que je reçois de Mauritanie [1]et transmets aussitôt à
l’Elysée [2]. Je reçois des appels
analogues du Congo-Brazzaville, je crois bien que les trois-quarts de la
planète en sont là.
Au Seigneur, le monde et sa richesse, la terre et tous
ses habitants ! C’est lui qui l’a fondée sur les mers et la garde
inébranlable sur les flots. Qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir
dans le lieu saint ? Idéalement et
naturellement : l’homme au cœur pur, aux mains innocentes, qui ne
livre pas son âme aux idoles. Il obtient, du Seigneur, la bénédiction, et de
Dieu son Sauveur, la justice. Devenir cet
homme, celui que porta Dieu en projet et en volonté quand Il me créa, quand Il
nous crée, nous recrée et nous appelle, cet homme, cette femme conscients de
Lui et que sont nos enfants : notre Marguerite, ses petits cousins Léna et
Léon…. Je n’aime guère cette théologie paulinienne si partielle du corps, lieu
du péché. Il n’est que celui de nos limites et de nos incertitudes, mais il
recèle et manifeste souvent, dans nos joies, nos étreintes, nos sourires donnés
les uns aux autres, nos reconnaissances de la beauté et de l’harmonie-même
ici-bas, et il est l’objet de la promesse décisive : celle de la
Résurrection. J’accepte cependant l’affirmation et le raisonnement de Paul :
mais si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la
mort à cause du péché, mais l’Esprit vous fait vivre puisque vous êtes devenus
des justes. [3] Mais pour les creuser et approfondir. De même
qu’un Christ rendu parfait par la souffrance ou ressuscité comme du dehors, l’Esprit
de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts… les expressions du mystère et de la geste divine quand le Fils s’est
incarné me paraissent insuffisantes, sinon maladroites : veuille l’Apôtre
des Gentils me pardonner et recevoir mon souhait que m’asseyant en prière et en
pensée à ses côtés dans son époque, et selon son intense et immense parcours
depuis la route vers Damas, pour l’amener à la nôtre, souffrante, distraite
mais pourtant tellement disponible et demanderesse : je le ressens de plus
en plus… souhait d’avancer ensemble dans la connaissance et la « pratique »
du Dieu qui nous veut et qui nous habite. Communauté de destin depuis la chute
originelle : si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous. Autant je sais combien j’ai à me convertir à
l’amour total et oublieux de moi-même, à l’attention à autrui, et même à l’intelligence
de que j’ai à faire de tout mon cœur et de toutes mes forces, autant je crois
que les autres, ma femme, notre fille, les nôtres et celles et ceux que nous
rencontrons, que je rencontrais hier, sont déjà en conversion par la pureté et
le dénuement de leur attitude « devant » la vie. C’est bien la
supplication du vigneron à son aître pour que le figuier, apparemment stérile
ait encore une chance… ce figuier, hier aussi, que nous voyions pousser d’un
angle de murs depuis le macadam… Voilà
trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas.
Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol … Maître, laisse-le encore cette
année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être
donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas. Exacte parabole de ma vie, du regard de beaucoup sur moi, si décevant,
et chez nous, ces trois figuiers que j’ai laissé étrangler par les ronces et d’autres
arbrisseaux mais qui ne demandent qu’à…
Bertrand, à Orange dans la
maison rouge de la place Kléber… sa compétence relativement à celle de ses
collègues et une autorité naturelle… mais le dehors rapeux, la fatigue d’avoir
à expliquer et faire comprendre, vg. à moi, comment paramétrer le « domino »
et le reconnaître, ses propres tâtons, son appréciation de l’obsolescence et de
la clé 3G et de mon ordinateur portable, peut-être la mienne aussi, le visage
lourd tandis qu’il était aigu, presque impérieux, assuré et – je crois bien –
inexpressif à mes trente-quarante ans. Puis la glace se rompt, il dit avoir d’autres
lieux et sujets de travail. Il me marque d’une vérité que je pressens, qui est
dense. Dans cette machine à clients et à plaignants, il n’est pas mécanique. C’est
là qu’à ma demande, un crayon (vert) m’est prêté car dehors autour de la statue
que les Allemands déboulonnèrent peut-être en 1870 et en 1940 (à vérifier), c’est
la manif. pour plusieurs à la fois, chapeau orange, façon ville, ou noir à
ruban rougeâtre, c’est du brouhaha, il y a parfois… un drapeau breton… il y a aura
un drapeau vert-blanc-noir à trois étoiles rouges… beaucoup de petites
pancartes sur papier ou carton… [4] je me renseigne… une
jolie fille, Marine, aux yeux mieux que bleu-verts : clairs, front
intelligent, elle distribue un journal ronéotypé, gratuit, que je prends, une
nouvelle édition sera faite cette nuit. Rassemblement quadriennal des MJC,
protestations libertaires et de confiance dans une génération précise :
15-25 ans. A peine plus loin, un quadragénaire, glabre mais bronzé, viril et au
regard de bonté, un encadrant de MJC, Stéphane (je lui apprends le premier
martyre, il n’en savait rien). Il m’explique… à elle, puis à lui, je dis le
possible d’aujourd’hui, donc le passé, ils sont sans référence, paisibles :
implicitement et ici, cependant MALRAUX, son nom pour la médiathèque, magnifique
plus tard avec ses éclairements comme tout le long de l’Ill et des bassins de l’ancien
port, MALRAUX, les maisons des jeunes et de la culture, cela partirait donc de
lui … Mai 68, la piscine d’Antony, de part et d’autre : MISSOFFE et
COHN-BENDIT, la fille du premier, ministre du général de GAULLE maîtresse du
second et à l’insu de son père, puis les étages ou bâtiments des filles dont
les garçons réclament l’accès libre… le boulevard Saint-Michel et DG mis dehors
par GP et la droite se constituant alors : le printemps de 1969,
enterrement d’une certaine République sans droite ni gauche, ou celles-ci
tellement contenues… Novembre-Décembre 1995, aussi…. Je suis allé rendre le
crayon vert, mes aimées sortant de la FNAC m’ont rejoint. Allant vers les quais
de l’Ill, la cathédrale et sa présence si chaleureuse et parlante laissée à toute
l’Histoire jusqu’à notre prochain moment autour d’elle et en elle, nous sommes
arrêtés par deux chiens jumeaux, dormant sans attache. Présentation, le maître
de ce petit territoire sur trottoir, ancien chaudronnier-ferronnier, vivant
sous une yourte qu’il s’est faite plutôt en plastique, visage magnifique, nous
présente donc Alca, puis la fille Mini-Alca et surtout, prise de dessous son
chandail, lové en hamac à hauteur de sa ceinture : Arsène, jeune rate qu’il
a sauvée. Sa maison, c’est moi. Amputée d’une patte, la queue arrachée par des
rats sauvages dont il l’a tirée in extrêmis. Ses récits de vétérinaire, de
sauvetages, de morts et de recueillements de toute une famille successivement :
ses chiens. Il esst heureux quand je lui promets les photos, il est « là »
toutes les fins d’après-midi. Papiers d’identité, en règle, contrôlé parfois,
ils font ce qu’ils font comme s’ils n’avaient pas autre chose à faire. Il
semble n’avoir besoin de rien. De personne ? son passé ? des enfants,
une femme ? saurons-nous ? Nous avons dû nous séparer.
Les mots d’hier,
Fabrice et Arsène : sa
maison, c’est moi… un des articles de la
feuille donnée par Marine, imprimée par Jets d’encre pour la Confédération des MJC de France, belle appropriation et
reviviscence d’une institution publique : ce n’est pas parce qu’on est
président qu’on a rien à dire. Entretien bref avec un Patrick PRELLE, mais
aphorisme bien applicable à …
[1] - Bonjour
Cher ami ,
Ces derniers temps ,les vols
,cambriolages ,viols se seraient multipliés dans les quartiers
populaires de Nouakchott.En tout cas dans médias .
Personnellement ,je n'ai pas
l'habitude de prêter attention à ces choses qui relèvent de l'insécurité.Il y a
quelque chose en moi qui m empêche d'y croire .
Je sais aussi que les
médias vendent le sensationnel et parfois l inventent.
Je sais que MOAA et
ses services veulent distraire de leurs sévices et souffrances qu'ils
nous infligent par d'autres souffrances plus fortes attribuées à
autrui.
La rumeur publique et la rue
attribuent souvent ces actes à Biram et ses milices.
La même rumeur attribué de
plus en plus <> <<
le Maroc pourrait être de la partie voilà ce qui se dit - mais ne s'écrit pas
encore- de plus en plus ici.
Cette fois ci , le cas est
authentique et c'est grave
Deux adolescentes
maures ont été kidnappées par des inconnus Une serviette imbibée
d'une matière anesthésiante à été jetée sur l'une d'elle dans
la rue - pour l'autre je ne sais pas - et embarquée dans une
voiture Elles ont été volées ,torturées. L'une d'elle qui a été assassinée !
La deuxième a été jetée
,considérée morte et a pu être sauvée par des camions qui chargeaient le
coquillage hors de la ville.Sur son corps une signature à l'aide d'une
lame de couteau : BIRAM et IRA
Suite à ce drame vieux de 3 ou
4 ,j j'ai eu ce jour 2 visites séparées d'un chef de
tribu et homme traditionnellement proche des milieux nationalistes
arabes et qui mont demande < gentiment de porter un message à mes amis
français pour leur dire de leur coller la paix >> et cesser de vouloir
faire ici un deuxième Rowanda !
Je leur ai répondu
<< votre président est votre meilleur émissaire naturel. Il est ami
de la France officielle et il est votre président ,moi je suis l'ami d'une
France de valeurs morales et d'humanité de celle qui vous a sauvée par
ses Jaguar Moi ,collez moi la paix Je n'accepte d'être l'ambassadeur
de personne . >>
J'ai eu après un appel d'un
anonyme qui dit la même chose mais sous un ton menaçant pour moi ,pour Biram
et pour la France Il n'a pas voulu décliner son identité.
J'ai répondu en disant
ceci
<
Pour la France,elle a pignon
sur rue ,membre du conseil de sécurité et puissance nucléaire Vous serez
honorés en vous mesurant à elle Quant à moi ,je suis sensible à tout sauf la
Peur !Je ne la connais pas .>>
Et c'est vrai en plus !
Je sais que tout cela n'est
pas important Mais j'ai tenu pour ,"on ne sait jamais ,"vous en faire
part. Vous seul !
Car ces << rien du tout
prennent de l'ampleur des lors qu'on en parle ,comme tout ce qui touche de près
ou de loin au terrorisme >>
On aurait pu tuer le
terrorisme dans l'œuf si les médias n'avaient pas ... Et les américains
...
Cordialement
[2] - Tandis que le Président revient de Grèce,
retrouve Moirans et l'Aquitaine, le Béarn et nos morts et nos émeutes, que
Premier ministre et ministres vont et viennent, serrant les mains aux membres
des forces de l'ordre... qu'en trois ans ni le déficit budgétaire, malgré tout
ce qui est "refilé" aux collectivités locales (les politiques de
"débudgétisation" de la Quatrième République de comptes à comptes) ni
le chômage (malgré toutes les ingéniosités des radiations) n'ont diminué au
contraire, et que c'est maintenant la fête et la symbolique du Mali... heureuse
sans doute, méritée certes, mais horriblement précaire et partielle,
voici ce que je reçois d'un ami désespérant de nous, et pourtant attendant de nous : la Mauritanie actuelle, en coupe réglée et imprévisible depuis le coup militaire dont la caution, l'été de 2008, nous a été achetée (Claude Guéant en correctionnelle).
Tout peut changer chez nous et dans tous les espaces physiques et mentaux qui nous sont proches ou qui sont nôtres, si une conversion se produit, une confiance dans les qualités et la vérité des Français. Le sursaut n'est pas à attendre d'eux, mais du Président. C'est sa conversion à une politique et à une posture : l'Etat et la démocratie, qui feront les élections, la reprise économique et notre capacité à accueillir les autres et à diminuer les inégalités, les bric et broc de nos institutions, de nos équipements et de la vie concrète du pays.
Bonne journée, chers amis, Monsieur le Secrétaire général, chère Hélène.
voici ce que je reçois d'un ami désespérant de nous, et pourtant attendant de nous : la Mauritanie actuelle, en coupe réglée et imprévisible depuis le coup militaire dont la caution, l'été de 2008, nous a été achetée (Claude Guéant en correctionnelle).
Tout peut changer chez nous et dans tous les espaces physiques et mentaux qui nous sont proches ou qui sont nôtres, si une conversion se produit, une confiance dans les qualités et la vérité des Français. Le sursaut n'est pas à attendre d'eux, mais du Président. C'est sa conversion à une politique et à une posture : l'Etat et la démocratie, qui feront les élections, la reprise économique et notre capacité à accueillir les autres et à diminuer les inégalités, les bric et broc de nos institutions, de nos équipements et de la vie concrète du pays.
Bonne journée, chers amis, Monsieur le Secrétaire général, chère Hélène.
[3] - Paul aux Romains VIII 1 à 11 ; psaume XXIV ; évangile selon
saint Luc XIII 1 à 9
C’est en pratiquant qu’on apprend l’engagement.
Permettez aux jeunes d’expérimenter, le territoire des
choses dans cet espace
Les jeunes ont trouvé une voix.
Par-delà les frontières, une politique jeunesse
ambitieuse, donnera aux jeunes l’espoir, et l’envie de faire que leurs aînés
ainsi que les moyens de l’indépendance pour les contredire.
Rendez-vous place du jeune.
L’ignorance amène la peur. Osons faire l’humanité
ensemble.
MJC, mettez-nous en valeur.
Toutes les couleurs sont belles, formons un
arc-en-ciel.
L’engagement de chacun, informez, formez et…
valorisez.
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