Vendredi 23 Octobre 2015
Prier…[1]
je suis à toi :
sauve-moi, car je cherche tes préceptes…. Ce qui est à ma
portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir. Exceptionnelle perspicacité
psychologique de Paul, sur notre relation à nous-même dont
seule la foi nous sauve ou plutôt que seul Dieu peut
harmoniser. Mais théologie de la chair qui dans le texte est
incomplète. Affirmation de Marguerite, avant-hier, à notre
mort, l’âme seulement. Elle n’articule ni au-delà ni vie
éternelle, mais reste et restera seule l’âme, pas le corps.
J’essaie de lui dire : la résurrection de la chair, la
résurrection des morts. Elle refuse. C’est la pierre de touche
de nos vies et de notre foi, elle y viendra. Grecs de la Pny
en étaient là, les agnostiques y sont pour la plupart. Elle y
viendra sans que j'ai à dire ou discourir. Il n'y a pas
longtemps que le "sujet" de la mort a commencé de m'occuper.
Le Royaume, la proximité et la présence du Christ, et qu'en
déduire pour ma vie ? furent mes questions et constats. Pour
deux raisons : les textes évangéliques sont particulièrement
clairs et précis, la Résurrection de Jésus est l’essentiel,
non d’une révélation, mais de l’Histoire. C’est un contenu,
c’est un événement, c’est l’EVENEMENT. Qui donc me délivrera de ce corps
qui m’entraine à la mort ? Non, la culture de nos
corps est notre appréhension de la grâce et de la rédemption.
Le péché par le corps ? non ! le péché par notre liberté et
notre volonté de nous passer de Dieu ou de Le supplanter.
Parcours de chacun, discussion toujours insoluble en logique :
la liberté et la grâce, mais que clôt et rend inutile la
sollicitude-même de Dieu et une logique englobante et
supérieure, la Création à l’image, à la ressemblance de Dieu,
et ainsi au plus profond de moi-même, je prends plaisir à
la loi de Dieu. … Le
psalmiste nous inspire : que vienne à moi ta tendresse,
et je vivrai : ta loi fait mon plaisir. Jamais je n’oublierai
tes préceptes : par eux tu me fais vivre. La psychologie divine…
notre éducation quotidienne, cette façon de nous reprendre et
nous accueillir, nous le peuple des désespérés plus encore que
celui des repus, des distraits, des contents. Et le Christ,
son appel au discernement dont nous sommes dotés par nature,
mais que nous n’exerçons par encombrement de nous-mêmes, notre
éloignement de tout agenouillement, de toute prière. Vous
savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel, mais ce
moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ?
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