Prier… j’abrège, ne « faisant » que le mouvement, et revenant
ce soir aux textes et à l’ouverture du rosaire, cf Sophie L.
mais aussi la « causerie »
à Notre-Dame-de-Fatima dimanche. – Prier… le « mois du
rosaire »
parfaitement ouvert par l’enseignement du Notre
Père et par le Magnificat. Toutes les prières
composées ensuite par
nos grands saints et prédécesseurs, par nos spirituels et nous
tous fervents ou
inspirés soudainement, sont sans doute « bien », mais elles ne
sont
rien à côté de ces deux textes auxquels évidemment ajouter la
confection d’Eglise
(en savoir l’histoire) : le Je vous salue, Marie ! commencé par l’archange
Gabriel. Il est
vrai que Prions en Eglise donne des
textes différents d’Evangelizo.org pour
aujourd’hui…[1]
l’Annonciation. Que tout se passe pour moi selon ta
parole… désormais tous
les âges me diront bienheureuse. Cela
avait commencé par la vocation, la consécration, le constat… sois
sans
crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. C’est évidemment son récit à Luc, l’interrogeant.
Femme de réflexion,
comme l’évangéliste l’a souvent fait remarquer : elle se
demandait ce
que pouvait signifier cette salutation. Exemple-type
de la phénoménologie de HUSSERL, l’émotion et ce qui suit, la
perception. La
salutation plus que la soudaine apparition : je te salue,
comblée de
grâce, le Seigneur est avec toi. La reine
est d’abord servante, exactement selon ce que prêchera
constamment le Christ aux
siens, son Fils à ses disciples : voici la servante du
Seigneur… alors
j’ai dit : me voici… ni
l’obéissance,
ni l’abdication mais souverainement, subjuguant tout : la
confiance. La
confiance en Dieu. Puis elle est et sera pour toujours :
l’inspiratrice, l’âme
des âmes… d’un seul cœur, ils participaient fidèlement à
la prière, avec
quelques femmes dont Marie, mère de Jésus, et avec ses frères. La parfaite fondation d’un
« ordre »
ou d’une congrégation… universellement et tous azimuts :
hommes, femmes,
la prière, la pentecôte, la mission, l’assomption… son
amour s’étend d’âge
en âge sur ceux qui le craignent, livre,
vivre et comprendre : Son amour pour ceux qui L’aiment et le
reconnaissent, L’acceptent profondément en eux-mêmes. Ainsi
soit-il ! Et commencent les oiseaux à chanter, la lueur
première de ce jour est arrivée. La conscience de soi la plus
légitime et la seule vraiment fondée, celle de l'oeuvre de
Dieu en nous (et dans les autres, et dans le monde) : désormais toutes les
générations me diront bienheureuse.
[1]
- Actes des Apôtres I 12 à 14 ; Magnificat in Luc I 46
à 55 ;
évangile selon saint Luc I 26 à 38
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