Le silence absolu, les rois
d’Orion, une belle planète : Jupiter, plein est. Autant à
faire, autant de retard qu’hier ou avant-hier ou bien il y a
dix ans, mais la sensation que beaucoup se déblaye. Bien
travaillé hier. Et puis… le rosaire. Je comprends ce qui est
entendu par les « mystères lumineux ». Avec l’Islam, avec
l’intégrisme catholique français, avec celles et ceux qui
souffrent et meurent ou celes et ceux qui jouissent, hreuex d’amour ou
d’aboutissement, il y a – explicite ou innommée – la prière
qui n’erst pas un jeu de mains, mais qui est au cœur de
l’homme, qui est tout. La garantie du chrétien que ce qu’il
attend, espère, croit n’est pas son fait ou une illusioni
(le débat cartésien et le pari pascalien), c’est évidemment
le nom qu’il porte, celui du Christ, notre unité intime et
l’essence de l’unité et de la pérennité du vivant, de la
Création. Tour royaume divisé contre
lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur
les autres, ce qu’il
nous arrive : culpabilité, dépression, addiction….Celui
qui n’est pas avec moi est contre moi (inversion de la réplique
à Jean quand celui-ci se plaint d’un tiers opérant des
miracles au nom de ce Christ dont il veut l’exclusivité : qui
n’est pas contre nous, est avec nous) et celui qui ne
rassemble pas avec moi disperse. [1]
Le doigt de Dieu… l’absolution
efface le péché pour le spirituel, la relation à Dieu mais
pas en psychologie, j’ai des morts sur la conscience qui
resteront mon fardeau autant que les avenirs que je manque.
Car voici venir le jour du Seigneur, il est tout proche.
Jour de ténèbres et d’obscurité, jour de nuages et de
nombreues nuées. Textes
sans complaisance, rudes, pour le meilleur et le pire, notre
liberté appelle jugement, et aucun jugement n’aurait de
légitimité si nous n’étions libres. L’homme fort gardant la
maison puis terrassé par plus fort, Joël et ses prophéties
d’épouvante. Le rassemblement et Jésus connaissant
leurs pensées, leur dit. L’âme se retrouve
seulement dans prière et l’attente, il y a le silence du
bonheur, de la communion, même s’ils sont toujours
difficiles, parfois décevants à exprimer, à communiquer, la
pulsion et le cri vers autrui aimé et aimant, pas toujours
communicables. Le tâton de toute expression mais la
souveraineté d’un Créateur aimant : je dirai tes
innombrables merveilles. Pour toi, j’exulterai, je danserai,
je fêterai ton nom, Dieu très haut. La stratégie d’alliance,
Dieu et son peuple, mouvement de l’âme et de qui ne comprend
pas tout, ne comprend rien, se réfugie et choisit de se
réfugier. Nos propres soins ne suffisent pas : ainsi
l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. Textes autour de la
communion au Corps et au Sang du Christ dans la liturgie de
ce jour. Vraiment, dit le Seigneur, tout ce que vous
demanderez dans la prière, croyez que vous l’avez déjà reçu,
cela vous sera accordé [2].
Je t’appelle, mon Dieu, car tu peux me réoondre : écoute-moi !
Memento des vivants et
des morts, tous à Toi, ô mon Dieu, ne nous sois pas
redoutable, considère notre faiblesse, reçois notre prière
et nos âmes.
Curieux hèlement, trois reprises et
du silence, de nouveau trois reprises et… Le noir sans
tache.
Et des vies décisives. NEWMAN et la
réconciliation à terme des anglicans avec Rome. Et ce
singulier patron des pharmaciens… tandis que pour le cher
Ousmane, j’essaie d’organiser le montage d’un circuit pour
les remèdes dont il a besoin, hors de prix, en tout cas hors
de ses moyens au pays des sables, tandis que chez nous… Le
don de nos papes contemporains, l’épanchement du cœur. Et
nos politiques, théoriquement français, théoriquement
« responsables » au sens de Michel SIMON dans Drôle de drame…
dormez, dormez,
petits pigeons. Benoît
XVI à Birmingham, certaines de ses salutations en « audience
publique ». Napoléon, naguère : Lyonnais, je vous aime.
Rumeur d’un avion mais la nuit se
continue. Tout à l’heure, j’irai au soleil levant, il y aura
les éoliennes, les voitures, chacune isolée et conduite
isolément, mais la troupe déterminée par la voie. Et dans
mon coeur, celles et ceux que j’aime. Et le rosaire, ce qui
m’y est dit. La densité d’une vie, c’est son attente, c’est
l’amour qui lui est prodigué, qu’elle prodigue, ce sont
auusi ses péchés, tous à leur origine, par manque de
confiance, d’alliance, par rupture, ar peur. La Genèse est
limpide, nos erreurs et nos chutes, nos terreurs sont cette
obscurité sans discussion dans laquelle nous entrons parce
que nous nous croyons seuls. Or, ce n’est ni la réalité, ni
la vérité. La force nous vient, elle n’est pas de nous, mais
elle est suscitée. Quand l’homme fort et bien armé garde
son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais
si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son
armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il
l’a dépouillé. Réaffirmation
de Jésus, Dieu fait homme, en pleine conscience de Lui-même
et de ce qu’il nous est possible à nous d’obtenir et de
vivre grâce à Lui. Celui qui n’est pas avec moi… Prions pour vivre.
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