vendredi 9 octobre 2015

celui qui ne rassemble pas avec moi disperse ... je t’appelle, mon Dieu, car tu peux me répondre : écoute-moi ! - textes



Le silence absolu, les rois d’Orion, une belle planète : Jupiter, plein est. Autant à faire, autant de retard qu’hier ou avant-hier ou bien il y a dix ans, mais la sensation que beaucoup se déblaye. Bien travaillé hier. Et puis… le rosaire. Je comprends ce qui est entendu par les « mystères lumineux ». Avec l’Islam, avec l’intégrisme catholique français, avec celles et ceux qui souffrent et meurent ou celes et ceux qui jouissent, hreuex  d’amour ou d’aboutissement, il y a – explicite ou innommée – la prière qui n’erst pas un jeu de mains, mais qui est au cœur de l’homme, qui est tout. La garantie du chrétien que ce qu’il attend, espère, croit n’est pas son fait ou une illusioni (le débat cartésien et le pari pascalien), c’est évidemment le nom qu’il porte, celui du Christ, notre unité intime et l’essence de l’unité et de la pérennité du vivant, de la Création. Tour  royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres, ce qu’il nous arrive : culpabilité, dépression, addiction….Celui qui n’est pas avec moi est contre moi (inversion de la réplique à Jean quand celui-ci se plaint d’un tiers opérant des miracles au nom de ce Christ dont il veut l’exclusivité : qui n’est pas contre nous, est avec nous) et celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. [1] Le doigt de Dieu… l’absolution efface le péché pour le spirituel, la relation à Dieu mais pas en psychologie, j’ai des morts sur la conscience qui resteront mon fardeau autant que les avenirs que je manque. Car voici venir le jour du Seigneur, il est tout proche. Jour de ténèbres et d’obscurité, jour de nuages et de nombreues nuées. Textes sans complaisance, rudes, pour le meilleur et le pire, notre liberté appelle jugement, et aucun jugement n’aurait de légitimité si nous n’étions libres. L’homme fort gardant la maison puis terrassé par plus fort, Joël et ses prophéties d’épouvante. Le rassemblement et Jésus connaissant leurs pensées, leur dit. L’âme se retrouve seulement dans prière et l’attente, il y a le silence du bonheur, de la communion, même s’ils sont toujours difficiles, parfois décevants à exprimer, à communiquer, la pulsion et le cri vers autrui aimé et aimant, pas toujours communicables. Le tâton de toute expression mais la souveraineté d’un Créateur aimant : je dirai tes innombrables merveilles. Pour toi, j’exulterai, je danserai, je fêterai ton nom, Dieu très haut. La stratégie d’alliance, Dieu et son peuple, mouvement de l’âme et de qui ne comprend pas tout, ne comprend rien, se réfugie et choisit de se réfugier. Nos propres soins ne suffisent pas : ainsi l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. Textes autour de la communion au Corps et au Sang du Christ dans la liturgie de ce jour. Vraiment, dit le Seigneur, tout ce que vous demanderez dans la prière, croyez que vous l’avez déjà reçu, cela vous sera accordé [2]. Je t’appelle, mon Dieu, car tu peux me réoondre : écoute-moi ! Memento des vivants et des morts, tous à Toi, ô mon Dieu, ne nous sois pas redoutable, considère notre faiblesse, reçois notre prière et nos âmes.
Curieux hèlement, trois reprises et du silence, de nouveau trois reprises et… Le noir sans tache.
Et des vies décisives. NEWMAN et la réconciliation à terme des anglicans avec Rome. Et ce singulier patron des pharmaciens… tandis que pour le cher Ousmane, j’essaie d’organiser le montage d’un circuit pour les remèdes dont il a besoin, hors de prix, en tout cas hors de ses moyens au pays des sables, tandis que chez nous… Le don de nos papes contemporains, l’épanchement du cœur. Et nos politiques, théoriquement français, théoriquement « responsables » au sens de Michel SIMON dans Drôle de drame… dormez, dormez, petits pigeons. Benoît XVI à Birmingham, certaines de ses salutations en « audience publique ». Napoléon, naguère : Lyonnais, je vous aime.
Rumeur d’un avion mais la nuit se continue. Tout à l’heure, j’irai au soleil levant, il y aura les éoliennes, les voitures, chacune isolée et conduite isolément, mais la troupe déterminée par la voie. Et dans mon coeur, celles et ceux que j’aime. Et le rosaire, ce qui m’y est dit. La densité d’une vie, c’est son attente, c’est l’amour qui lui est prodigué, qu’elle prodigue, ce sont auusi ses péchés, tous à leur origine, par manque de confiance, d’alliance, par rupture, ar peur. La Genèse est limpide, nos erreurs et nos chutes, nos terreurs sont cette obscurité sans discussion dans laquelle nous entrons parce que nous nous croyons seuls. Or, ce n’est ni la réalité, ni la vérité. La force nous vient, elle n’est pas de nous, mais elle est suscitée. Quand l’homme fort et bien armé garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité. Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. Réaffirmation de Jésus, Dieu fait homme, en pleine conscience de Lui-même et de ce qu’il nous est possible à nous d’obtenir et de vivre grâce à Lui. Celui qui n’est pas avec moi… Prions pour vivre.


[1] - Joël I 13.15 & II 1.2 ; psaume IX ; évangile selon saint Luc XI 15 à 26

[2] - Marc XI 23.24

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