Fatigué
au lever, reconnaître que je n’aboutirai pas dans les projets
formés depuis des
années ou quelques mois. Le monde autant paumé que moi, le pot
de yaourt
(fermé) jeté sur MACRON, la très solide harangue d’un
syndicaliste à
Saint-Nazaire qui refuse de serrer la main à FH et dénonce la
violence
patronale. La haine puisque la raison n’est plus entendue ?
L’imbroglio et
les milliers de mots à la clé. La Syrie devenue guerre
d’Espagne, les
puissances (trouillardes quant à elles) s’y affrontent par
« terroristes »
interposés de toute catégorie, et le gros morceau est à
venir : la
Turquie. Seul facteur d’espérance : l’émergence d’un
Kurdistan… Hier en fin
d’après-midi, la si discrète et pudique désespérance d’amour
de celle qui me
reçoit et invoque, quand nous nous quittons : l’Univers, le
nom qu'elle donne à celui que j'appelle Dieu ... mais elle Le
prie. Je n'ai rien dit puisqu'elle est vraie et que nous
sommes à cet instant comme devant le gisant de son père ou au
dernier chevet de celui-ci : ensemble.
Sorti…
nuit sans lune depuis la magnifique
conjonction de la semaine dernière… pour la première fois
depuis très longtemps…
avec quelle force ce matin, cet impératif, si je dois aboutir,
si nous pouvons
aimer, si le monde doit réussir, dans notre génération-même,
si je puis écrire,
éditer, dire mon témoignage, ce que j’ai vu et crut
comprendre, ce ne peut être
qu’avec l’aide de Dieu. Notre incapacité est le chemin vers
Lui, Il nous laisse
à longueur d‘existence la décisive énergie, la liberté de
L’implorer. Nous y
sommes bien plus que nous n’en avons conscience (alleluia !).
Prier… vous êtes
comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur
lesquels on marche sans le savoir [1]. La joie par la prière,
parce que nous y
trouvons la certitude d’être sauvés. Comptez sur lui, en
tous temps, vous,
le peuple. Devant lui, épanchez votre cœur : Dieu pour nous est
un refuge.
La charge anticléricale du
Christ (le
synode sur la famille et les passionnés anti-sexe et
anti-pardon et
anti-différences d’orientation de goûts ou de physiologie) : vous
aussi,
les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous
chargez
les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous
ne touchez même
pas ces fardeaux d’un seul doigt. Et la
conclusion, tendresse, miséricorde : oui, mais aussi… Oui,
détresse et
angoisse pour tout homme qui commet le mal, le Juif d’abord, et
le païen. Mais
gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien. Le Juif
d’abord, et le païen.
Car Dieu est impartial.
Ces
saints martyrs, combien de martyrs anglais à partir du
schisme, et ce pape,
fils d’esclave, condamné aux mines de souffre, d’origine
grecque et élu pape à
Rome… nous manquons de géants en ce moment, de saints. Sur le
sujet de
maintenant : l’économie, la politique, la société… la paix
entre les
peuples, les ethnies et les religions. Jérusalem : ces
attentats en ce
moment, au corps à corps, au couteau. Nos frappes et des
Français frappés…
notre échec, n’avoir su ni les rencontrer, ni les écouter, ni
leur donner envie
de s’employer chez nous à nous transformer. Le dialogue
fondateur de l’Abbé Pierre
avec un désespéré : tu veux te tuer ? alors, tu n’as plus rien
à
perdre, viens donc avec moi.
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