Quoique levé à six heures et demi, je
ne viens au vrai
commencement d’un nouveau jour : l’autel et la prière du
matin, que
maintenant… des contentieux et des mises à jour, des urgences
et astreintes à
quoi, par contrainte, j’aurai donné « le plus clair » de ces
vingt
ans de ma mise anticipée à la retraite… Nos faussetés
quotidiennes en vie
ensemble : Europe ou France [1].
– Soirée d’hier et
journée d’avant-hier, les récits de vie, celui de la nôtre en
regard. Les
ruptures, les échecs, les séparations : notre miracle et la
bénédiction de
notre mariage est là. Ma chère femme et moi avons autant sinon
plus que la
« moyenne » de causes de rupture et de séparation, et aussi,
pour
chacun de nous, d’effondrement : et pourtant nous demeurons
aimants,
admiratifs, amants et attentifs l’un pour l’autre, l’un par
l’autre, la mémoire
supplétive d’Edith pour tout le contemporain familial, nos
travaux d’équipe
pour nos gestions, notre constant dialogue et partage pour que
vive notre
fille, heureuse et libre, qu’elle, respire et s’équipe, marche
et devienne… Le
secret n’est que de Dieu, pas de nous. Le cœur réceptacle de
méchanceté, la
machine humaine est à inertie ou à distraction. L’activité, la
fécondité,
l’amour sont sans cesse le miracle… La maison de retraite
sacerdotale, la messe
des vieillards, la célébration en demi-sommeil pour beaucoup,
la consécration
ensemble mais avec seulement un geste de la main, les
fauteuils roulants
maintenant en premiers rangs, la gentillesse permanente du
personnel, le
masculin veillé, materné et soigné par le féminin, les arbres
bi- ou
tri-séculaires du parc, autrefois celui de moniales, les
carillons de la
basilique Sainte-Anne, les fragments de mémoire et les
oublis : mon cher
Denis M. et… moi, un jour ? soudainement ? Le « camp
d’aventures » auquel participe notre fille, le vide ici, ses
lieux
d’habitude, son rythme, l’habitation et la liberté de ses dix
ans… précarité
des merveilles ? non, solidité en Dieu selon notre espérance
et notre
prière.
Prier enfin et pour toujours. Le
rythme de la prière
de Jésus. Le rythme des avances de Dieu en nous…[2]
Vous tous qui peinez
sous le poids du fardeau,
oui, tous nous peinons, et donc tous nous
sommes appelés. Fardeau de quoi et comment est-ce venu sur nos
épaules à nous
broyer et commander ? Ce fardeau est un fait, ni culpabilité
ni historique
pour cela. Proposition du Christ : un échange : prenez
sur vous
mon joug. Quel
est-il ?immense, la
rédemption. Mais aussi la création. Oui, mon joug est
facile à porter, et
mon fardeau léger. L’allègement,
la
légèreté tiennent à deux éléments qui nous font défaut…
nous-mêmes : doux
et humble de cœur… le
suis-je ? le
sommes-nous ? Le poids que nous portons est le résultat de
notre faible
qualité de cœur… et puis comment agencer ce fardeau sur nous,
sur nos
épaules ? comment ? il nous manquait un joug, le voici. Et
pourtant
c’est la croix, et les trois chutes d’un Christ, déjà épuisé
par la nuit de
veille et d’interrogatoire, la couronne d’épines, la
flagellation… Un Christ,
un sauveur, le Sauveur promis et attendu, nécessaire. Au début
de la geste
humaine, la promesse et l’attente, les réalisations immédiates
sont une
libération et une transplantation, déjà un retour à la terre
initiale, celle
d’Abraham pour les descendants de Jacob, Abraham lui-même
transplanté de
Chaldée en Palestine. Jusqu’à Moïse, Celui qui parle aux
patriarches ne se
présente pas, ou ne s’identifie que comme Celui qui a déjà
parlé aux ascendants.
Mais si le dialogue n’est plus de personne à personne, qu’il y
a désormais un
intermédiaire : Moïse, quelle présentation ? Celui qui
m’a envoyé
vers vous, c’est : JE-SUIS… pourtant
l’habitude ne se perd pas, celle de Dieu à défaut de celle des
hommes, oublieux
dans leur esclavage, ou du fait de leur esclavage, du fardeau
précisément…
donc, redondance, la référence aux ancêtres… l’irruption et la
mémoire… celui
qui m’a envoyé vers vous, c’est le Seigneur, le Dieu de vos
pères, le Dieu
d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. Ce n’est pas le Dieu de l’univers, le « grand
horloger », ou
le juge des temps derniers. La référence est vécue, charnelle,
familiale. La
libération va avoir pour prétexte : la liberté de culte. Le
message à
Pharaon est : laisse-nous aller dans le désert, à trois
jours de marche,
pour y offrir un sacrifice au Seigneur notre Dieu. Fardeau léger. Prière lourde. Promesse énonçant bien
notre attente, qui
est globale : je vous procurerai le repos.
[1]
- Le 16/07/2015 08:31,
Olivier BRISSON a
écrit :
Tapie réclame
1 milliard d’€ à
l’Etat dans l’histoire d’Adidas avec l’aide d’un nouvel
avocat qui avait été
payé par l’Etat en 2011 pour une consultation sur
l’arbitrage Tapie…
Ce n’est
,parait-il pas, un
conflit d’intérêts… Tout au plus une collusion d’intérêts…
Le 10/07/2015
Le groupe
Bouygues qui avait
fait travailler 460 étrangers non déclarés sur le chantier
EPR de Flamanville a
été condamné à une amende de …25000€, sans lien avec les
millions d’€ de
cotisations sociales non payées. Mais inférieure à l’amende
de 30000€ qui
l’aurait privé d’accès aux marchés publics…
Quand la
Justice fait preuve
de compassion…
Le 11/07/2015
C’est le
ministre allemand des
finances Schaüble et pas la Grèce qu’il faudrait sortir de
l’Europe…
Le 12/07/2015
Les Allemands
n’ont pas osé
installer à Luxembourg le fond de privatisation de
l’économie grecque…
Mais ils ont
osé en confier
les rênes à leur ministre des finances.
La Grèce
rentre dans la zone
allemande…
Le 13/07/2015
Le Premier
ministre israélien
n’est pas content de l’accord trouvé sur le nucléaire avec
l’Iran.
C’est bon
signe et preuve que
la Paix avance…
Le 14/07/2015
La victoire
dans la première
étape de montagne du maillot jaune n’appelle qu’une
question :
Dans combien
d’années sauront
nous à quoi il était dopé ?
Le 15/07/2015
[2]
- Exode III 13 à 20 ; psaume CV ; évangile selon saint
Matthieu
XI 28 à 30
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