Prier… j’évacue toutes les pensées
de maintenant, même celles des accompagnements, compassions
et responsabilités que je me crois, des réflexions sur notre
temps dont le vrai malheur tient à des fautes contre
l’esprit. Nos maladies contemporaines malgré les réalités si
fortes du climat, des endémies, des guerres intestines, des
divers esclavages sont fondamentalement des dérèglements
mentaux : principalement des absences de références tenant
soit à des absences totales de foi, soit – ce qui n’est pas
symétrique – à des dévoiements passionnels de ce qui peut
être contenu de foi. On ne peut éluder la relation de
l’homme à Dieu. Mais pour que celle-ci soit juste, que de
rigueur et d’exigence envers soi-même. Excellent Ignace de
LOYOLA, frère au fond des recherches, raisonnements et
intuitions de DESCARTES, de PASCAL, de SPINOZA, mais
chronologiquement antérieur. Le fondateur des Jésuites est
un maître de la pensée comme de la prière ou de
l’organisation…. Face à nous, à nos limites, à nos
entêtements, à nos accaparements peu fondés, le cœur
débordant de Dieu. Sort d’Agar et de son fils Ismaël.
Décidément, toute notre relation à l’Islam, et en fait bel
et bien à Dieu. Qu’as-tu,
Agar ? Sois sans crainte, car Dieu a entendu la voix du petit
garçon, sous le buisson où il était. Debout ! Prends le garçon
et tiens-le par la main, car je ferai de lui une grande
nation. [1].
Perfection d’Abraham :
de foi envers Dieu l’inconnu et le suprême, mais qui va lui
parler continûment comme il ne le fit pas avec Adam. La
relation à Dieu suppose-t-elle le péché et la perte du
« paradis » en arrière-fond. Et d’affection paternelle. Sara
pourtant gratifiée d’une postérité personnelle, secourue de
stérilité, s’acharne sur la concubine et sur le fils de « la
main gauche ». Cette parole attrista beaucoup Abraham,
à cause de son fils Ismaël. Yahvé le calme et même le
réconcilie avec sa femme. Le discernement… ne sois pas
triste… Questions des
« possédés » comme Jésus arrivait sur l’autre rive,
dans le pays des Gadaréniens… ils étaient si agressifs que
personne ne pouvait passer par ce chemin. Et voilà qu’ils se
mirent à crier : « Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu
pour nous tourmenter avant le moment fixé ? » . Solution de Jésus, le
transfert dans un grand troupeau de porcs qui cherchait
sa nourriture, de même
que Yahvé conseille à Abraham de renvoyer Agar… apparemment
un mal. Et voilà que toute la ville sortit à la
rencontre de Jésus ; et lorsqu’ils le virent, les gens le
supplièrent de partir de leur territoire. Du constructif, du
discernement, mais le Maître et l’Accompagnant, c’est bien
ce Yahvé tout proche d’Abraham et de Moïse, ce Jésus de
forte réputation vers qui accourent les possédés, les
malades tandis que les notables se divisent, les uns pour le
« piéger », l’autre pour Le visiter de nuit, tous, disciples
compris, perplexes sur Son identité. Dans ma vie, la
présence de Dieu, Son identité, Sa sollicitude. Venez,
mes fils, écoutez-moi, que je vous enseigne la crainte du
Seigneur. Qui donc aime la vie et désire les jours où il verra
le bonheur ?
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