Hier
. . . réunion
de délégués de promotion, à Franklin = Saint-Louis-de-Gonzague à
Paris, 19 heures à 21 heures + Exposé à quatre voix du
président de l’association des anciens, d’un non-ancien du collège, mais d’un
autre établissement jésuite chargé des fonds de dotations ou d’investissement,
du directeur actuel de l’école et d’une professeure chargée jusqu’à présent des
« prépas. », formule additionnelle depuis une dizaine d’années, notamment pour
HEC et maintnant des projets. Nous étions une petite vingtaine. La réunion a
tourné à l’inattendu. Des exposés pour demander de l’argent, des projets ou des
acquis peu décrits sauf renvoi au site du collège ou de telle initiative par
ledit site, et à une revue que nous ne recevons pas. Les intervenants supposant
être connus de nous dans leur parcours et dans leur légitimité. Succession sans
ordre, éclipse de chacun une fois la parole de l’un ou d’un semi ensemble
donnée. Rien à boire, pas de papiers distribués, tandis que se sont agitées avec
une conviction que nous ne pouvions partager, faute de connaître les sujets, de
grands invocations au legs léjsuite, au patrimoine pédagogique, etc, à
l’exceotionnalité du collège, appelé établissement. Il semblait surtout que le
directeur était heureux d’être un des personnages les plus en vue ou puissants
( ?) de l’enseignement catholique à Paris et donc en France, que la Compagnie
dont les volontés et orientations étaient évoquées avait le contact avec eux,
mais pas avec nous. Laissés seuls à nous réorganiser pour l’annuaire et son
site, nous avons été d’accord pour trouver que l’exercice consacré seulement à
des sollicitations financières et à une annonce de grandes constructions
mangeant probablement la moitié de la surface des cours qui ont été nivelées,
après qu’il y a deux ans ait été enlevé, sans préavis ni débat, le grand
calvaire, était indigne et du Collège et de nous. Je vais quant à moi marquer le
coup en écrivant au directeur sur a façon de recevoir et d’être, sans qu’on
discerne si c’est un enseignant et un animateur, en rédigeant une note sur ce
que peut et doit être en rayonnement extérieur le Collège, et en demandant aux
« bons Pères » de nous haranguer eux-mêmes. Certes, par bribes, des choses
bien : une liaison pour du théâtre et des animations avec un lycée public à
Aubervilliers, une classe pour autistes au Petit Collège, je dis collège et
adjectifs mais tout cela a « changé » et ce qu’avait fondé le cher Eric de
LANGSDORFF il y a vingt ans, une caisse et un dispositif d’entraide pour les
camarades en mal d’emploi, cela continué et pérennisé par Pierre SAUBOT, tous
deux de « ma » promotion.
Impression déjà fortement ressentie il y a deux et trois
ans quand j’ai recommencé à venir aux « kermesses annuelles », dites « journées
missionnaires, la manière dont le volume des deux principaux bâtiments a été
tellement redistribué en petites cellules y compris les escaliers que ce qui
était vaste, large, haut de plafond, très transparent est devenu confiné et
opaque, les flux de circulation sont privés de fenêtres. Sensation aussi de
disparate. – Le vocabulaire de « nos » intervenants n’est plus ceux de
disponbilités mettant des compétences ou des relations au service d’une
pédagogie. Le système maîtrise ceux qui s’en croient les inspirateurs et se
conduisent comme s’ils avaient une position. Il y a cependant le « formiable »,
adjectif revenant souvent et qui localise, pas dans le bon sens, les parleurs.
J’ai
donc été scandalisé. Mais n’est-ce pas aussi – bâtiments autant que façon d’être
– changement d’époque ? changement d’ambiance seulement ? lâchage : question
d’âge ou de rigidité mentale de ma part ? surtout que je ne suis plus attelé ni
participant à rien. Irritant et qustionnant, mais pas décourageant, au
contraire. Cela me porte à réfékchir sur les successions d’époque, sur les
regards mutuels entre générations, sur la pérenité ou pas d’institutions et de
leur esprit. Nous vivons cela autant ne politique, en économie, et même en
littérature. Les propos du lauréat des Goncourt, sujet choisi en fonction du
« centenaire » ? probablement. Il ne s’exprime que sur le changement de sa vie à
lui, nullement sur l’écriture, la littérature. De l’arrivisme
abouti, mais ?
Maintenant, les textes que j'ai manqués
hier
19 heures 25 + Avant d’aller voir Quai d’Orsay de Bertrand TAVERNIER que
je commente demain, à notre symathique cinéma Iris de
Questembert, et dans cette ambiance de débâcle française sans précédent en temps
de paix (l’autorité de l’Etat et l’éco-taxe, notre politique économique et les
agences de notation, les commémoration d’un centenaire dix mois à l’avance, des
querelles en légitimité autour d’une tombe), je reviens à prier… notre pays…
ceux que nous aimons… nos morts de guerre… nos prédécesseurs, les générations si
civiques et entraïnantes des années 50 qui firent par leur maturité la prise
initiale de la
Cinquoème République… les visages vus hier à Paris, ls sourires
d’attente et d’accord amoureux) … la leçon paulinienne. L’Eglise à ses
commencements n’st pas une « société de concurrence » ni de résultat, ni même de
hiérarchie… j’ai mis mon honneur à n’évangéliser que là où le nom du Christ
n’avait pas encore été prononcé, car je ne voulais pas bâtir sur les fondations
posées par un autre [1]
La puissance de l’Apôtre qui ne doit rien
aux moyens sociaux, à l’argent, qui ne sont que serviteurs : la parabole de
l’intendant astucieux. Ce gérant trompeur, le maître a fait son éloge :
effectivement, il s’était montré habile. Car les fils de ce monde sont plus
habiles entre eux que les fils de la lumière. Jésus enseigne une certaine émancipation par
l’intelligence, mais à son Apôtre il donne indépendance et efficacité, dont
celui ne veut pas taire la source : ce que l Seigneur a mis en œuvre par moi
pour amener les païens à l’obéissance de la foi. Les fils de ce monde et l’usage qu’ils font de leurs moyens, les
croyants et ce qu’ils font de leur foi et de la grâce ? Le moment d’en rendre
compte. De même qu’une conception des
relations internationales et des vies de chaque peuple peut amener à ce que
chacun se demande ce qu’il apporte ou enlève aux autres, le poids ou le
bénéficie qu’il constitue pour la marche du monde. A ce compte, notre pays n’est
pas tant en faillite comptable et en déshérence d’organisation, de cohésion, de
discipline, de bon emploi de lui-même… il pèse aux autres, d’autant qu nous
gardons notre forfanterie, au lieu d’être entraînant. Que vais-je faire,
puisque mon maître me retire la gérance ? Qu’ai-je fait, moi, France, qu’on fait mes
fils et enfants pour que l’Histoire et la prospérité me quitte ? Et de ma vie
qui a avancé, qu’ai-je fait ? que faisè-je ?
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