Prier…
ces deux moines exemplaires, le premier sans histoire que spirituelle, le oui
marial la résumant, le second dont un de ses accompagnants d’hôpital dit :
il se savait aimé. – Il pleut doucement, eil fait encore nuit ici. Retour aux
affirmations et raisonnements de Paul : pourquoi juger ton frère ? Toi, pourquoi mépriser ton frère ?
Tous nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu. [1] Retour aux paraboles
de la valeur résiduelle, la brebis égaré parmi cent et la pièce d’argent parmi
dix… les démarches aboutissent et c’est la joie : quand il l’a retrouvée,
tout joyeux… quand elle l’a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et
leur dit : « Réjouissez-vous… ». Joir contagieuse. Ce tribunal du jugement… l’égalité native et
conclusive de tous les vivants (au lieu de nos racismes ambiants : ce n’est
pas du « relativisme » que de considérer l’autre, ses « valeurs »,
sa religion, sa culture, c’est de l’amour, de la considération et même une
certaine demande de partage, de connaissance mutuelle) mais nos conversions et
l’espérance : ainsi chacun de nous devra rendre compte à Diu pour
soi-même… il y aura de la joie dans
le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf
justes qui n’ont pas besoin de conversion…. Espère le Seigneur, sois fort et
prends courage ; espère le Seigneur…
Le Christ en donne l’exemple par sa prédilection
et les priorités de son ministère, il espère la conversion, « table » sur elle : cet homme fait bon accueil aux pécheurs et il mange
avec eux…. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui, tout simplement parce qu’ils n’espèrent pas
cette conversion possible, demandée. Figés dans leur jugement, et selon même une profession, pas seulement une situation de vie spirituelle ou
morale..., un jugement qui
fige celui qui le porte et celui sur lequel il est porté, le plus souvent à
tort et n méconnaissance de la grâce de Dieu et de la liberté de l’homme,
lesquelles vont de pair. Alors que si souvent en logique, elles sont opposées
comme si la grâce et Dieu étaient des déterminants : ils sont des
propositions, à preuve tant et tant qui ne les connaissent pas, ou croient ne
pas en bénéficier, n’en être pas attendus.
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