La solennité du Christ-Roi. Véritable introduction au vrai mystère… la royauté
universelle du Christ face au mal, face à la malaie et à la mort de qui nous
aimons tant, nous sommes en train de la vivre ma chère femme, notre fille au
moment-même de son anniversaire tant préparé et vécu avec tant d’enthousiase, et
cette année, avec perfection tant elle et ses amies invitées ici tout hier ont
été à l’unisson… et moi. Royauté du Christ… tour de table des amies de notre
fille, baptême, pratique dominicale, seulement Marguerite et Anna. Mélanie
répond d’une manière fantastique, ma mère ne veut pas et elle n’était pas née au
moment de Jésus… Royauté du Christ, motivation plus trouvée encore cette année
que les autres : on ne lâche rien, pas de relativisme, la vérité n’est jamais
celle des autres. Or, à Pilate de bonne foi l’interrogeant indirectement… en
murmurant : qu’est-ce que la vérité, Jésus ne répond pas par un déclinatoire
d’identité ou une récpitulation du dogme ou de Son, propre mystère, Il répond en
allant à la mort.
Et donc en invitant à la foi, à la toute-puissance divine, à la
résurrection et au sens de Son propre sacrifice. – Prier… simple, nu et confiant
dans les larmes de l’espérance l’infinie Majesté, si bien dite humainement par
Thérèse d’Avila. Dieu
a voulu que, dans le Christ, toute chose ait son accomplissement total [1]
Prière d’action de grâce – aussi – pour cette inspiration divine
telle qu’elle inspire aux hommes la parafite définition de ce qui n’est plus un
mystère mais notre histoire à tous, genre humain, création, et parcours
existentiel de chacun de sa conception à sa mort pour la résurection
universelle : le texte de Paul aux Colossiens, dépasse tout résumé et tout
commentaire. La réponse, dans le martyre-même, dans la méconnaissance de tout a
priori, est à l’orée du grand passage, l’acte de foi du « bon larron », qui est
au-delà de la foi et de l’espérance, qui est tout simplement dialogue avec Dieu
fait homme, dialogue total, expérience unique et privilégiée, partager la croix
en temps, heure et vécu physique avec le Seigneur de l’Histoire et du divin.
Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne – Amen, je
te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. Appel de l’ultime disciple à sa vocation et
à son destin, en réponse au discernement de celui-ci qui a choisi spontanément
de suivre le Christ. Les Apôtres ont balbutié pendant trois ans, et un seul sur
les Douze a été fidèle jusqu’au boit. Lui, le dernier venu, est le premier à
entrer en paradis avec la royale et décisive compagnie, celle du Crist Roi de
l’univers. La première confirmation.
[1] - 2ème livre de
Samuel V 1 à 3 ; psaume CXXII ; Paul axu Colossiens I 12 à 20 ; évangile selon
saint Luc XXIII 35 à 43
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