Prier…[1] toutes les apocalypses, données lapidairement par
Jésus, le mettent en scène Lui-même explicitement. L’Apcalypse par excellence
n’est pas l’immense texte, la geste et la fresque de Jean, le disciple que Jésus aimait, mais bien le sort de Celui-ci : il
faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. Une Apocalypse, une révélation, une mise en
évidence qui sont datées, factuelles, précisément prophétisées. Jésus prophétise
constamment sa propre fin humaine et la transfiguration de notre destin par le
Sien.est datée. Tandis que nous courons, épars et hagards, sans repère, Lui est
décisif et souverain : vous désirerez voir un seul des jours du Fils de
l’homme et vous ne le verrez pas (alors
que précisément pharisiens et disciples L’ont en face d’eux qui leur parle…)…
N’y allez pas, n’y courez pas. En effet, comme l'éclair qui jaillit illumine
l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son Jour sera là.
Fatum ou tout autre relation que la nôtre
de Jésus avec le temps. Avc l’espace, avec le cosmos. L’Ancien Testament, à son
summum de synthèse et de prescience de Dieu : son livre de la Sagesse, donne
aussi cette dimension. La Sagesse… elle est plus belle que le soleil, elle surpasse toutes les constellations… elle
déploie sa vigueur d’un bout du monde à l’autre… et intuition prophétique d’un Dieu sans
« genre », de l’Esprit Saint aussi féminin que masculin : elle gouverne
l’univers avec douceur… contre la Sagesse, le mal ne peut rien. Le psalmiste, et moi, et nous tous, à genoux
alors : jusqu’à ce jour, le monde tient par tes décisions : toute chose est
ta servante, déchiffrer ta parole illumine et les simples comprennent. Pour ton
serviteur, que ton visage s’illumine. Pauvre flamme olympique, cynique simulacre
du régime d’un Poutine néo-stalinien auquel sans foi ni espérance les politiques
d’aujourd’hui donnent révérence et caution, Sotchi après Pékin, et les concours
de miss Univers… Nous nous trompons communément de soleil. Réponse du Christ aux
pharisiens, experts en dévoiement, en parole double et en cynisme : le règne
de Dieu ne vient pas d’une manière visible.
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