Prier…[1] Jésus évangélise selon
les gens, selon les lieux, selon l’époque. Ce qui compte c’est seulement la
rencontre, le désir de Le rencontrer. Et c’est exaucé. C’était quelqu’un de riche, il cherchait à voir Jésus…
il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait
passer par là. Désir modeste. Il ne
demande pas audience, il n’a rien à demander, il veut Le voir, c’est tout.
Résultat : il faut que j’aille demeurer dans ta maison… aujourd’hui le
salut est arrivé pour cette maison. Jésus
sans préjugé, Catherine de Sienne (qui s’est trompée dans la querelle entre
papes et antipapes) et ses vœux pour tel pasteur. – Je suis prié de discerner
que les manifestants du 11 Novembre, nonobstant le sacré d’un tel anniversaire,
sont le bon peuple de France excédé et réveillé, soit… prié de ne plus chercher
à reconnaître dans le Coran, dans la
foi des autres, les Upanishads que j’ai
mais n’ai pas lues, les approches déjà de ce à quoi moi-même je crois.
D’expérience et de goût, j’ai la certitude que l’homme en prière se rencontre
mieux que celui qui argumente. Hier, le personnage retrouvé de Louis-Charles,
nous avions chacun été l’un vers l’autre, à la séance précédente de piscine
pour nos filles respectives. Beau visage de sourire et d tristesse, de
franchise et d’enfance malgré la soixantaine proche. Il se raconte, Deux
garçons de trente-trente-cinq ans, rapport d’amitié et d’homme à homme, plus
de paternité, crainte de les perdre en cas d’observation ou de désaccord alors
qu’eux-mêmes sont bien loin de la maturité. Le propre don de leur père, donc, la
fraicheur, et l’attente. Remarié et la petite Julia. Une
année tournante, il arrête de travailler (calcul des retraites, ou
autres ?), touche un petit héritage de ving-cinq mille euros et aussi la
maison de ses parents, et puis une troisième chose, encore un bienfait que je
n’ai plus en mémoire. Ce sont les yeux, le visage fort et sculpté mais la douceur. Il me demande
ce que je fais, il ne parle pas au passé, sa femme l’a questionné sur moi et il
veut lui répondre, ce qui compte c’est que je lui apporte quelque chose.
Quoi ? je lui dis que c’est lui qui trace le sillage que ses fils, que sa
femme ont besoin de sa force, qu’il ne doute pas de lui-même. L’évidence :
sa droiture, et aussi son ouverture à autrui et aux événements. Un jour, il
sera, ici-bas ou ailleurs, Zachée. Il est déjà sur le sycomore. Voyant
cela, tous récriminaient. Témoignage
paisible d’Eléazar. Il alla tout droit au supplice. Pour cux qui le
conduisaient, ces propos étaient de la folie ; ils passèrent subitement de
la bienveillance à l’hostilité. La
question des repas sacrilèges et donc d’une apostasie, proposition d’un
échappatoire à raison de son âge et de son évidente sainteté. Refus : pour
un misérable reste de vie ; j’attirerais sur ma vieillesse la honte et le
déshonneur… le Seigneur, dans sa sagesse
divin, le voit bien : alors, que je pouvais échapper à la mort, j’endure
sous le fouet des douleurs qui font souffrir mon corps, mais dans mon âme je
les supporte avec joie, parce que je crains Dieu. Crainte, piété sont espérance et foi. Et moi, je me couche et j
dors ; je m’éveille : le Seigneur est mon soutien. Je ne crains pas
ce peuple nombreux qui me cerne et s’avance contre moi.
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