Prier…[1] Daniel
qui interprète les rêves et visions des rois, en reçoit aussi. Lui et Jean,
genre littéraire que l’apocalypse ? les bêtes fantasmagoriques, décrites
avec une précision croissante, différenciées, qu’on mutile, qui sont
comparables pour partie à l’homme. Des dominations qui sont conférées et
retirées, mettant en valeur celle d’un Fils d’homme (que je persiste à ne pas
lire comme une anticipation du Fils de l’homme, il y manque l’article défini
mais je ne suis pas exégète, quoique je doute que l’original ait une seule et même
expression) : il lui
fut donné domination, gloire et royauté… sa domination est une domination
éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas
détruite. De même que je ne crois pas que
l’on puisse voir dans le Vieillard (son habit était blanc comme la neige et
les cheveux de sa tête comme de la laine immaculée) la personnification de Dieu le Père, mais il faudrait que je lise
là-dessus. L’essentiel est pourtant explicite et certain : des
millions d’êtres le servaient, des centaines de millions se tenaient devant lui….
Et du Fils d’homme, il est dit que tous
les peuples, toutes les nations et toutes les langues le servirent. L’universalité
de notre présence à Dieu, Sa souveraineté. Reste à élucider ce mot si courant :
choisis pour servir en Ta présence… qu’est-ce
que ce « service ». J’ai tendance à le comprendre comme Jésus, le Christ,
s’agenouillant devant chacun de ses disciples pour leur laver les pieds. Servir,
être à la disposition, y être par amour et dans le bonheur d’être considéré. Etat
béatifique mais quand ? il y a les catastrophes, il y a les signes les plus
banaux des saisons et de la météorologie : lorsque vous verrez arriver
cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Discernement pas facile cependant, car cette génération ne passera
pas sans que tout arrive. Or historiquement,
il n’est arrivé « que » la destruction du Temple, au physique, Vespasien
et Titus sur place, et au spirituel, le martyre de Jésus, passion, procès et
croix. Je le prends comme une actualité, chaque génération reçoit cette
affirmation pour elle : ma génération, notre génération témoins de ce qu’il
arrive. La conclusion étant la réaffirmation par Jésus de la révélation du nom
divin : Yahvé à Moïse, le buisson brûlant sans se consumer… le ciel et
la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.
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