RÉPONDRE AUX MUSULMANS
Introduction
Beaucoup de catholiques, ignorant la
nature véritable de l'islam, mais aussi hélas de par une
connaissance incomplète voire déficiente de la Sainte Doctrine et
des Ecrits bibliques, peuvent se retrouver bien démunis face aux arguments que
les musulmans utilisent pour renier le christianisme et qui attaquent de front tous les dogmes de l'Eglise. Aussi, beaucoup
démissionnent-ils face à leur devoir d'évangélisation de leurs frères musulmans
et se laissent-ils aller à considérer l'islam comme étant une "religion de
paix et d'amour" et les musulmans comme des frères adorant le même Dieu et
ce, sans nuance.
Or, les faits sont tout
autres car t il apparaît plus que clairement, à
mesure que l'on avance dans l'étude de la doctrine islamique (et nul besoin
d'aller très loin), que "Allah" ne peut en
aucun cas être YHWH.
C'est ainsi que le Bienheureux Jean-Paul
II, en dépit de l'apparente complaisance de l'Eglise vis-à-vis de l'islam, a
lancé un appel aux chrétiens dans son "exhortation apostolique Ecclesia in
Europa (n° 57)" , à recevoir « une connaissance
objective de l'islam afin qu'ils sachent s'y confronter »
Cela est le but non seulement de l'intégralité
de ce dossier consacré à l'islam, mais plus spécialement de cette page,
présentée sous forme de FAQ et qui vous fournira quelques outils dont vous
pourriez avoir besoin afin de répondre à nos frères et soeurs musulmans s'ils
venaient à défier votre foi.
QUESTIONS ET OBJECTIONS TYPES
|
"Vous transgressez le commandement de Dieu qui interdit de faire des images
taillées"
Parmi les innombrables et sempiternels arguments resservis systématiquement
par nos amis musulmans, celui consistant à accuser les chrétiens de désobéir au
commandement de DIEU interdisant la fabrication d'images taillées.
Vous ne vous ferez
point d'idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue, et vous ne
placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figures, pour vous prosterner
devant elle; car je suis l'Eternel, votre Dieu.
Lév : 26.1
Réponse :
·
Catéchisme de L’église Catholique - CC
2114 :
« L’idolâtrie est une perversion du sens
religieux inné de l’homme. L’idolâtre est celui qui « rapporte à n’importe quoi
plutôt qu’à Dieu son
indestructible notion de Dieu » (Origène,
Cels. 2, 40). »
·
En Ex 25, 18-19, Dieu ordonne à Moïse de fabriquer
des statues d’anges, en l’occurrence de chérubins.
·
En Nb 21, 8, Dieu demande à Moïse de fabriquer
un serpent d’airain, que les Israélites devaient regarder afin d’être
guéris.
·
Les juifs utilisèrent beaucoup d’images gravées dans le Temple de
Jérusalem, incluant des chérubins, des bœufs, des lions, des palmiers et des
fleurs (1 R 6 et 7)
Il nous faut également garder en mémoire
les raisons pour lesquels DIEU donna ce Commandement, dans un contexte où lepolythéisme était encore très présent chez un peuple resté
esclave des égyptiens qui adoraient tout un panthéon d'idôles.
L'interdiction des images sculptées dans
le deuxième commandement (Deut 5 :8) est un
avertissement solennel aux gens de ne représenter de faux Dieux pour les
idolâtrer. Ceci par contraste avec toutes les autres religions d'Égypte qui ont
fabriqué les images humaines, animales fantasmagoriques de leurs divinités
pour les adorer.Les statues, images et icônes nous introduisent dans un esprit
de«représentation» de la famille céleste de Dieu (Heb 12 :11). Comme
chaque fidèle catholique le sait, idolâtrer les images est vraiment
interdit (Ex20 :4).
Éléments de réponses extraits du livre de l'abbé Pagès, Interroger l'Islam
X. Les chrétiens
adorent-ils des statues, sont-ils des idolâtres ?
— 1 Contrairement à ce qu'imaginent
les iconoclastes[1],
Dieu n'a pas absolument interdit les représentations figuratives (Ex
25.18-20 ; Nb 21.7-9), mais a donné ce commandement : « Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. Tu ne te feras pas d'image taillée, ni aucune figure de ce qui est en
haut dans le ciel, ou de ce qui est en bas sur la terre, ou de ce
qui est dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras
point devant elles et tu ne les serviras point » (Ex
20.3-4) ; ce qui signifie que le Dieu révélé à Moïse ne S'identifie à
aucune de ses créatures mais transcende tout ce qui existe, en sorte que rien
de ce qui existe ne peut adéquatement Le représenter. « Vous ne ferez point à côté de moi de dieux d'argent et vous ne ferez point de dieux d'or. » (Ex
20.23) : la leçon est claire, il ne s'agit pas de ne rien représenter,
mais de ne pas fabriquer d'idoles. Il faut se rappeler que ce commandement a
été donné alors que l'humanité entière, avec la perte du paradis terrestre,
avait perdu la connaissance du vrai Dieu et s'était soumise au pouvoir du
Démon… Mais les hommes, toujours désireux de rendre un culte à Dieu (car
fondamentalement faits pour adorer Dieu), parce qu'ils ne Le connaissaient
plus, fabriquaient toute sortes d'objets sur lesquels reporter leur besoin
d'adoration. Depuis lors, le temps vint, où, à la demande du peuple élu, Dieu
daigna descendre du Ciel (Gn 11.5 ; Ex 33.18 ; Is 63.19) et se rendre
visible, Lui, l'Invisible, qu'avaient cependant déjà vu les élus (Ex
24.11 ; Dt 31.15 ; Jn 8.56). Il le fit en la personne de Jésus,
« l'image du Dieu invisible » (Col 1.15 ;
Jn 14.9 ; 12.45 ; 2 Co 4.4). Aussi, depuis la bienheureuse Incarnation
de notre grand Dieu et Sauveur, il est devenu possible de représenter Dieu le
Père — dont Jésus est l'icône (Col 1.15) — en représentant Jésus, qui est Son
Fils, et de représenter l'Esprit-Saint par la colombe (Jn 1.32) ou le feu (Ac
2.3).
— 2 L'homme est ainsi fait
qu'il est un composé d'esprit et de matière. À cause de cela, aucune
connaissance ne nous vient à l'intelligence sans passer par nos sens. C'est
pourquoi, afin de se faire connaître à nous, Dieu s'est rendu visible,
tangible, audible : « Ce qui était dès le
commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous
avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et ce que nos mains ont
touché, du Verbe de vie — car la Vie a été manifestée et nous l'avons vue et
nous lui rendons témoignage et nous vous annonçons la Vie éternelle, qui était
dans le sein du Père et qui nous a été manifestée — ce que nous avons vu et entendu, nous vous
l'annonçons, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous et que notre
communion soit avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Et nous vous
écrivons ces choses, afin que votre joie soit complète. » (1 Jn 1.1-3).
Grâce au mystère de l'Incarnation, la Foi chrétienne a pu donner à l'art son
fondement et sa justification véritables, les plus élevés qui soient :
révéler que Dieu est Beauté ! La beauté est, en un certain sens,
l'expression visible du bien. La vocation de l'art est de « saisir les trésors du ciel de l'esprit, de les revêtir de mots, de
couleurs, de formes et de les rendre accessibles »[2]. La mission de l'artiste est de susciter l'émerveillement, de réveiller le
souvenir du paradis perdu, de conduire l'âme à percevoir quelque chose de la
Béatitude encore invisible qui nous est offerte en Jésus, le Dieu invisible qui
s'est rendu visible. Aussi, contrairement à ce que pensent les musulmans et
tous les iconoclastes, l'art figuratif n'a pas plus à voir avec l'idolâtrie que
l'écriture a à voir avec la magie… sauf pour ceux qui ne savent ou ne veulent
pas lire. É
— 3 Bien sûr, que Dieu se
soit incarné dans le sein de la
Vierge Marie et que depuis lors l'Invisible se soit rendu
visible, ne signifie pas que l'on puisse Le voir seulement physiquement. Il
n'est visible que spirituellement, c'est-à-dire avec les
yeux de la Foi chrétienne qui a reconnu et vu Dieu en Jésus de Nazareth (1 Jn
1.1-2). D’ailleurs, Dieu, qui a donné ce commandement de ne pas fabriquer
d’idoles, révèle Lui-même que lorsqu’Il parlait à Moïse, celui-ci Le voyait à
travers Son Image (Nb 12.8)… c'est-à-dire le Christ. De même qu'en voyant Jésus
celui qui a foi en Lui voit Dieu, de même il est possible, à partir d'une
représentation figurative, de s'élever jusqu'à son modèle (Rm
1.20). Ainsi, à la différence des idolâtres, ce ne sont pas les images ou les
statues en tant que telles que les chrétiens adorent ou prient, mais l'être
invisible qu'elles représentent. Lorsque vous regardez la photo d'un être cher
posée sur votre bureau, vous avez bien conscience que ce n'est pas cette
personne que vous regardez, mais son image, et vous ne les confondez pas. Eh
bien, pour les musulmans, cette simple distinction est réputée impossible. De
même que cette photo vous fait penser à l'être qui vous est cher et le rend
présent à votre mémoire, de même les images que vénèrent les chrétiens rendent
présents à leur cœur les êtres invisibles qu'ils aiment. Est-ce donc si
difficile à comprendre ?
— 4 « …la question de la vénération des icônes avait [a] à voir avec la vérité même de l'Incarnation. […] abolir
la vénération de l'icône du Christ signifierait effacer son œuvre rédemptrice
elle-même, du moment que, assumant la nature humaine, l'invisible Parole
éternelle est apparue dans la chair visible humaine et de cette manière a
sanctifié tout le cosmos visible. Les icônes, sanctifiées par la bénédiction
liturgique et par les prières des fidèles, nous unissent avec la Personne du
Christ, avec ses saints et, par leur intermédiaire, avec le Père céleste et
témoignent de l'entrée dans la réalité divine de notre cosmos visible et
matériel. » (Benoît XVI, Audience générale du 27 mai 2009)
— 5 Il n'y a ici-bas qu'une
seule réalité visible que les chrétiens adorent : le Pain et le Vin
devenus Jésus (Jn 6.35,48,51). De telles apparences n'ont rien en soi qui
puisse donner le change avec l'image du Démiurge tout-puissant et redoutable
que les hommes ont spontanément de Dieu, ou les musulmans d'Allah. Quoi de plus
étranger à l'idée du Dieu Tout-Puissant, en effet, que du pain et du vin par
lesquels le vrai Dieu, en toute douceur et humilité (Gn 14.18 ; Mt
11.29 ; Mt 26.26-28), vient se donner Lui-même pour nourrir tout notre
être de sa Vie divine ? « Je suis le pain vivant,
descendu du Ciel. Qui mange de ce pain, vivra
éternellement. Si vous ne mangez la chair du Fils de
l’homme et ne buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Qui mange ma
chair et boit mon sang a la vie éternelle et Je le ressusciterai au dernier
jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une
boisson. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en Moi et Moi en lui. De
même que le Père est vivant et que Je vis par le Père, de même celui qui Me
mange vivra par Moi. » (Jn 6.51-57). Dans la Communion, nous recevons sa
Vie et Lui reçoit notre mort. Y a-t-il plus grande merveille que Dieu puisse
faire pour nous ? Y a-t-il un Dieu qui puisse être meilleur que ce
Dieu-là ?
— 6 L'affirmation de la non
validité de quelque traduction que ce soit du Coran[3] va de pair avec
l'interdiction de représenter des créatures, car les « refaire »
ainsi serait prétendre s'égaler à Dieu qui seul peut donner forme à ce qui est.
Ce serait aussi faire proliférer des réalités rivales de ses créatures.
L'interdiction de la représentation de la figure humaine est implicitement liée
chez les musulmans à la possible consubstantialité de l'image et de son modèle,
à la substitution magique de l'un à l'autre. Comme si l'image pouvait agir en
tant qu'être vivant et disputer sa place à la réalité.
— 7 Le hadith de Abu Talha rapporte que le « Prophète » a
dit : « Les anges n'entrent pas dans une maison
dans laquelle se trouve un chien ou une image. » (Vol. 4, Livre 54, n° 539 ; Récit de Maimuna, Muslim XXIV 5248).
— 8 Il n'est pas difficile
de reconnaître les sources païennes de l'islam[4] dans la vénération, par exemple, de la pierre noire à La Mecque, symbole
féminin de la déesse
Shaybah, recouverte de son voile noir, le kiswa. Ainsi que le faisaient déjà leurs ancêtres arabes païens aimant toucher
la vulve de la déesse en gage de ses bénédictions, aujourd'hui les musulmans se
font une joie de terminer leur pèlerinage à La Mecque en touchant et embrassant
cet objet sacré. Comment ceux qui accusent les chrétiens d'idolâtrie, parce
qu'ils vénèrent la
Croix du Christ par laquelle le pouvoir du Diable a été
ruiné, peuvent-ils se prosterner eux-mêmes devant cette météorite déjà
autrefois divinisée et s'y frotter, l'embrasser et en faire rituellement sept
fois le tour lors de leur pèlerinage ?
— 9 Toujours à La Mecque, un
peu plus loin, les mêmes musulmans lapident trois stèles en béton représentant
Satan, et ils stigmatisent, chez les catholiques, l'utilisation de statues et
de représentations ?
— 10 Pourquoi ceux qui
prétendent interdire l'utilisation d'images utilisent-ils eux-mêmes celles, par
exemple, de la lune, symbole d’Hubaal, ou de l’étoile, symbole de Vénus, sa
fille ? (Voir A 24)
— 11 Puisqu'Allah utilise des
images, et même pour se décrire lui-même (24.35), lui,
« l'impénétrable » (cf. 112.2), comment penser qu'utiliser des images
soit mauvais ?
— 12 Dans l'affaire des
caricatures danoises de Mahomet jugées blasphématoires par les musulmans,
l'islam n'a-t-il pas manifesté un paradoxe qui révèle ses profondes
contradictions ? En effet, alors que l'islam se présente comme LE culte
rendu à la divinité unique, pur de toute idolâtrie, voilà qu'il revendique pour
Mahomet, qui n'est qu'un homme, l'obéissance du premier des dix commandements interdisant de représenter Dieu, élevant
ainsi Mahomet au traitement qui n'est dû qu'à Dieu ! Or si Dieu est
invisible et ne peut de ce fait être représenté, Mahomet, qui est un homme,
visible, peut de ce fait être représenté. De plus, étant un homme, comme le
confessent encore les musulmans, il est non seulement imparfait mais pécheur
(33.56 ; 40.55), donc critiquable. En prétendant que serait dû à une
créature le respect qui n'est dû qu'à Dieu, l'islam ne mérite-t-il pas sa
terrible condamnation d'« associationnisme » et d'idolâtrie dont il se vante
cependant d'être exempt ? (Voir C)
— 13 L'islam se rend lui-même
coupable de ce dont il accuse les chrétiens, le blasphème, car il blasphème
continuellement la Divinité du Christ, niant sa Mort, sa Résurrection, et son
enseignement, mais les chrétiens ne vont pas pour autant assassiner les
musulmans et incendier leurs mosquées ! Si Jésus-Christ s'est laissé
insulter, ridiculiser, cracher au visage, couronner d'épines et crucifier,
c'est parce qu'Il est le vrai Dieu qui n'a pas besoin de se défendre (Mt
26.53-54), puisqu'on ne peut rien contre Lui ! Ses adversaires recevant de
par leurs méfaits mêmes leurs propres châtiments. Par contre, une idole a
besoin d'être défendue et protégée par ses adorateurs… « Ces dieux-là sont comme une colonne faite au tour ; on les porte, car ils ne marchent pas » (Jr 10.5) ! Et
c'est sans doute pourquoi en Islam il est interdit, sous
peine des pires châtiments, d'oser toucher à l'aura de Mahomet, du Coran, ou de l'islam, de peur que l'idole ne tombe.
— 14 S'il fallait proscrire
toutes les images, ne faudrait-il pas éliminer alors aussi tous les hommes,
puisque ceux-ci sont faits à l'image de Dieu (Gn 1.26-27 ; 1 Co
11.7 ; Jc 3.9) et qu'ils réfléchissent, même contre leur volonté, du seul
fait qu’ils existent, Sa gloire et Sa bonté ? Et finalement, toutes les
créatures ne devraient-elles pas être éliminées, puisqu'en elles toutes se
révèlent aussi la Gloire et la Bonté de leur Créateur ? On voit par là à
quelles absurdités et monstruosités peut conduire une lecture de la Parole de
Dieu faite en dehors de l'Esprit qui l'a inspirée.
[1] L'iconoclaste est celui qui s’oppose à la représentation des réalités
divines, ne faisant pas la distinction entre « image » et
« modèle ».
[3] Il faut comprendre que les traductions peuvent en effet présenter de fortes
différences, comme par exemple lorsque l'une traduit par
« Combattez-les » (2. 193) ce qu'une autre traduit par
« Convertissez-les ! » La connaissance de l'arabe est
certainement utile pour échapper aux édulcorations destinées aux publics
non-musulmans.
Cf également les vidéos
1 et 2 Adoration, art et idolâtrie (1 et 2)
"Jésus n'est qu'un prophète comme les autres, il n'est pas Dieu
!"
Réponse :
Cet argument est sans conteste, le plus
blasphématoire qui soit pour un chrétien et pour Dieu qui "a donné Son Fils Unique afin que quiconque croit en Lui ne
meure point mais ait la
Vie Eternelle" et les musulmans
mettront au défit leur interlocuteur catholique, de trouver un seul passage
dans la Bible où Jésus dit qu'Il et Dieu, ce qui sera facile à faire à
quiconque connaît les Ecritures ou aura pris connaissance de cette page.
Hormis le fait que Jésus ait été condamné
à mort précisément pour avoir proclamé Sa
divinité, l'Ancien Testament comme le Nouveau Testament sont remplis
d'affirmations concernant la divinité de Jésus, le Messie Fils du Dieu Vivant.
DANS LE NOUVEAU TESTAMENT :
Il a ainsi si bien affirmé Sa divinité que
les Juifs voulurent Le lapider :
"parce que Toi,
n'étant qu'un homme, Tu Te fais Dieu." (Jn 10. 33)
Egalement, au moment de
Son procès, sachant bien qu'il serait pour cela condamné à mort pour blasphème,
Jésus répond à la question "Est-tu le Messie, le Fils du
Dieu vivant ?" en ces termes :
"Je le suis. De
plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la
droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel."
Mais à de nombreuses autres occasions,
Jésus affirme qu'Il est Dieu, non pas en le proclamant sur toutes les places
publiques comme un "faire-valoir", Lui qui était le plus humble parmi
les humbles (nous voyons dans les Evangiles que le Seigneur a souvent interdit
que révélée Sa Nature Divine, notamment par les démons qu'il expulsait des possédés),
mais de la plus Divine
des façons, en Se nommant Lui-Même du Nom que
DIEU donna à Moïse : "Je Suis Celui que
Je Suis" ou "JE SUIS" :
"Vous, vous êtes d'en bas ; Moi, Je suis d'En-Haut. Vous, vous êtes de
ce monde ; Moi, Je ne suis pas de ce monde. Je vous ai donc dit que vous
mourrez dans vos péchés, car si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez
dans vos péchés."
(St Jn : 8-24)
"Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez que JE
SUIS et que Je ne fais rien de Moi-même, mais que Je dis ce que le Père M'a
enseigné, et Celui qui M'a envoyé est avec Moi."
(St Jn : 8-28)
"Je vous dis cela, dès à présent, avant que la chose n'arrive, pour
qu'une fois celle-ci arrivée, vous croyiez que JE SUIS. "
(st Jn : 13-19)
(Jn 8. 58)
Ici le Seigneur volontairement ne dit pas
"J'étais", mais JE SUIS et ce afin d'affirmer Son Eternité.
"Dieu n'a pas envoyé Son Fils dans
le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit par Lui sauvé.
Qui croit en Lui n'est pas condamné ; qui ne croit pas est déjà condamné, parce
qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu."
(St Jn : 3,17-18)
"Après avoir entendu cela, Jésus dit : Cette maladie ne conduit pointà
la mort ; mais elle est pour la Gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit
glorifiépar elle."
(St Jn : 11- 4)
Quant aux juifs,
contrairement aux musulmans en effet, croyaient bel et bien que Jésus
prétendait être DIEU, le "Fils de Dieu".
« Les Juifs cherchaient à tuer Jésus puisque non content de violer le
sabbat, Il appelait encore Dieu Son propre Père,Se faisant ainsi l'égal de
Dieu."
(St Jn : 5. 18,
22-23)
(St Jn : 19-7)
DANS L'ANCIEN TESTAMENT
Nous retrouvons également dans l'Ancien
Testament, des textes prophétiques annonçant la venue du Messie, en tant que
Fils de Dieu, pas seulement comme étant un prophète "comme les
autres", ainsi que se plaisent à l'affirmer les musulmans.
Le Sauveur sera
Dieu fait homme
"Car un enfant
nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera son épaule. On
l'appellera? Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la
paix"
(Esaïe ch.9 v.5)
Le Sauveur naîtra miraculeusement d'une vierge :
"C'est pourquoi le
Seigneur lui-même vous donnera un signe : voici la vierge deviendra enceinte,
elle enfantera un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel"
( Esaïe ch.7 v.14 -
environ -700 avant J.C.)
Emmanuel signifie "Dieu au milieu de
nous": c'est justement l'autre nom de Jésus.
Le lieu de la
naissance de Jésus, Bethléem, a été prédit :
" Et toi, Bethléem
Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi Celui qui
dominera sur Israël, et dont les activités remontent aux temps anciens, aux
jours de l'éternité "
(livre du prophète
Michée ch.5 v.1 - environ -700 avant J.C.).
Entrée de Jésus
à Jérusalem, sur le dos d'un ânon est prophétisée :
"Sois transportée
d'allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem !
Voici ton roi vient à toi, il est juste et victorieux ; il est humble et monté
sur un âne, le petit d'une ânesse »
(livre du prophète
Zacharie ch.9 v.9 - environ -500 avant J.C.)
ll sera condamné injustement, maltraité, cloué sur une croix :
" Avec le bâton on
frappe sur la joue le juge d'Israël " (livre du prophète Michée ch.4 v.14)
" Tous ceux qui me voient se moquent de moi : "recommande toi à
l'Eternel !", "l'Eternel le sauvera, il le délivrera puisqu'il l'aime
!"... une bande de scélérats rôdent autour de moi ; ils ont percé mes
mains et mes pieds... ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma
tunique " ; " pour apaiser ma soif ils m'abreuvent de vinaigre "
(Psaumes prophétiques
du roi David, n°22 et 69 v.22 ; environ -1000 avant J.C.)
Le Sauveur mourra pour expier les péchés de la multitude (Rédemption)
" Il s'est élevé
devant (Dieu) comme une faible plante...méprisé et abandonné des hommes...
cependant ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il
s'est chargé... Il était blessé pour nos péchés, brisés pour nos iniquités...
L'Eternel a fait retomber sur lui toutes nos iniquités... Il s'est livré
lui-même à la mort... il a porté les péchés de beaucoup d'hommes et il a
intercédé pour les coupables "
(livre du prophète
Esaïe ch.53).
La résurrection :
" Après avoir
livré sa vie pourle péché... il prolongera ses jours » (livre du prophète Esaïe
ch.53 v.10) ; "il nous rendra la vie dans 2 jours. Le 3ème jour il nous
relèvera et nous vivrons devant lui "
(livre du prophète Osée
ch.6 v.2 ; environ -700 avant J.C.)
L'ascension :
"Parole de
l'Eternel à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de
tes ennemis ton marche pied "
(Psaume prophétique de
David n°110 v.1)
Le retour en Gloire à la fin des temps :
Le retour en Gloire à la fin des temps :
"Alors je
répandrai sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication
et ils tourneront vers moi les regards, celui qu'il ont percé ; ils pleureront
sur lui comme on pleure sur un fils unique "
(livre du prophète
Zacharie ch.12 v.10)
En regard des Ecritures juives, et de
l'identification manifeste à Jésus du Messie, le Sauveur annoncé, l'on peut
s'interroger sérieusement sur la raison pour laquelle les juifs n'ont pas voulu
reconnaître en Jésus Celui qu'ils attendaient. Hormis la nature incrédule de ce
peuple, dont Jésus fait mention à de multiples reprises dans l'Evangile, et que
l'Eternel qualifie par ailleurs de "peuple à
la nuque raide" dans l'Ancien Testament, il faut comprendre que Jésus
est venu non pas pour sauver uniquement les juifs, le "peuple élu",
mais tous les hommes, offrant ainsi à l'humanité la grâce d'être tout entière,
ce peuple élu. C'est alors que n'écoutant que leur orgueil, les juifs se virent
ainsi dépossédés de ce privilège supposé leur offrir la domination sur le
monde. En cela l'on retrouve bien l'influence originelle de l'islam, produit du
compromis s'étant établi entre les juifs messianiques et les arabes issus de la
lignée d'Ismaël.
Interroger l'islam -
Éléments de réponses - Extraits choisis
SI JÉSUS EST DIEU,
POURQUOI SE PRIE T-IL LUI-MÊME ?
Le mystère du Christ se
décline en quatre affirmations, aussi unies entre elles que
les quatre directions de la Croix sont accordées à jamais dans le Cœur du
Crucifié :
1.
Jésus est vrai Dieu. Les prophéties, son enseignement, sa sainteté, ses
miracles le montrent ;
2.
Jésus est vrai homme. L'Histoire en témoigne ;
3.
La nature divine et la nature humaine sont en Lui ni confondues ni
séparées, mais distinctes et unies. Tantôt Jésus s'exprime selon sa nature
divine et tantôt selon sa nature humaine. Si l'on ne sait pas cela, alors on ne
peut rien comprendre à la lecture de l'Évangile, car on ne saurait jamais
comprendre qu'un Dieu puisse avoir faim, dormir, mourir ou dire : « J'ignore la date de la fin du monde » (cf. Mc 13.32), ni non plus qu'un homme
puisse ressusciter les morts, marcher sur l'eau, pardonner les péchés (Lc
5.17), affirmer être Dieu (Jn 8.24, 28, 58) ou se ressusciter (Jn
10.17-18) ;
4.
Ces deux natures appartiennent non à une personne humaine, mais à une
Personne divine, la
deuxième Personne de la Sainte Trinité
faite chair. En sorte que c'est le même « Je » qui peut dire à la
fois : « Je suis Dieu » et « Je suis homme »
·
Une preuve que Jésus ne serait pas Dieu serait le fait qu’Il priait, Dieu
ne pouvant Se prier Lui-même. A cela il faut répondre que c’est la Deuxième Personne
de la Trinité qui prie la Première et que cela n’est rien d’autre que
l’actualisation en Sa nature humaine du rapport qu’Elle ne cesse d’entretenir
avec la Première
Personne qui ne cesse de L’engendrer. En effet, en Dieu, le Verbe
de Dieu n'est pas mort, mais est en communion incessante d'amour avec le Père
dont Il est l'Image, la Connaissance (Dieu Se connaît Lui-même), en sorte qu’Il
continue ce dialogue éternel en Sa nature humaine sous le mode qui lui est
approprié, à savoir la prière...
·
Une autre preuve, semblable à la précédente, serait le fait que le Christ
accomplissant ses besoins humains accomplirait des actes indignes de Dieu, qui
Lui, ni ne mange, boit ou dort, etc. A cela il faut répondre, d’une part, que
tous les actes de la condition humaine avancés par le Coran pour nier la divinité du Christ (5.75) n’affectent en
réalité nullement la nature divine, et ne peuvent donc servir à nier la
divinité du Christ en raison de Son humanité, et que d’autre part, il n’y a d’indigne
de Dieu que le péché. Si les hommes mangent, boivent, dorment et font d’autres
choses inhérentes à leur condition de créature, c’est parce que Dieu l’a voulu
ainsi, et Dieu devrait avoir honte de ce qu’Il a créé ‒ au point de refuser de
l’assumer ‒ et nous avec ? En jugeant indigne de Dieu la condition
humaine, les musulmans non seulement méprisent la Création, et donc eux-mêmes
(raison pour laquelle ils ne peuvent pas être heureux, ni rendre les autres
heureux), mais encore, ils blasphèment le Créateur. La vérité est que la
Création de Dieu est digne de Dieu et que Dieu n’en a pas honte, et c’est
pourquoi l’Incarnation du Fils de Dieu n’est en rien contradictoire avec la
grandeur de Dieu. Comment ne pas rappeler ici ce propos de saint Jude : « Quant à eux, ils blasphèment ce qu’ils ignorent ; et ce qu’ils
connaissent par nature, comme les bêtes sans raison, ne sert qu’à les
perdre. » (Jude 10) ?
·
Les musulmans refusent de croire que la Parole de Dieu Se soit faite homme
(Jn 1.14), mais ils veulent bien croire qu'Elle Se soit faite… livre, le Coran !
·
Bien que l'islam se refuse à reconnaître la divinité de Jésus, le Coran garde cependant des réminiscences de l'authentique
prédication chrétienne à son sujet, en Le désignant comme Miracle
de Dieu (3.47) et Parole de Dieu (3.45 ;
4.171 ; 19.34). Ce qui s'accorde mal avec d'autres affirmations du Coran selon lesquelles Jésus ne serait qu'un
mortel semblable à nous (66.6).
·
Si Jésus n’est pas Dieu, comment le Coran peut-il Lui reconnaître les
prérogatives proprement divines de créer (3.49 ; 5.110), ou de ressusciter
les morts ? Que le texte précise que Jésus faisait cela « avec la permission » de Dieu, ne saurait remettre en cause l’affirmation de Sa divinité,
puisque d’une part Dieu ne peut créer que par Sa parole (6.73 ; 16.40),
qui est Jésus (4.171 ; 19.34), et que d’autre part chaque personne de la
Trinité n’agit jamais qu’en parfaite communion avec les deux autres, étant
ensemble et chacune un seul et même Dieu. Sans compter qu’apparaît ici une
imperfection notable du texte réputé parfait du Coran, à savoir que le concept
de création implique l’exercice d’une liberté et d’une puissance absolues, qui
s’oppose donc avec la dépendance et les conditions d’une permission…
·
Le Coran garde encore la mémoire du caractère
unique du Christ en disant qu'Il est « l'apôtre de Dieu » (K 4.171). Non
pas un apôtre parmi d'autres, comparable aux
autres, mais L'Apôtre de Dieu et mieux que cela encore : Sa Parole même
(4.171), qui est « La Vérité » (cf. 19.34). Contrairement à ce
que les musulmans veulent donc croire, le Coran affirme bien que Jésus
n'est pas réductible à un élément de la chaîne des prophètes semblable aux
autres.
·
D'ailleurs, si Jésus n'était qu'un prophète comme un autre (5.75), pourquoi
sa Mère est-elle préférée à toutes les femmes dans le Coran ? « En ce temps-là, lesanges
dirent : " Ô Marie ! Allah t'a choisie et t'a purifiée. Il t'a
choisie parmi lesfemmes du monde. » (89/3:42). Et si Marie a été élue
parmi toutes les femmes du monde, comment Allah peut-il dire : « Ô femmes du Prophète ! Vous n'êtes comparablesà aucune autre femme. »
(90/33:32) !
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La Parole de Dieu est-elle créée ou
incréée ? Si l'on répond que la Parole de Dieu a été créée, cela revient à
dire qu'il y aurait eu un temps où Dieu aurait été sans parole, ce qui est
absurde, Dieu étant parfait et immuable. Or, puisque le Coran lui-même affirme que Jésus est la Parole de Dieu
(3.45), ne faut-il pas que les musulmans reconnaissent, comme saint Jean (Jn
1.1), que Jésus est incréé et donc Dieu ?
·
19 Pour nier la divinité de Jésus, les
musulmans affirment que nulle part dans l'Évangile Jésus ne dirait qu'Il est
Dieu. Or à plusieurs reprises et de la plus belle façon, c'est-à-dire en se
donnant le Nom même révélé par Dieu à Moïse, « JE SUIS » (Ex 3.14), Jésus a affirmé être Dieu. Ainsi, Jésus disait aux
juifs : « Vous, vous êtes d'en bas ;Moi, je
suis d'en haut ; vous êtes de ce monde, Moi, Je nesuis pas de
ce monde. C'est pourquoi Je vous ai dit que vous mourrez dans
votrepéché ; car si vous ne croyez pas que Je suis, vous mourrez dans votrepéché. – "Qui
êtes-vous ?" lui dirent-ils. Jésus leur répondit :
"Absolument ce queje vous déclare. J'ai beaucoup de choses à dire de vous
et à condamner en vous, maisCelui qui m'a envoyé est véridique et ce que J'ai
entendu de Lui, je le dis au monde."Ils ne comprirent point qu'Il leur
parlait du Père. Jésus donc leur dit : "Lorsque vousaurez élevé le
Fils de l'homme, alors vous connaîtrez qui Je suis et que Je
ne faisrien de Moi-même, mais que Je dis ce que Mon Père M'a enseigné. Et Celui
qui M'aenvoyé est avec Moi et Il ne M'a pas laissé seul, parce que Je fais
toujours ce qui Luiplaît." Comme Il disait ces choses, beaucoup crurent en
Lui. » (Jn 8.23-30). Lors du dernier repas, Jésus dit à ses
disciples : « Je vous le dis dès maintenant, avant quela
chose arrive, afin que, lorsqu'elle sera arrivée, vous reconnaissiez qui Je
suis. » (Jn 13.19). Lorsque Jésus dit aux juifs : « En vérité, en vérité, Je vous le dis, avantqu'Abraham fût, Je suis » (Jn 8 58), Il ne
dit pas « J'étais », mais par ce présent montre son éternité. Il a
alors si bien affirmé sa divinité que les juifs voulurent Le lapider (Jn 8,59).
À l'inverse de ce qu'imaginent les musulmans, les juifs ne doutaient donc pas,
eux, de la prétention de Jésus à se dire Dieu : « …les Juifscherchaient encore avec plus d'ardeur à le faire mourir, parce
que, non content devioler le sabbat, il disait encore que Dieu était son Père,
se faisant égal à Dieu » (Jn 5.18 ; cf. 10.33) ; « Nous avons une Loi et d'après notre Loi, il doit mourir, parce qu'ils'est
fait Fils de Dieu » (Jn 19.7). On n'imagine pas quelqu'un accepter la mort sur la base
d'une mauvaise interprétation qu'un mot de sa part aurait suffi à dissiper. Et
lorsque Jésus expiera leurs péchés sur la Croix, ils diront à son sujet : « Il en a sauvé d'autres et il ne peut se sauver lui-même ; s'il est roi
d'Israël, qu'ildescende maintenant de la croix et nous croirons en lui. Il
s'est confié en Dieu ; siDieu l'aime, qu'il le délivre maintenant ;
car il a dit : Je suis Fils de Dieu. » (Mt 27.42-43).
·
Pour guider la pensée de ses contemporains vers la reconnaissance libre et
personnelle de sa divinité, Jésus, se devant pour être compris de citer
l'Ancien Testament, annonce par exemple qu'Il jugera les vivants et les morts
(Mt 25.31-46), ce qui, pour un juif de l'époque, était clairement s'identifier
à Dieu. Jésus accomplira bien des actions et prononcera bien des paroles qui,
pour la culture de l'Ancien Testament, Le présentent à l'évidence comme Dieu.
Ainsi, lorsqu'Il demanda à ses interlocuteurs incrédules : « Comment les Scribes disent-ilsque le Christ est fils de David ? Car
David lui-même parle ainsi par l'Esprit-Saint : le Seigneur a dit à mon
Seigneur : Asseyez-vous à ma droite jusqu'à ce queje fasse de vos ennemis
l'escabeau de vos pieds. — David lui-même l'appelleSeigneur, comment donc
est-il son fils ? » (Mc 12.35-37), Il montre
que le Messie est Seigneur, c'est-à-dire Dieu, d'après les Écritures
elles-mêmes.
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De même, après avoir justifié ses disciples de transgresser la Loi aux yeux
de Pharisiens, en affirmant que « Le Fils de l’homme est
maître du sabbat. » (Lc 6.5), Il Se place ainsi Lui-même au-dessus de la Loi, et donc
au rang de Dieu.
·
Outre qu'il appartient à Dieu de se révéler comme Il l'entend et non comme
les hommes le voudraient, Jésus a donc affirmé Sa nature divine, mais aussi Sa
filiation divine au sein de la Trinité. Ainsi : « Dieu n'a pas envoyé le Filsdans le monde pour juger le monde, mais pour que
le monde soit sauvé par Lui.Celui qui croit en lui n'est pas jugé ; mais
celui qui ne croit pas est déjà jugé, parcequ'il n'a pas cru au Nom du Fils
unique de Dieu. » (Jn 3.17-18). Apprenant que Lazare était malade, Jésus dit :
« Cette maladie ne va pas à la mort, mais
elle estpour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit
glorifié par elle. » (Jn 11.4). Avant sa Passion, Il prie
ainsi : « Et maintenant, à vous, Père, glorifiez-Moi
auprès devous, de la Gloire que j'avais auprès de vous, avant que le
monde fût. » (Jn 17.5). Ou encore, aux juifs qui voulaient Le
lapider, Jésus dit : « "J'ai fait devant
vousbeaucoup d'œuvres bonnes qui venaient de mon Père : pour laquelle de
ces œuvresMe lapidez-vous ?" Les Juifs Lui répondirent :
"Ce n'est pas pour une bonne œuvreque nous vous lapidons, mais pour un
blasphème et parce que, étant homme, vousvous faites Dieu." Jésus
leur répondit : "N'est-il pas écrit dans votre Loi : J'ai
dit : Vous êtes des dieux ? Si la Loi appelle dieux ceux à qui la
parole de Dieu a été adressée et si l'Écriture ne peut être anéantie,
comment dites-vous à celui que le Pèrea envoyé dans le
monde : Vous blasphémez, parce que j'ai dit : Je suis le Fils
deDieu ! Si Je ne fais pas les œuvres de Mon Père, ne Me croyez
pas. Mais si Je les fais,lors même que vous ne voudriez pas Me croire, croyez
à mes œuvres, ainsi reconnaitrez-vous que le Père est en Moi et que Je suis
dans le Père." » (Jn 10.31-38). Manifestation de la divinité de
Jésus : Mt 16.15-20 ; 26.63-64 ; Lc 22.70 ; Jn
1.1,14 ; 7.37-38 ; 9. 35-38 ; 14.6 ; 18.36-37 ;
20.22-23,28-30… Si, dans ces versets, on peut observer que Jésus ne Se glorifie
pas Lui-même d'être « Fils de Dieu » et Dieu même,
c'est parce que, comme Il l'avait fait remarquer (Jn 5.31), se rendre
témoignage à soi-même n'est pas valable. Mais malheureux qui, pour autant, en
déduit qu'Il ne l'est pas ! Jésus sait qu'Il L'est (Jn 8.14) et Il
acquiesce quand on Lui rend ce témoignage (Mt 14.33 ; Mc 1.24 ; Jn
20.29). Ce qu'Il veut, c'est que les hommes L'accueillent librement comme leur
Dieu, sous l'inspiration de l'Esprit Saint, qui Lui rend témoignage (Jn
15.26 ;16.8-15). Qui est de Dieu entend ce témoignage, qui n’est pas de
Dieu ne l’entend pas (Jn 8.47)
Le mystère du Christ se décline en quatre affirmations, aussi unies entre elles que les quatre directions de la Croix sont accordées à jamais dans le Cœur du Crucifié :
• Jésus est vrai Dieu. Les prophéties, son
enseignement, sa sainteté, ses miracles le montrent ;
• Jésus est vrai homme. L'Histoire en
témoigne ;
• La nature divine et la nature humaine sont
en Lui ni confondues ni séparées, mais distinctes et unies. Tantôt Jésus
s'exprime selon sa nature divine et tantôt selon sa nature humaine. Si l'on ne
sait pas cela, alors on ne peut rien comprendre à la lecture de l'Évangile, car
on ne saurait jamais comprendre qu'un Dieu puisse avoir faim, dormir, mourir ou
dire : « J'ignore la date de la fin du monde » (cf. Mc 13.32), ni non
plus qu'un homme puisse ressusciter les morts, marcher sur l'eau, pardonner les
péchés (Lc 5.17), affirmer être Dieu (Jn 8.24, 28, 58) ou se ressusciter (Jn 10.17-18) ;
• Ces deux natures appartiennent non à une
personne humaine, mais à une Personne divine, la deuxième Personne
de la Sainte Trinité
faite chair. En sorte que c'est le même « Je » qui peut dire à la
fois : « Je suis Dieu » et « Je suis homme ».
Jésus n'est pas mort sur la Croix ni ressuscité, vous adorez un
"cadavre juif"
Cet argument servi par les musulmans sur
les forums, allant jusqu'à susciter des vidéos, est l'un des plus outrageants
qui soit et consiste à affirmer que le Seigneur Jésus-Christ en réalité,
n'aurait jamais été crucifié, mais aurait été remplacé "au pied-levé"
par un autre disciple lui ressemblant et qui aurait été crucifié à Sa place.
Voici ce que dit le coran :
« Ils
disent : nous avons mis à mort le Messie, Jésus fils de Marie, l'apôtre de
Dieu. Non ils ne l'ont point tué, ils ne l'ont point crucifié, un autre
individu qui lui ressemblait lui fut substitué, et ceux qui disputaient à son
sujet ont été eux-mêmes dans le doute, ils n'ont que des opinions, ils ne
l'ont pas vrai-ment tué. Mais Dieu l'a haussé à lui, Dieu est le puissant,
Dieu est le sage. » (4.157)
« Non ils
ne l'ont point tué, ils ne l'ont point crucifié » et « ils ne l'ont pas
vraiment tué. Mais Dieu l'a haussé à lui, Dieu est le puissant » (4. 157).
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Ce qu'il faut comprendre, c'est que pour
un musulman, Allah ne peut absolument pas laisser
son prophète (rappelons que le Jésus des musulmans,
"Isa", n'est qu'un prophète comme les autres) aux mains de ses bourreaux. Cela serait pour eux, contradictoire
avec la Puissance de Dieu alors pourtant que leur prophète Mahomet est mort
suite à un empoisonnement que l'ange Gabriel de l'islam a été dans
l'impossibilité de stopper.
Aussi afin de refuser la Rédemption,
attitude proprement antichristique, Allah va t-il jusqu'à sacrifier un
innocent, pour sauver "Isa". Pourtant, aucun d'entre eux ne se
questionne sur la façon de procéder d'un Dieu si "puissant", qui est obligé d'utiliser l'une des armes de satan, qui est la
ruse, pour sauver son apôtre. Comment ? Allah n'aurait-il pas assez de
puissance pour " élever son apôtre " à la face de ses ennemis ?
Mais le mythe du "faux-semblant"
colporté par l'islam trouve en réalité sa source dans un courant de pensées
bien antérieur à l'islam et datant du début du christianisme. Il s'agit du
courant "sarx" pour lequel se faire « chair » n'entraîne pas ipso
facto se faire homme. Les théologiens docètes interprètent littéralement
le verset de l’évangile selon St Jean où il est écrit que « la Parole se fit
chair ».
Au terme d'une étape métaphysique
supplémentaire, il en résulte que, selon eux, Jésus n'a pas de corps physique,
à l'instar d'un Esprit, et que, de ce fait, la crucifixion est une illusion. En
d'autres termes, l'aspect humain du Christ est simple illusion et n'a pas de
réalité objective. Quoi qu'il en soit, la Rédemption
est niée, ce qui fait de ce courant de pensée christologique, un courant de
pensée antichristique.
C'est donc ce courant de pensée qu'a
repris l'islam, religion opportuniste par excellence, pour nier la mort sur
la Croix et la Résurrection du Christ. Ce qui en soi n'est pas si surprenant
attendu que l'islam n'est finalement qu'un amalgame plus ou moins adroit de
vieilles croyances païennes revisitées (voir
article "Les origines de l'islam" de la page "Islam et
antichrist") , et n'ayant de raison d'exister que par
sa négation du christianisme et du judaïsme. En effet, sans christianisme,
point d'islam.
A présent, d'un point de vue strictement
logique, quel Dieu, instigateur du "faux-semblant" le plus mal réussi
de l'histoire des religions, peut encore se prévaloir d'une supposée toute
puissance, alors que de ce faux-semblant est né
la plus grande et la plus glorieuse de toutes les religions que la terre
ait jamais portée ?
Une question qu'il est intéressant de
poser à un musulman concernant ce "faux-semblant" consiste à leur demander une preuve historique (et non issue de "l'histoire revisitée" de l'islam, mais de
sources historiques OFFICIELLES) au moins une, qui soit crédible et
venant en effet accréditer cette thèse. Il va sans dire qu'il sera dans l'incapacité totale d'apporter cette preuve, alors qu'en revanche,
nous sommes nous-mêmes en mesure d'apporter sinon des preuves, mais des
témoignages de personnages historiques non chrétiens, relatant ou faisant
mention de la Crucifixion de Jésus de Nazareth (références à venir)
Une autre question se pose concernant
cette thèse farfelue selon laquelle Jésus n'aurait pas été crucifié, mais
remplacé "au pied levé" par un autre Lui ressemblant : qui était cet
homme, comment s'appelait-il (certains vont jusqu'à dire que Judas aurait été
le "faux-semblant", ce qui est totalement absurde, car alors, qui se
serait suicidé en lieu et place de Judas ?) et surtout, QUI s'est présenté aux
apôtres après la résurrection ? Le Christ, ou le "faux-semblant" ?
Par ailleurs, cette thèse du
"faux-semblant" tombe rapidement à l'eau lorsque l'on sait que les juifs qui tenaient tant à tuer Jésus et qui
l'ont jugé, LE CONNAISSAIENT pour certains d'entre eux, depuis l'enfance et n'ont pu se laisser leurrer par un pseudo imposteur. Comment
auraient-ils pu ne pas s'apercevoir de la supercherie ? C'est totalement insensé
!
Mais surtout, comment un
"croyant" peut il s'en laisser conter par un dieu menteur et fourbe ?
Tout s'explique déjà par avance dans le coran où l'on lit à de nombreuses
reprise que "allah égare qui il veut" ! (Coran 14:4) ;
Hors, tout chrétien sait bien que DIEU, le
VRAI DIEU, N' EGARE JAMAIS SES
ENFANTS, MAIS AU CONTRAIRE RASSEMBLE TOUTES SES
BREBIS, DE CELLES DONT NOUS SAVONS QU' IL NE VEUT EN PERDRE AUCUNE !
En réalité, nous les chrétiens connaissons
DIEU, parce qu'IL S'est fait connaître, par Son Fils Unique Jésus-Christ qui
LUI est tout humble, venu pour servir et non pour être servi, S'offrir en
holocauste pour le salut du monde. Les musulmans ne connaissent pas DIEU, mais
"allah", un Dieu "absolument inconnaissable" (Coran :
(Coran 2.255 ; 27.65 ; 42.4 ; 72.10 ; 112.2...) ORGUEILLEUX, CONTRAIGNANT (Coran 53:23) venu pour être servi par ses
esclaves musulmans (le mot "islam" signifie "soumission"),
S'offrant DES holocaustes et réclamant le sang des non-musulmans.
Parmi les 99 noms
d'allah nous trouvons :
- Al-Mutakabbir : l'innaccessible
=> Dieu Lui en Jésus se rend accessible, même aux plus humbles et
s'abaisse jusqu'à la mort
- Al-Jabbār : celui qui domine et
contraint => Dieu Lui, laisse libre
l'homme de Le rejoindre par amour !
Troublant :
-Al-Wārith : l'héritier => l'héritier de qui ? Dieu puisqu'il n'a ni père ni fils selon
les musulmans, hériterait ici de qui ?
Nous apprenons aussi qu'allah est le
créateur du mal, qu'il a induit lui-même le diable
en erreur (Coran 15:39), qu'il a créé un grand nombre d'homme pour l'enfer
(Coran 7.179, 186 ; 11.119 ; 4.88 ; 5.41 ; 6.125 ; 74.31), que la majorité
des femmes vont en enfer :
hadiths :Bukhâri et Muslim : "Selon
Ibn'Abbâs et 'Imrân ibn al-Husayn, le prophète (saw) a dit: J'ai pu voir le
Paradis et j'ai constaté que la plupart de ses habitants étaient des pauvres;
j'ai pu voir l'Enfer et j'ai constaté que la plupart de ses habitants étaient
des femmes. "Les jardins des vertueux, p.247"
Nous apprenons donc, comme précité,
qu'allah "égare qui il veut", en sorte que les versets prônant le
libre-arbitre resservis pour embrouiller les esprits sur ce point, deviennent
de toute façon caduques ! En effet, que devient le "libre-arbitre" si
allah, qui est "Tout puissant" décide de vous égarer ? Vous n'aurez
d'autre choix que de faire le mauvais, et d'aller en enfer, comme allah l'a
décidé quoi qu'il en soit. Ainsi, quoi que vous fassiez, les jeux sont pipés
d'avance.
Comment peut-on arriver à croire en un tel
Dieu et surtout, à l'aimer ?
Mais le plus édifiant concernant la vérité
de la Crucifixion se trouve sans conteste dans le Coran lui-même qui se
contredit gravement sur le sujet de lal mort de Jésus sur la Croix.
D'un côté, le coran dit qu'il est certain que le Christ n'a pas été
crucifié :
Sourate "Les femmes" ((Surat An-Nisa) verset 157: "Ils ont dit (les juifs) "nous avons vraiment tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager d'Allah"... Or, ils ne l'ont ni tué ni crucifié; mais ce n'était qu'un faux semblant! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l'incertitude : ils n'en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l'ont certainement pas tué."
Tandis que dans la sourate "La famille d'Imran" (An-Nisa) versets 54-55: "Et ils [les juifs] se mirent à comploter. Allah a fait échouer leur complot. Et c'est Allah qui sait le mieux leur machination. Allah a dit : "Ô Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t'élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n'ont pas cru".
Ce verset dit clairement que le Christ est mort avant d'être élevé au
paradis.
Sourate "Marie"(Maryam) verset
33: "Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant". Dans ce verset
il est clair que le Christ est mort avant qu'il soit ressuscité.
Non seulement les Musulmans nient la Crucifixion et la mort de Jésus, mais
ils nient aussi Sa Résurrection, alors que leur livre saint lui-même affirme le
contraire.
Sourate "La table"(Al-Ma'idah') verset 117: "quand Tu m'as rappelé, c'est Toi qui fus leur observateur attentif".
De ceci il est clair que le Christ a été tué par les juifs et Dieu les
observait.
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