Prier ….la parabole des
talents. Une des paroles les plus dures (les plus justes que j’ai entendues sur
moi, mon cher frère le disant à JPD qui me le rapaporta, déciuragé que je
n’écrive pas mabiographie de MCM : il avait tous les talents… alors qu’enveloppé
et protégé par un passé que j’aime et dont j’ai tout aimé à le vivre d’époque,
je me projette sans cesse dans un avenir que je crois pouvoir construire, Dieu
aidant, et que l’amour de mes deux aimées me porte, me remplit, est ma
respiration… épitaphe d’un raté !) ; La version lucanienne compte dix
serviteurs, mais n’en met en scène que trois [1]. Rétribution par des mandats politiques :
puisque tu as été fidèle en si peu de
choses, reçois l’autorité sur dix villes.dans un contexte politique : un homme de
la grande noblsse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi et
rentrer ensuite chez lui…. Mais ses concitoyens le détestaient et ils envoyèrent
derrière lui une délégation chargée de dire : « Nous ne voulons pas qu’il règne
sur lui ». Il est exceptionnel que Jésus
entre aussi avant dans le registre politique, dévolution et fonctionnement du
pouvoir, car le nouveau roi répartit les villes de son nouvel empire entre ses
proches, la domesticité de son état initial. Le « mauvais serviteur » n’a rien
d’exceptionnel, il exprime ouvertement ce que pensent les nouveaux sujets de ce
roi qui pense autant affaires que vengeance : quant à mes ennemis, ceux qui
n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et mettez-els à mort devant
moi. Ce maître st donc détestable et ce
n’est pas lui qui peut servir de leçon. En revanche, les serviteurs aux dix et
cinq pièces d’or (les talents d’autres versions) sont remarquables. Connaissant
le maître, connaissant les situations, ils sont simplement gens de civisme et de
devoir, sans appréciation personnelle sur le pouvoir qui pèsent sur eux, et
qu’ils vont désormais servir à un rang très supérieur. – Suite des martyres :
toute une famille y passe, exhortation de la mère encourageant le dernier de ses
fils : accepte la mort, afin que je te retrouve avec eux au jour de
la miséricorde. Mort biologiquement inéluctable, mais dont les
circonstances changent tout le sens, et peut-être ce à quoi elle conduit.
Splendide résumé par cette femme : la vie de la conception à la résurrection. Ce n'est pas moi qui vous ai donné
l'esprit et la vie, qui ai organisé les éléments dont chacun de vous est
composé. C'est le Créateur du monde qui façonne l'enfant à l'origine, qui
préside à l'origine de toute chose. Et c'est lui qui, dans sa miséricorde, vous
rendra l'esprit et la vie.
Hier soir,
télévision. Sur la chaîne parlementaire, Simone VEIL à table en famille très
nombreuse, il y a dix ans, et des questions tête-à-tête (le journaliste en off,
le visage boursouflé par le vieillissement et les yeux très enfoncés est en gros
plan). Je l’ai pratiquée pour l’Abbé PIERRE : moments seul à seul et exigeants,
très instructifs et qui me passionnèrent. Puis j’ai été choqué pour son soutien à
NS, affichant un programme d’identité nationale et de lutte contre l’immigration
et enfin je l’ai commbattue en tant que candidate à la succession de Pierre
MESSMER à l’Académie
française… échange de lettres, vif. Mais hier soir, son regard,
les questions sur la déportation, je n’en ai écoutées que trois ou quatre… le regard et la pensée d’abord très
réfléchis, silencieusement, et les réponses, lentes, mot par mot, sobres et
courtes, m’ont fortement impressionné. – Introduction très proportionnée à un
documentaire d’Isabelle CLARKE de 2011 sur France 2 : Apocalypse Hitler. La menace. Le
Führer
L’essentiel rejoint ce que je fais observer dans ma fiction politique par FH,
retour selon moi d’Israël (bien différent de la réalité d’hier- soir : le match
au stade de France après cette répétition de clichés d’un président si mal
d’apparence, constamment encadrés de NETTANYAOU et Shimon PERES) : la shoah,
certes, mais encore plus horrible et ayant « permis » la shoah, l’emprise sur
les personnes, sur un peuple entier, totalement envoûté, au moins selon toute
apparence et selon le comportement des bourreaux… Les photos (un HITLER aux yeux
bleus de sa mère) et les films entièreent colorisés et donct je ne connaissais
aucun. La
cinéaste Leni RIFENSTAL ( ?), EISENSTEIN du régime, mais
travaillant en live, comme le photographe HOFMANN, au lieu de l’arrangement et
de la fiction soviétique. Les cérémoniaux et les liturgies connues, mais les
effets de foule encore plus saisissants que d’habitude. Les évidences que
l’accession au pouvoiur puis la macrhe à la guerre n’étaient pas irrépressibles.
Ce que j’apprends c’est l’engrenage d’un assassinat d’un de nos sous-officiers
quand nous occupons la Rhénanie (engrenage qui se répéta en 1941 ou dès
1940, l’officuer allemand, tué dans le métro), défilés du cercueil,
brutalisation des passants allemands qui ne se découvrent pas, répression et
fusillade. Tout cela est le contexte du procès du putsch de 1923, où HITLER qui
encourt la peine de mort est traité avec la plus grande indulgence sinon
compréhension… une Festenstubbe 5 comme cellule. Charme des femmes successives
dans la vie de H., toutes très jeunes, dont la nièce Geni
RAUBAL, se suicidant après avoir dit que son amant était
monstre et l’obligeait à l’horrible. Seize ans. Eva BRAUN, dix-neuf et poussée
dans les bras de H. pour remédier à sa dépression. La laideur à un point que je
n’avais pas saisi de GOEBBELS. La possible ascendance juive (un grand-père
inconnu) : secret d’Etat donc. Le soutien financier de FORD par antisémitisme. Il
en ressort peu de psychologie du dictateur et beaucoup d’art de la mise en
scène. – Les catastrophes de cette époque par exaltation. Celles d’aujourd’hui
par effondrement, par aspiration du vide, par vacance du pouvoir politique chez
nous et dans l’ensemble du monde si on le considère selon l’absence de toute
« gouvernance » collective, et même l’absence d’envie qu’il y en ait
une.
Auparavant, rangements de
débarras de revues et papiers. Les productions de la paroisse
Saint-François-de-Sales à Paris, qui fut la nôtre en famille
avec le chanoine BOULARD émigré comme nous de la Muette à Wagram :évidence de
l’opulence financière d’une paroisse où je vins il y a deux ans recevoir les
Cendres après une réunion sur notre multi-propriété de Megève. Peut-être dix
prêtres plus deux ou trois diacres sur l‘organigramme, et dans le groupe, devenu
prêtre diocésain via « l’école cathédrale » du Cardinal LUSTIGER, Aldric de B.
initialement moine de Kergonan, que j’avais beaucoup apprécié, et qui passa
ensuite à la Muette, Notre-Dame de l’Assomption. Les débuts de FH salué avec
autant d’enthousiasme et d’attente que FM en 1981 avec cette différence évidente
que l’on s’attendait à de grosses difficultés et à des déceptions avec FM, alors
que celui-ci ne donna jamais l’impression d’avoir trompé l’espérance ni trahi sa
parole, seules les circonstances, etc… ayant produit des résultats mitigés mais
rémissibles. Alors qu’on pouvait raisonnablement pensé que FH, avec tranquillité
et ténacité, redresserait tout. Ce qui n’est évidemment pas ce que nous vivons,
mais – à mon sens – tient essentiellement à cette sorte de vacance de la pensée
politique et économique, donc à un machinalité désastreuse et en continuité avec
le mandat précédent.
[1] - 2ème livre des
Maccabés VII 1 à 31 ; psaume XVII ; évangile selon saint Luc XIX 11 à
28
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