Prier
… [1] tandis qu’à peine
arrivée à la petite gare de Questembert, ma chère femme saute dans un train d’avance
pour Redon, j’apprends d’une dizaine d’adolescents qui attendnet le suivant,
que, concuremment au lycée d’Etat Beaumont, il y a Marcel Callot. J le suppose
catholique, et demande s’ils vont à la messe, rires et silence. – Apocalypse
toujours. Ce qui se passera dans les
jours du Fils de l’homme (les jours Lui
appartiennent de même que le Christ a Son heure) ressemblera à ce qui est
arrivé à Noé. La mort… le déluge arriva, qui les a tous
fait mourir… le jour où Loth sortit de Sodome, Dieu fit tomber du ciel une
pluie de feu et de soufre qui les a tous fait mourir. Il en sera de même le
jour où le Fils de l’homme se révèlera.
Le texte reste en suspens, seule l’extrême soudaineté, le particularisme aussi
du sort de chacun sont précisés. Aux questions de temps posées par les
disciples succède une question de lieu. Jésus reste énigmatique. L’une sera
prise, l’autre sera laissée – Où donc, Seigneur ? Là où il y a un corps,
là aussi se rassembleront les vautours. On
est loin de la résurrection et même d’un jugement. Simplement : qui
cherchera à conserver sa vie, la
perdra. Quant à nos possibilités de prévoir ou de
connaître… s’ils ont poussé la science à un degré tels qu’ils sont capables
d’avoir une idée sur le cours éternel des choses, comment n’ont-ils pas découvert
plus vite Celui qui en est le Maître ? La
foi est un seuil. Il est toujours à passer. Fasse Dieu que jamais je ne le
passe en retour vers l’arrière, le dehors et la nuit.
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