wikipédia – à jour au 31 octobre 2016 à 10 heures 15 – BFF
interroge à 13 heures 13
Halloween
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Nom officiel
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Halloween
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Observé par
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Type
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Fête culturelle
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Date
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Célébrations
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Observances
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Lié à
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Halloween ou
l'Halloween (usage
canadien) est une fête
folklorique et
païenne
traditionnelle originaire des
Iles Anglos-Celtes célébrée dans la soirée du
31 octobre,
veille de la fête chrétienne de la
Toussaint.
Son nom est une contraction de l'anglais
All Hallows-Even2 qui
signifie
the
eve of All Saints' Day en anglais contemporain et peut se
traduire comme « la veillée de la
Toussaint ».
En dépit de son nom d'origine chrétienne et anglaise, la grande majorité des
sources présentent Halloween comme un héritage de la fête
païenne de
Samain qui était célébrée au début de l'automne
par les
Celtes
et constituait pour eux une sorte de fête du
nouvel
an. Halloween est ainsi connue jusqu'à nos jours sous le nom de
Oíche Shamhna
en gaélique. Elle est une fête très populaire en
Irlande, en
Écosse et au
Pays
de Galles où l'on trouve de nombreux témoignages historiques de son
existence.
Jack-o'-lantern, la lanterne emblématique
d'Halloween, est elle-même issue d'une légende irlandaise.
C'est à partir du
VIIIe siècle, sous le pape
Grégoire
III (731-741) et, au siècle suivant, sous le pape
Grégoire
IV (827-844), que l'église catholique introduisit la
Toussaint en
date du 1
er novembre opérant un
syncrétisme
avec les fêtes de
Samain.
La fête d'Halloween est introduite aux États-Unis et au Canada après
l'arrivée massive d'émigrants irlandais et écossais notamment à la suite de la
Grande famine en Irlande (1845-1851). Elle
y gagne en popularité à partir des années 1920
3 et c'est
sur le nouveau continent qu'apparaissent les lanternes
Jack-o'-lanterns
confectionnées à partir de
citrouilles, d'origine locale, en remplacement des
rutabagas
utilisés en Europe.
Halloween est aujourd'hui célébrée principalement en
Irlande, en
Grande-Bretagne,
aux
États-Unis,
au
Canada, en
Australie,
en
Nouvelle-Zélande et, dans une moindre mesure, en
France. La
tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des
costumes effrayants comme des costumes de fantômes, de sorcières, de monstres
ou de vampires et aillent sonner aux portes en demandant des friandises avec la
formule :
Trick or treat! qui signifie « des bonbons ou un
sort ! »
Note 1.
La soirée peut également être marquée par des feux de joie
4,
des feux d'artifices, des jeux d'enfants, la lecture de contes horrifiques ou
de poèmes d'Halloween, la diffusion de films d'horreur mais aussi la tenue de
messes anticipées de la Toussaint dans sa composante strictement religieuse
4.
Sommaire
Étymologie et orthographe
L’étymologie du mot
Halloween appartient strictement à la
langue anglaise,
sans aucun rapport avec le
gaélique ou toute autre
langue
celtique. Son nom actuel est une altération de
All Hallows Eve5, qui
signifie littéralement « le soir de tous les saints », c'est-à-dire
la veille de la fête chrétienne de la
Toussaint.
Hallow
est une forme archaïque du mot anglais
holy et signifie
« saint »,
even est une forme usuelle qui a formé
evening,
le soir
6.
L'orthographe
Hallowe’en est encore parfois utilisée au Canada et au
Royaume-Uni
7,
«
e’en » étant la contraction de
even, devenue «
een ».
Au Canada, le mot « Halloween » est précédé de l'article défini
« l' ». Par exemple : « C'est l'Halloween! ». D’après
l’
Office québécois de la langue
française,
« en dépit du fait qu'en typographie
la majuscule caractérise les noms de fêtes civiles ou religieuses, ce terme est
parfois attesté avec une minuscule. D’autre part, même si ce mot est d’origine
étrangère, le « h » initial est muet, ce qui entraîne son élision,
par exemple dans l’expression des bonbons d’Halloween. »
Historique
Origine celtique : la fête de Samain
La plupart des historiens considèrent la
fête folklorique
païenne traditionnelle d'Halloween comme un héritage de
Samain, une fête qui était célébrée au début de
l'automne par les
celtes
et constituait pour eux une sorte de fête du
nouvel
an8,9,10,11.
Pendant la
protohistoire
celtique, existait une
fête religieuse -
Samain en
Irlande,
Samonios en
Gaule –, qui se
déroulait sous l’autorité des
druides, pendant sept jours : le jour de Samain lui-même
et trois jours avant et trois jours après. « C’est une fête de fermeture
de l’année écoulée et d’ouverture de l’année à venir. Le temps de
Samain
est celui du
Sidh
(l'autre monde) brièvement confondu avec celui de l'humanité
12». La
nuit de Samain n'appartient ni à l'année qui se termine, ni à celle qui
commence. La fête est une période close en dehors du temps. C’est la période ou
les hommes peuvent communiquer avec les gens de l'autre monde (Il s'agit là de
démons ou des dieux des
Tuatha Dé Danann)
13. Lors
de cette nuit de fermeture, les Gaulois avaient l'habitude de pratiquer une
cérémonie afin de s'assurer que la nouvelle année à venir se déroulerait
sereinement
14.
Par tradition, ils éteignaient le feu de cheminée dans leur foyer puis se
rassemblaient en cercle autour du feu sacré de l'autel, où le feu était aussi
étouffé pour éviter l'intrusion d'esprits maléfiques dans le village
14.
Après la cérémonie, chaque foyer recevait des braises encore chaudes pour
rallumer le feu dans leurs maisons pour ainsi protéger la famille des dangers
de l'année à venir
14.
Les fêtes druidiques ont disparu d’Irlande au
Ve siècle, avec l'arrivée d'une
nouvelle religion, le christianisme.
Halloween, Toussaint et fête des Morts
La fête catholique de la
Toussaint tire son origine d'une commémoration de tous les
martyrs instituée à Rome en 613 par le pape
Boniface
IV ; à l'origine elle était fêtée le 13 mai, jour anniversaire de la
dédicace du
Panthéon15.
Elle remplaçait la fête des ‘’
Lemuria’’ de
la Rome antique célébrée à cette date pour conjurer les spectres malfaisants
16.
Au
IXe siècle,
la fête fut étendue à « tous les saints » par le pape
Grégoire
IV et décalée au 1
er novembre
15.
Les historiens considèrent généralement que cette date a été choisie pour
christianiser la fête de Samain
9,15.
Certains spécialistes considèrent toutefois les festivités de « la veille
de la
Toussaint »
comme devant exclusivement être rattachées à la tradition chrétienne et
récusent toute origine
païenne à ces célébrations
9.
La célébration de Toussaint fut suivie localement d'un office des morts dès
le
IXe siècle.
En 998, les moines de Cluny instituèrent une fête des trépassés le 2 novembre,
qui entra comme dans la liturgie romaine comme
commémoration des fidèles défunts
au
XIIIe siècle
17.
Le culte des morts resta cependant massivement célébré au 1
er
novembre
18.
Sur le Continent, l'historienne Nadine Cretin cite une
croyance bretonne qui aurait perduré jusqu'au
début du
XXe siècle,
selon laquelle les
âmes des morts revenaient à la veille de la
Toussaint et
lors des nuits de
solstice. Avant d'aller se coucher, on leur laissait de la
nourriture sur la table et une bûche allumée dans le feu pour qu'ils puissent
se chauffer
19.
Cette croyance n'étant pas chrétienne, elle pourrait être, si elle est
confirmée, une survivance de Samain.
Diffusion de l'Irlande en Amérique
Hors de l'
Empire carolingien, le changement de date ne fut
pas systématique ; l'Irlande continua à fêter les martyrs au 20 avril et
non au 1
er novembre
20.
L’abondante littérature irlandaise médiévale, élaborée par les clercs entre les
VIIIe
et
XIIe
siècles, ne mentionne que la fête sacrée de
Samain.
À la suite de la
Grande Famine de 1845 en
Irlande, plus de 2 millions d'irlandais
s'installèrent aux
États-Unis et apportèrent avec eux leurs pratiques et
coutumes.
Jack o' lantern
Légende
Jack-o'-lantern est probablement le personnage le
plus populaire associé à Halloween. Il nous provient d'un vieux conte
irlandais. Jack aurait été un avare, un personnage ivrogne, méchant et
égocentrique. Un soir, alors qu'il était dans une taverne, le diable lui
apparut et lui réclama son âme. Jack demande au diable de lui offrir à boire,
un dernier verre avant de partir pour l'enfer. Le diable accepte et se
transforme en pièce de six pence. Jack la saisit et la place immédiatement dans
sa bourse. Cette dernière ayant une serrure en forme de croix, le diable ne
peut s'en échapper. Finalement, Jack accepta de libérer le diable, à condition
que ce dernier lui accorde dix ans de plus à vivre. Dix ans plus tard, Jack fit
une autre farce au Diable, le laissant en haut d'un arbre (sur lequel il avait
gravé une croix grâce à son couteau) avec la promesse qu'il ne le poursuivrait
plus.
Lorsque Jack meurt, l'entrée au paradis lui est refusée, et le diable refuse
également de le laisser entrer en enfer. Jack réussit néanmoins à convaincre le
diable de lui donner un morceau de charbon ardent afin d'éclairer son chemin
dans le noir. Il place le charbon dans un navet creusé en guise de lanterne et
est condamné à errer sans but, jusqu'au jour du jugement dernier. Il est alors
nommé
Jack of the Lantern (
Jack à la lanterne, en français), ou
Jack-o'-lantern.
Il réapparaît chaque année, le jour de sa mort, à Halloween.
Symboles
À l’origine, le symbole d’Halloween était un navet contenant une bougie pour
commémorer la légende de
Jack-o'-lantern
(Jack à la lanterne), condamné à errer éternellement dans l'obscurité entre
l'enfer et le paradis en s'éclairant d'un tison posé dans un navet. Le navet
fut progressivement remplacé par une
citrouille.
Même s'il y a une tradition des
Îles Britanniques consistant à sculpter une
lanterne à partir d'un
rutabaga ou d'un
navet, la pratique
fut associée à Halloween en
Amérique du Nord, où la citrouille était plus
large et plus facile à sculpter
21.
Au début du
XXe siècle,
les enfants du
Finistère, en
Bretagne, auraient encore eu pour coutume
de sculpter des têtes dans des
betteraves et des
navets à l'approche
de la
Toussaint,
ainsi que de jouer des tours aux autres villageois, selon une anecdote
rapportée par
Pierre-Jakez Hélias dans son livre
Le Cheval d'orgueil8.
L'imagerie qui entoure Halloween est un large amalgame de la saison
d'Halloween elle-même (saison où les nuits deviennent de plus en plus longues
par rapport au jour), d'un siècle ou presque de représentations artistiques
(notamment dans les films américains)
22, et
une volonté mercantile de commercialiser ce qui a rapport au sombre et au
mystérieux. Ceci implique généralement la mort, la magie ou des monstres
mythiques. Les personnages couramment associés à Halloween sont les
fantômes,
les
goules, les
sorcières,
les
vampires,
les
chauves-souris, les
hiboux, les
corbeaux, les
vautours, les
maisons
hantées, les
cimetières, des personnages à tête de
citrouille,
les
chats
noirs, les
araignées, les
gobelins, les
zombies, les
momies, les
squelettes,
les
loups-garous
et les
démons. Surtout aux États-Unis, le symbolisme est
inspiré par les classiques du cinéma d'horreur, avec des personnages comme
Dracula, le
monstre de
Frankenstein, le Loup-Garou et
la Momie. Les maisons sont souvent décorées avec ces symboles
23.
L'
orange et le
noir sont les deux
couleurs traditionnellement associées à Halloween. Pour l'historienne Nadine
Cretin, ces couleurs ont été adoptées après la rencontre d'Halloween avec
l'antique fête des Morts célébrée au Mexique
11.
Dans les produits et les images plus récents, les couleurs mauve, vert et rouge
peuvent être retrouvées. L'usage de ces couleurs est, en partie, dû à leur
usage dans les publicités ayant rapport à cette fête depuis plus d'un siècle
24.
Activités
La chasse aux bonbons
L'événement principal de la fête est la
chasse aux bonbons, aussi
appelé
passage d'Halloween, durant lequel des enfants déguisés vont de
porte en porte pour réclamer des friandises. Les petits anglophones crient
«
Trick or
treat ! », qui signifie « Farce ou
friandise ! ». En
France et en
Belgique, l'habitude est de dire une phrase semblable à
celle des anglophones « Des bonbons ou un sort ! »
Note 1.
Tandis qu'au
Québec,
les enfants crient « Bonbons s'il-vous-plaît ! ». En ce sens,
Halloween fut d'abord connue sous le nom de « Soirée des tours » dans
les premières régions des
États-Unis
où elle se diffusa. Les costumes des enfants, souvent effrayants, servent à
donner l'illusion que les esprits maléfiques d'autrefois reviennent hanter les
rues des villes dans lesquelles le porte-à-porte est pratiqué
25.
La tradition du porte-à-porte pour demander de la nourriture existait déjà
au
Royaume-Uni
et en
Irlande : les enfants et les pauvres chantaient
et récitaient des prières contre soul
cakes (gâteaux de l’âme)
26.
La tradition d'Halloween est née au
XIXe siècle en
Écosse et en
Irlande
26.
Aux
États-Unis
et dans les pays du
Commonwealth, le
trick-or-treating est
une tradition depuis les
années
1930.
Les propriétaires de maisons souhaitant participer à cette tradition
décorent habituellement leur porte de toiles d'araignées, de squelettes en
plastiques ou de
Jack-o'-lantern. Les habitants sont eux-mêmes
souvent déguisés, donnent des friandises, des barres de chocolat, et parfois
même des boissons gazeuses. Certaines personnes utilisent des effets sonores et
de la fumée pour ajouter de l'ambiance.
À une certaine époque, aux
États-Unis,
il eut de nombreuses rumeurs portant sur des enfants qui auraient retrouvé des
épingles et des lames de rasoir dans des pommes et des bonbons récoltés la nuit
d’Halloween
27.
Bien qu'il existe des preuves de ces incidents, ces actes malveillants sont
extrêmement rares et n'ont jamais donnés lieu à des blessures graves
28.
Néanmoins, certaines mesures de sécurité ont été mises en place pour rassurer
la population
Note
2.
La collecte pour l'
UNICEF est devenue une
tradition durant Halloween au Canada et aux États-Unis. Débutant en 1948 comme
événement local dans une banlieue de
Philadelphie,
le programme consiste en la distribution de petites boîtes aux écoliers, avec
lesquelles ils peuvent solliciter des dons en visitant les maisons. Selon les
estimations, les enfants ont amassé plus de 119 millions de
dollars américains pour l'UNICEF depuis le début
du programme. En 2006, l'UNICEF
retire ces boîtes dans certaines parties du monde, citant des problèmes
administratifs et de sécurité.
Nourriture
Une tradition qui a survécu jusqu'au temps moderne en Irlande est la cuisson
(ou l'achat) d'un
barmbrack (
báirín breac en irlandais), un
gâteau aux fruits léger. Un anneau est placé dans le gâteau avant la cuisson.
Il est dit que quiconque trouve l'anneau trouvera le véritable amour durant
l'année
4.
La
citrouille
n'a pas seulement un aspect décoratif. Les graines rôties peuvent être mangées
et la chair peut être utilisée pour faire de la
tarte, de la
soupe, de la
confiture ou
du
pain. D'autres
aliments sont associés à la fête, tels que le
Colcannon
(en
Irlande), le
bonfire toffee (au
Royaume-Uni), le
Toffee Apple (en Australie ; en Grande-Bretagne à la
place des
pommes d'amour), le
cidre chaud, le blé
d'Inde rôti, les
beignets,
et le
pop-corn.
En
France,
il y avait, à la fin des années 1990 et au début des années 2000, un gâteau
commercialisé pendant la fête d'Halloween :
Le Samain. Il était
alors breveté par la société Optos-Opus, qui avait déjà déposé la marque
Halloween,
et vendu comme étant le gâteau officiel d'Halloween.
Le Samain, dont le
nom fait référence au
Samain de la mythologie celtique, était alors
confectionné à base de pâte feuilletée, de pommes, de noisettes grillée, de
raisins secs et de caramel. Son aspect lui donnait l'impression d'être illuminé
de l'intérieur avec des têtes de citrouille
29.
Enfin, les enfants récoltent les friandises associées au «
Trick or treat »
Note 3.
Popularité dans le monde
Europe
Irlande
En
Irlande, Halloween est une fête très populaire,
connue sous le nom Gaélique
Oíche Shamhna (littéralement
la nuit de
la fin de l'été), et célébrée depuis des siècles. Dans la nuit d'Halloween,
les enfants et les adultes se déguisent en créatures maléfiques (fantômes,
zombis, sorcières, goblins), des grands feux sont allumés et des feux
d'artifices sont tirés partout dans le pays.
Écosse
L'
Écosse,
ayant une langue et une culture gaéliques communes avec l’Irlande, célèbre la
fête de Samhain depuis des siècles.
Robert
Burns fit un portrait des différentes coutumes dans son poème
Hallowe'en
(1785). Halloween, connu en
gaélique écossais sous le nom de
Oidhche
Shamhna, consiste principalement en des enfants déguisés (souvent en
sorcière ou en fantôme) faisant du porte-à-porte et offrant des divertissements
variés. Si la performance est appréciée, les enfants sont récompensés avec des
bonbons, des fruits ou un peu d’argent. Le folklore, incluant Halloween, est
centré sur la croyance envers les
fées. Les enfants
se costument et transportent une
Neepy Candle, un visage diabolique
gravé dans un
rutabaga
(neep en anglais) évidé, éclairé de l’intérieur, pour effrayer les mauvaises
fées. Un jeu d’enfants populaire durant cette soirée est celui où une pomme
doit être attrapée dans un bac d’eau en utilisant seulement sa bouche. Un autre
jeu consiste à essayer de manger, en ayant les yeux bandés, un pain enrobé de
mélasse pendant au plafond par une ficelle
30.
Angleterre
En
Angleterre,
la fête d'Halloween était autrefois appelée « la nuit du
casse-noisettes » ou « la nuit de la pomme croquante ». Les
familles réunies autour du feu racontaient des histoires tout en mangeant des
noisettes et
des
pommes. Ce
jour-là, les pauvres recevaient des gâteaux appelés « les gâteaux de
l’esprit »
30.
Halloween a été critiquée en Angleterre pendant la période des réformes pour
être opposée à la notion de
prédestination
et sa popularité a baissé dans ce pays
31.
Citrouilles d'Halloween.
France
En
France,
il existait en
Bretagne,
dans le
Finistère,
du
XVe siècle
jusqu'à la moitié du
XXe siècle, une coutume chez les enfants, « vers
l'approche de la Toussaint, de creuser des betteraves, d'y pratiquer des trous
en forme d'yeux, de nez et de bouche, d'y introduire un bout de bougie et de
refermer le tout » ; outre ce « lampion à tête humaine, posé la
nuit sur un talus ou dissimulé dans les broussailles d'un terrain creux »
pour effrayer les gens, le même témoignage évoque des enfants avec cette fois
la tête-betterave portée sur leur tête et montés sur des échasses, en une
terrifiante procession supposée représenter l'Ankou et les êtres de l'Autre
Monde
32.
En
Lorraine,
la
Rommelbootzennaat (
nuit des betteraves grimaçantes en
Francique
lorrain) est une tradition célébrée en
Moselle la veille de la Toussaint,
essentiellement dans le
Pays de Nied et dans le
land de
Sarre
voisin. La veille de la Toussaint, les enfants sculptent des têtes grimaçantes
aussi dans des betteraves, légumes dont la récolte marque la fin des travaux
des champs. Éclairées par la lumière d'une bougie, les têtes sont déposées sur
les rebords de fenêtres, des puits, les murs des cimetières ou aux croisements
des chemins pour effrayer les passants
33.
Cette fête a continué à être célébrée bien avant le retour en Europe de la mode
d'Halloween à la fin des années 1990
Note 4.
Belgique
En
Belgique,
Il existait, en milieu rural, des traditions similaires à celles du
Jack-O-Lantern.
En
Flandres, à l'occasion de la
Saint-Martin,
les enfants creusent en effet des betteraves et y percent des trous pour
figurer un visage grimaçant éclairé par une bougie placée à l'intérieur de la
betterave. En
Wallonie, ces lanternes étaient appelées
Grign'
Dints. Ces lanternes étaient réalisées au moment de la récolte qui coïncide
avec le début de l'automne et avec les fêtes de la
Toussaint.
Cette pratique tend à disparaître depuis les
années
1980. Halloween n'a commencé à être fêtée que depuis le début des
années
199034.
Suisse
La ville de
Richterswil accueille l'ancienne fête du
Räbeliechtli
le 2
e samedi de novembre où l'on défile dans la ville avec des
raves
creusées et éclairées par une bougie à l'intérieur
35. Cette
fête fait partie des
traditions vivantes de Suisse.
Amérique du Nord
Hallowe'en at Merryvale par Alice Hale Burnett.
Décorations d'Halloween sur une maison de Washington.
États-Unis
C'est à la fin du
XIXe siècle qu'Halloween devint aux
États-Unis
une source de festivité avec les déguisements et les décorations tournant
autour des têtes de morts, fantômes, squelettes, sorcières. Les enfants
déguisés en sorcières ou en fantômes défilent dans les rues en frappant aux
portes et en revendiquant des petits cadeaux (des bonbons) sous menace de
malédiction en cas de refus. La coutume du
Trick or treatNote 3
est apparue aux États-Unis dans les
années
193036.
Aujourd'hui Halloween est fêté par un américain sur deux, un sur deux décore sa
maison, 72,3 % distribuent des bonbons et 40,6 % se déguisent. Ils
dépensent en moyenne
62 dollars par personne, ce
qui représente un total de 8 milliards de dollars
37.
Canada
Au
Canada,
la fête d'Halloween est largement célébrée. Le
31 octobre,
le soir venu, les enfants revêtent des costumes de toutes sortes, amusants ou
effrayants, et envahissent les rues pour frapper à chaque porte et demander des
friandises. Les foyers qui participent à la fête ornent le pas de leur porte d'une
citrouille illuminée ou branchent simplement les décorations pour indiquer que
les enfants y sont les bienvenus. Depuis quelques années, cette fête a pris de
l'ampleur et donne lieu à de multiples activités pour petits et grands. La fête
suscite aussi un engouement croissant pour la création de véritables décors
d'horreur devant certaines maisons. Les commerces comme les restaurants et les
discothèques se prêtent également au jeu.
Il fallut néanmoins attendre les
années
1960-
1970 pour qu'elle s'impose réellement dans les régions
à grande majorité
francophone, comme le
Bas-Saint-Laurent.
Par ses manifestations, la fête d'Halloween s'apparente à celle du
Mardi gras,
ou de la
Mi-Carême38, qui
donnaient lieu, dans certaines régions du pays, à des déguisements et à la
collecte de bonbons, notamment au
Goulet (
Nouveau-Brunswick)
et à
Saint-Antoine-de-l'Isle-aux-Grues
(
Québec)
Note 5.
Caraïbes
Halloween est célébré dans les
Caraïbes.
Dans certaines régions des
Antilles britanniques, il y a des
célébrations en l'honneur de la
Nuit
de Guy Fawkes qui ont lieu aux environs d'Halloween. Sur l'île de
Bonaire, les
enfants d'une ville se rassemblent en groupe, et contrairement aux autres
endroits du monde, ils fêtent Halloween dans les confiseries, au lieu de faire
du porte-à-porte.
Controverses
Dans plusieurs pays ne célébrant traditionnellement pas Halloween, son
introduction a suscité une opposition plus ou moins forte. Certaines voix se
sont élevées pour dénoncer une
américanisation croissante du monde, ou pour craindre
que les fêtes religieuses autour du 31 octobre, comme la
Toussaint,
ne soient balayées par cette fête
39.
Aspects commerciaux
Logo de la marque Halloween, déposée par la société
Optos-Opus, qui a permis de donner une visibilité importante de la fête en
France.
En
France,
la tradition indigène de la
Rommelbootzennaat (
nuit des betteraves
grimaçantes) s'est maintenue dans le
Pays de
Nied en Lorraine. D'autre part, Halloween était surtout célébré dans les
familles ou regroupements anglo-saxons, mais aucun distributeur n'osait
commercialiser la fête à grande échelle. Halloween se développe en France à
partir de 1991/1992 avec une accélération en 1994/1995. Constatant ce
phénomène, Philippe Cahen, créateur de conseil en
prospective,
décide alors de fonder la société Optos-Opus pour ensuite déposer la marque
Halloween40. La
société commercialise alors des confiseries, des boissons, des gâteaux et
divers produits alimentaires, ce qui a permis de valoriser l'image de la fête
et de lui donner une visibilité importante auprès des grandes surfaces
41.
La fête d'Halloween devient alors un phénomène visible à partir de 1997.
Tout s'accélère en
1997,
lorsque l'opérateur téléphonique
France Télécom lance un téléphone mobile de couleur
orange baptisé «
Olaween »
42. Une
importante campagne publicitaire (8 000 citrouilles sont distribuées au
Trocadéro), associée à
d'autres initiatives commerciales (comprenant des événements spécifiques au
sein du parc à thèmes de
Disneyland
Paris) donne à cette fête une visibilité médiatique instantanée.
Coca-Cola,
en partenariat avec d’autres marques, crée l'événement en
1999 en organisant une
Halloween
Party au
Zénith de Paris réservé aux personnes de 15 à 25
ans. La marque organise par la même occasion plus de 400 opérations dans les
bars et discothèques de France
41.
D'autres marques importantes, comme
Orangina,
Haribo,
Materne,
BN,
M&M's
ou encore
McDonalds
tentent eux aussi de profiter de la popularité de la fête pour lancer divers
gammes de produits aux couleurs d'Halloween
41.
La Salsa du démon est rééditée en version
remixée. Dès 1998,
Halloween est adoptée par les commerçants et certains médias, la fête tombant
juste au moment de la « période creuse » avant les fêtes de Noël.
Rapidement, cette importation (notamment dans la
grande distribution) est critiquée en la
dénonçant comme du
marketing visant à faire plus de profit auprès des
jeunes consommateurs (confiseries, jouets, masques et costumes…) Néanmoins, la
fête s'impose en France en moins de quatre ans comme la troisième fête
commerciale de l'année, juste derrière Noël et le jour de l'An
43. La
société Optos-Opus, qui avait déposé la marque
Halloween au milieu des
années 1990, finit par perdre son droit d'exploitation de la marque après un
arrêté délivré par
la chambre du commerce
et de
la cour de cassation, en
200444.
La chambre syndicale nationale de la confiserie déclare que le dépôt d'une
marque comme
Halloween, qui représente un événement public, est
considéré comme un acte à caractère frauduleux et empêche ainsi les autres commerçants
de commercialiser des produits au nom de la fête
44.
La société Optos-Opus s'est alors vu infliger une amende de
5 000 €
au bénéfice de diverses organisations
44.
Mais dès 2006, de nombreux médias comme
L'Express45 et
20 minutes46 font
état d'un désintérêt progressif des Français pour Halloween. La pure logique
commerciale et la survente médiatique de la fête en France sont mises en avant
pour expliquer ce rapide retour de balancier. La situation change en 2015 quand
plusieurs médias, comme
20 minutes, annoncent un retour en force de
la fête avec un regain d'intérêt auprès des Français et un nouveau succès pour
les commerçants
47.
Aspects politiques et religieux
Halloween a aussi beaucoup souffert de vives oppositions politiques ou
religieuses, la fête entrant en concurrence avec la
Toussaint
(le 1
er novembre) et la
fête
des morts (le 2 novembre).
L'
Église catholique romaine aurait constaté qu'une
population non chrétienne s'intéresse au sens de la mort avec Halloween. Pour
rappeler le sens de la Toussaint catholique, le
diocèse de
Paris a instauré, depuis 2002, une manifestation festive baptisée, en anglais
approximatif (et ce pour créer un jeu de mot en opposition à Halloween),
«
Holy wins » (possiblement traduit par « ce qui est
saint est victorieux »). Des centaines de personnes y participent chaque
année. Une étude du
Centre
de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (CREDOC),
commandée par la Chambre syndicale nationale des arts funéraires et datée de
2005, fait apparaître en parallèle une récente augmentation du succès
commercial de la fête de la Toussaint. Au mois d'octobre, les confiseurs
vendent leurs bonbons en indice 130 contre 100 les autres mois
48
, ce qui montre bien le succès de la fête, du point de vue des confiseurs tout
du moins. D'après le directeur du Crédoc même,
« le
chiffre d’affaires de la fête d’Halloween en France n’a jamais dépassé celui
des fleuristes pour la Toussaint »48.
En
Allemagne
et en
France,
le 31 octobre est la fête de la réforme. L'Église évangélique y distribue des
bonbons à l'effigie de
Martin Luther pour décourager les enfants de célébrer
Halloween. Selon l'évêque de
Hanovre, il est « absurde de célébrer Halloween, Martin
Luther ayant libéré les protestants de la peur des démons et des sorcières
49 ».
En
Russie,
le Kremlin et l'
Église orthodoxe tentent de freiner la popularité
grandissante d'Halloween. Il est maintenant interdit de la célébrer dans les
écoles de
Moscou49.
En
Équateur, le président
Rafael
Correa a demandé, en 2007, aux fonctionnaires de ne pas célébrer Halloween
car, selon lui, le gouvernement équatorien est nationaliste et la population
doit célébrer les
fêtes locales49.
Au
Venezuela,
le président
Hugo Chávez a déjà affirmé qu'Halloween répandait la
terreur
49
et qu'il fallait que la population résiste à l'envahissement de la
culture américaine50. Au
Brésil, la
fête d'Halloween n'est pas célébrée ; sa popularité a cependant augmenté
de par l'influence de la culture américaine. Il existe également, parmi les
habitants, des oppositions quant à fêter ce jour. Le gouvernement a alors créé
en 2005 le "Jour du
Saci" (Dia do Saci, en portugais), se déroulant à la même
date qu'Halloween et faisant hommage à un personnage du
folklore brésilien.
À l'
île Maurice, cette quête de friandises est parfois
effectuée par les enfants, bien que cela ne soit pas entièrement inscrit dans
les mœurs du pays.
Au
Maroc, la
fête d'Halloween est peu célébrée mais sa popularité augmente rapidement au
point de voir des citrouilles dans certains quartiers, des enfants déguisés et
des adultes qui organisent des soirées.
Santé et sécurité
Citrouille d'Halloween illuminée.
À chaque fête d'Halloween, aux
États-Unis,
il y a des rumeurs persistantes selon lesquelles des gens introduiraient du
poison ou des objets dangereux (lames, aiguilles) dans les bonbons. Certains
postes de police organisent même une inspection gratuite des friandises.
Certains hôpitaux ont aussi offert des scanners aux
rayons X
pour trouver d’hypothétiques objets malveillants afin de rassurer les enfants
et les parents
28.
La plupart de ces rumeurs sont des canulars parfois émis par la propre famille
des enfants. Pourtant, chaque année, des reportages avertissant les gens du
danger sont diffusés. La version 2014 met en garde contre la distribution de
bonbons au cannabis
51.
Les consignes de sécurité élémentaires sont régulièrement rappelées
52 :
- Ne faire la collecte qu'en
groupe, et accompagné d'un adulte pour les plus jeunes ;
- Ne jamais entrer chez des
inconnus ;
- Ne pas consommer les
friandises non emballées, et si possible attendre pour les trier chez
soi ;
- Être visible pour circuler
dans la pénombre.
À
Churchill, au
Manitoba, un
périmètre de sécurité est établi à l'aide d'automobiles munies de gyrophares
pour permettre aux enfants de fêter Halloween à l'abri des
ours
polaires, qui peuvent parfois se promener dans la ville à la tombée de la
nuit
49.
Incidents autour d'Halloween
Aux États-Unis, dans l'État du
Michigan53
et à certains endroits des
Maritimes canadiennes, certaines personnes
prennent très à cœur l'aspect « mauvais coups » de la fête. Il y a
des actes de vandalisme tels que le
toilet
papering (acte de dérouler des rouleaux de
papier
toilette dans les arbres ou sur la voie publique) ou l'incendie de
voitures. À certains endroits, les policiers se laissent lancer des œufs dans
l'espoir de réduire le vandalisme
53.
En
2014,
quelques jours avant la fête d'Halloween, plusieurs agressions ont été commises
par des personnes déguisées en
Clown maléfique. Certaines apparitions de clowns
visant juste à effrayer les passants, d'autres allant jusqu'aux agressions
physiques
54.
Ce phénomène a pris une ampleur importante qui a suscité l'effroi de plusieurs
villes françaises où de nombreuses alertes se sont multipliées
55. Pour
Halloween, les autorités ont fortement conseillés à la population de ne pas se
costumer en clowns
56, ce
qui n'a pas empêché les nombreux signalements de clowns agressifs durant la
nuit d'Halloween
57. La
psychose des clowns agressifs recommence l'année suivante, en octobre
201558. Des
personnes déguisés en clown se sont ainsi amusés à poursuivre trois jeunes
collegiennes en les menaçants avec des couteaux
59.
Dans la culture populaire
Une décoration d'Halloween.
Halloween est le prétexte d'un nombre important d'œuvres, notamment
cinématographiques comme
It's the Great Pumpkin, Charlie Brown
(1966) (de
Bill Meléndez),
La Nuit des masques (1978) (de
John
Carpenter) et
ses suites,
Hocus Pocus (1993), (de
David
Kirschner et
Mick Garris),
L'Étrange Noël de monsieur Jack
(1993), (de
Henry Selick) et
Trick
'r Treat, (2008) (de
Michael
Dougherty) mais aussi télévisuels comme
Les Sorcières d'Halloween et ses
suites,
Le Fantôme d'Halloween,
Le Sauveur d'Halloween ou encore
Le Crime d'Halloween.
Pour plus d'informations, voir
la catégorie Halloween
dans l'art et la culture.
Séries télévisées
Les feuilletons et séries télévisées américains ont souvent un épisode
consacré à Halloween, quand ce n'est pas plusieurs (voir
Les
Simpson par exemple, ou encore la série
Friends ou
dans des séries policières tel que
NCIS : Enquêtes spéciales). Au
Canada, notons le clip
Halloween des
Têtes à claques60 et de
nombreux épisodes de
Chair de poule.
Dans
Buffy contre les vampires, Halloween
est le jour que les « démons » détestent, le jour où ils préfèrent ne
pas sortir de chez eux, révoltés à l'idée de ne pas être suffisamment pris au
sérieux et d'être dévalués par une manifestation commerciale. Ce qui est un
curieux contre-sens : dans la tradition celtique, la fête de
Samain était justement celle de la réunion du
monde visible et du monde invisible, le jour de l'année où les vivants
pouvaient avoir accès à l'« Autre Monde ».
Dans
Charmed,
Halloween est considéré comme le jour le plus magique de l'année, nouvel an
sorcier. C'est par cette magie que les démons vaincus au cours de l'année
précédente peuvent revenir d'entre les morts pour la journée et circuler
librement parmi les humains festifs. Pour les sorcières, c'est un jour où la magie
primitive peut être invoquée facilement. Un chapeau pointu leur permet ainsi
facilement de capter les énergies célestes tandis qu'un balai ou une pomme se
trouvent être des moyens de défense et d'attaque inestimables.
Épisodes de séries télévisées dont le titre comprend le mot
Halloween en français
Téléfilms
Téléfilms dont le titre comprend le mot Halloween en
français
Émissions télévisées
Émissions télévisées dont le titre comprend le mot Halloween
en français
Fêtes similaires
À noter que cette fête existe chez les
kabyles en
Algérie,
semblable avec une chanson "bonbons ou monstre".
Halloween n'est pas célébrée traditionnellement en
Chine, mais il
existe une fête proche, la
Fête des fantômes.
Au
Mexique,
la fête n'est pas célébrée mais les Mexicains fêtent le
Jour des morts le 1
er novembre.
À l'
île de Man, le 31 octobre est la fête de
Hop-tu-Naa (en)61.
Il existe en
Catalogne la
Fête de la châtaigne, ou
Castanyada,
qui provient d'une ancienne fête rituelle funéraire.
Au
Portugal,
on célèbre le «
Magusto », fête des châtaignes, entre la
Toussaint et la Saint Martin
62.
En
Galice,
la fête du «
Magosto » est célébrée de la même façon qu'au
Portugal.
Le
Japon a sa
fête traditionnelle des morts : le
O-Bon. C'est
l'occasion pour visiter les sépultures des défunts et y déposer des offrandes
ou des fleurs. Cette fête se déroule du 13 au 15 août.
Galerie de photographies
Une citrouille en plastique.
Une citrouille illuminée de l'intérieur.
Deux citrouilles illuminées.
Quatre citrouilles illuminées.
Notes et références
Notes
- ↑ a
et b
Dans les pays francophones européens, plusieurs
formules sont ainsi adaptés : « Farce ou
friandise ! », « Des bonbons ou des coups de bâton »,
« Des bonbons ou un frisson », « Des bonbons ou la
malédiction » ou encore « Des bonbons ou la mort ».
- ↑ Pour plus d'informations concernant les risques liés
à la fête, voir la section Santé et sécurité.
- ↑ a
et b
Pour plus d'informations concernant la coutume
du Trick or treat, voir la
section La chasse aux bonbons.
- ↑ Pour plus d'informations concernant l'implantation de
la fête d'Halloween en France, voir la section Aspects commerciaux.
- ↑ Le cinéaste québécois Pierre Perrault a immortalisé la fête de la
Mi-Carême dans son film Pour la suite du monde, qui montre
à L'Isle-aux-Coudres, dans la région de Charlevoix,
au Québec,
une des dernières célébrations de la Mi-Carême,
en 1962. Dans cette région, la fête était célébrée par les hommes
seulement, qui, déguisés et masqués, passaient de maison en maison pour
boire un verre et interrompre, le temps d'une nuit, la période de jeûne ou
de privation que leur imposait la religion catholique.
Références
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saviez-vous ? [archive] sur Portugalmania.com
Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
Bibliographie
:
document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Philippe
Cahen, Secrets
et mystères d'Halloween, Jacques Grancher,
1999, 173 p. (ISBN 978-2733906538)
- Jean Markale, Halloween,
histoire et traditions, Imago, 2000,
164 p. (ISBN 978-2911416392)
- Damien
Le Guay, La
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Cerf, 2002, 161 p. (ISBN 2-2040-7043-2)
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Bruxelles, 2012, nr. 47, p. 22-24. p.
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Lherm, « Halloween et
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Terres promises, Sorbonne, 2008 (lire
en ligne), p. 289-302.
- (en) Nicholas Rogers, Halloween: From Pagan Ritual to Party
Night, Oxford University Press, 2003 (lire en ligne)
Articles connexes
Dernière modification de cette page le 31 octobre 2016, à
10:35.