prêtre o.f.m. conv. et martyr
fondateur de la : « Mission de l'Immaculée »
Maximilien Kolbe (de son prénom de
baptême: Rajmund) naît le 8 janvier 1894 à Zdunska Wola, pas très loin de
Lodz, en Pologne. Il était le fils de Jules et Marie Dabrowska.
|
Adolescent, il se sentit fasciné par l'idéal de saint François d'Assise
et entra au petit séminaire des Franciscains conventuels (dits Cordeliers) de
Léopoli.
Après le noviciat, il fut envoyé à Rome, au Collège International de l'ordre,
pour y faire ses études ecclésiastiques. En 1915, il fut diplômé en philosophie
puis, en 1919, en théologie.
Alors que l'Europe est déchirée par la Première Guerre Mondiale,
Maximilien songe à une grande œuvre au service de l'Immaculée pour l'avènement
du Royaume du Christ.
Le soir du 16 octobre 1917, il fonde avec quelques compagnons la
« Mission de
l'Immaculée », qui a pour but la conversion et la
sanctification de tous les hommes par l'offrande inconditionnelle à la Vierge
Marie.
Il est ordonné prêtre en 1918 et, en 1919, une fois ses études
ecclésiastiques terminées, il rentre en Pologne pour commencer à Cracovie un
travail d'organisation et d'animation du mouvement de la « Mission de l'Immaculée ».
Comme moyen de liaison entre les adhérents du mouvement, il fonde la
revue « Le Chevalier de
l'Immaculée ».
En 1927, encouragé par la progression importante du nombre de
collaborateurs consacrés et de membres de la M.I., il transfère le centre d'édition
à Niepokalanow, ou « Cité de
l'Immaculée », près de Varsovie, qui accueillera plus de 700
religieux. Ceux-ci se consacreront à évangéliser le monde grâce à l’utilisation
des moyens de communication sociale.
En 1930, il part avec quatre autres frères pour le Japon, où il fonde
« Mugenzai No Sono »,
ou « Jardin de
l'Immaculée », dans la banlieue de Nagasaki et y imprime une
revue mariale. Cette « cité »
restera intacte après l'explosion, en 1945, de la bombe atomique sur Nagasaki.
En 1936, il rentre en Pologne, appelé par la croissance de la
communauté religieuse et l'expansion de l'activité éditoriale : onze
publications, parmi lesquelles un quotidien de grande audience dans les classes
populaires : il tire à 228.560 exemplaires, et le « Le Chevalier de l'Immaculée »
à un million d'exemplaires.
Le 1er septembre 1939, la Seconde Guerre Mondiale éclate. Niepokalanow
est bombardée et saccagée. Les religieux doivent l’abandonner. Les bâtiments
sont utilisés comme lieu de premier accueil pour les réfugiés et les militaires
Le 17 février 1941, le Père Kolbe est arrêté par la Gestapo et
incarcéré dans la prison Pawiak de Varsovie. Le 28 mai de la même année, il est
déporté au camp d’extermination d’Auschwitz, où on lui assigna le numéro 16670.
Fin juillet, un prisonnier s'échappa. En guise de représailles, le
commandant Fritsch décide de choisir dix compagnons du même bloc et les
condamne injustement à mourir de faim et de soif dans le « souterrain de la mort ».
À la stupeur de tous les prisonniers et des nazis eux-mêmes, le père
Maximilien sort des rangs et s'offre pour remplacer l'un des condamnés, le
jeune sergent polonais François Gajowniczek. De cette manière inattendue et
héroïque, le Père Maximilien descend avec les neuf autres prisonniers dans le «
souterrain de la mort
» où, les uns après les autres, les prisonniers meurent, consolés, assistés et
bénis par un saint.
Le 14 août 1941, le Père Kolbe quitte sa demeure terrestre, pour la
rencontre avec Dieu, suite à une injection d’acide phénique. Le jour suivant,
son corps fut brûlé dans le four crématoire et ses cendres dispersées au vent.
Maximilien-Marie
Kolbe a été élevé à la gloire des
autels, le 17 octobre 1971, par le Bx Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) et canonisé, le 10 octobre
1982, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Source principale : kolbemission.org ; missel.free.fr (« Rév. x gpm »).
Daignez recevoir
ma louange, ô Vierge bénie ! Immaculée Conception, Reine du ciel et de la
terre, Refuge des pécheurs et Mère très-aimante, à qui Dieu a voulu confier
tout l'ordre de la miséricorde, me voici à vos pieds, moi, pauvre pécheur. Je
vous en supplie, acceptez mon être tout entier comme votre bien et votre
propriété. Agissez en moi selon votre volonté, en mon âme et mon corps, en ma
vie et ma mort et mon éternité. Disposez avant tout de moi comme vous le
désirez, pour que se réalise enfin ce qui est dit de vous : La Femme écrasera
la tête du serpent et aussi : Vous seule vaincrez les hérésies dans le monde
entier. Qu'en vos mains immaculées, si riches de miséricorde, je devienne un
instrument de votre amour, capable de ranimer et d'épanouir pleinement tant
d'âmes tièdes ou égarées. Ainsi s'étendra sans fin le règne du Cœur divin de
Jésus. Vraiment, votre seule présence attire les grâces qui convertissent et
sanctifient les âmes, puisque la grâce jaillit du Cœur divin de Jésus sur nous
tous, en passant par vos mains maternelles.
wikipédia – en ligne dimanche 14 août 2016
Maximilien Kolbe
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Maximilien Kolbe
(Maksymilian Maria Kolbe) |
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Confesseur et martyr
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Naissance
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Décès
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Nationalité
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Ordre religieux
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Vénéré par
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Fête
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Saint patron
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du XX° siècle, des radioamateurs, journalistes et
prisonniers politiques
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Canonisé le 10 octobre 1982 par Jean-Paul II, il est vénéré dans l'Église catholique sous le nom de « saint Maximilien Kolbe » et liturgiquement commémoré le 14 août.
Sommaire
Biographie
Maximilien Kolbe naît en 1894 en Pologne. Ses deux parents, Jules et Marianna Kolbe, sont tous les deux tisserands et tertiaires franciscains. Agacée par le caractère turbulent de son second fils, sa mère lui aurait demandé un jour ce qu'il deviendra plus tard1. Profondément interpellé par cette question, Maximilien se serait alors adressé directement à la Vierge Marie. C'est alors qu'il aurait eu une vision de la Vierge de Częstochowa qui, en guise de réponse, lui proposa deux couronnes : une blanche pour la pureté et une rouge pour le martyre. Elle lui demanda de choisir et il accepta les deux et s'engagea chaque jour à devenir meilleur. Alors qu'étudiant, il se pose la question du sacerdoce, il voit des franciscains passer dans sa ville. Il les suit et devient prêtre franciscain conventuel. Entré au noviciat des Franciscains conventuels en 1907, il prononce ses vœux définitifs à la Toussaint 1914. Il est alors envoyé à Rome pour son noviciat et est ordonné prêtre le 28 avril 19182.En 1917, à Rome, il fonde la Mission de l'Immaculée : spiritualité fondée sur le don total à l'Immaculée pour devenir un instrument entre ses mains. Sur la même lancée, il crée en janvier 1922 le journal Le Chevalier de l'Immaculée. En août 1927, il fonde Niepokalanow, « la cité de l'Immaculée », près de Varsovie où ils seront jusqu'à près de 800 religieux. Il y met en place une maison d'édition et une station de radio (il était lui-même radioamateur sous l'indicatif SP3RN), toutes deux destinées à promouvoir la vénération de la Vierge-Marie tout particulièrement dans le mystère de l'Immaculée Conception. En 1930, il vit le même apostolat au Japon avec quatre frères, où il fonde une autre Cité de Marie3. Deux ans plus tard, il partira aux Indes avec la même mission mais un moindre succès1. Il revient en Pologne en 1935 et imprime un quotidien catholique. En 1939, sa fraternité fournit l'abri à des réfugiés polonais, catholiques ou juifs. Il est arrêté une première fois et battu, avant d'être libéré3.
Sa mort
Le 17 février 1941, il est arrêté par la Gestapo et violemment battu car il refuse de renier Jésus-Christ[réf. à confirmer]1, puis transféré le 28 mai vers le camp d'Auschwitz, sous le matricule 16670. En juillet 1941, un homme disparaît dans le bloc 14, où se trouve le père Kolbe. En représailles Les nazis sélectionnent dix hommes de la même baraque qui, enfermés, sont condamnés à mourir de faim.Maximilien Kolbe se porte volontaire pour remplacer l'un des dix prisonniers, Franciszek Gajowniczek, un père de famille. Les nazis consentent à la substitution ; les dix prisonniers sont enfermés dans un bunker souterrain du camp à peine éclairé par des ouvertures étroites. Bien que la faim et la soif poussent les condamnés à la folie de s'entretuer après quelques jours seulement, le prêtre Maximilien réussit à faire régner le calme et la piété entre ses compagnons de cette tragédie au moyen de prières et d'oraisons. Après deux semaines sans nourriture4, seul le père Kolbe qui a soutenu et vu mourir tous ses compagnons, est encore en vie. La place venant à manquer, il est exécuté le 14 août d'une injection de phénol dans le bras5. Son corps est brûlé dans un four crématoire le 15 août.
Souvenir et vénération
Maximilien Kolbe a été béatifié comme confesseur en 1971. Le 10 octobre 1982, il a été canonisé comme martyr par le pape Jean-Paul II. Il est le seul à avoir été honoré d'abord comme confesseur, puis comme martyr. Deux miracles attribués à l'intercession de Maximilien Kolbe ont permis sa canonisation : la guérison d'Angela Testoni, atteinte de tuberculose, en juillet 1948, et celle de Francis Ranier, atteint de calcification artérielle, en août 19506. Ayant survécu à la captivité, Franciszek Gajowniczek assistera à la canonisation de son sauveteur en 1982. Le pape, saint Jean-Paul II, en fit un modèle pour la société d'aujourd'hui et la nouvelle évangélisation et retient notamment de Maximilien Kolbe l'importance de le consécration à la Trinité par la Vierge Marie et de l'annonce de l'Évangile par les médias1.En juillet 1998, l'Église d'Angleterre a inauguré une statue de Maximilien Marie Kolbe en surplomb du portail occidental de l'abbaye de Westminster, à Londres, en tant qu'élément du monument à la mémoire de dix martyrs du XXe siècle.
La chapelle du Foyer de Charité de Tressaint (Bretagne, Côtes-d'Armor) est dédiée à saint Maximilien par dévotion du Père animateur de ce foyer qui la fit construire.
L'église Saint-Pierre de Corps-Nuds, au sud de Rennes (Bretagne, Ille-et-Vilaine), est devenue l’église Saint-Maximilien-Kolbe. On peut y voir un portrait et une petite statue de saint Maximilien Kolbe.
Dans l'église Notre-Dame de Saint-Lô (Basse-Normandie, département de la Manche) se trouve un vitrail de Jean-Paul Froidevaux : « Les Saints de notre temps » (1974). On peut y voir sainte Thérèse de Lisieux, Saint Jean XXIII, Charles de Foucauld et saint Maximilien Kolbe.
Une statue intitulée "Hommage au Père Kolbe" réalisée par Jean-Paul Emonds-Alt grâce au legs Julien Lambert se trouve au Parvis Saint-François à Louvain-la-Neuve (Belgique).
Articles connexes
- Un opéra, tiré de sa vie, a été composé par Dominique Probst sur un livret d'Eugène Ionesco et créé à Rimini le 20 août 1988.
- Krzysztof Zanussi a aussi réalisé un film (Życie za życie. Maksymilian Kolbe, - Une vie pour une vie. Maximilien Kolbe, 1991) sur lui.
- Sa spiritualité a beaucoup marqué le Père Jerzy Popieluszko qui fut l'aumônier du syndicat Solidarnosc.
- Innocent Guz
Bibliographie
- Maria Winowska, Le secret de Maximillien Kolbe, Éditions Saint-Paul, Paris 1972.
- André Frossard, N'oubliez pas l'amour : La Passion de Maximilien Kolbe, Robert Laffont, 1987 (ISBN 9782221012857).
- Patricia Treece, Maximilien Kolbe, éditions Flammarion, 2003 (ISBN 9782857048091) [présentation en ligne].
- Philippe Maxence, Maximilien Kolbe : Prêtre, journaliste et martyr (1894-1941), Perrin, 2011 (ISBN 9782262028688) [présentation en ligne].
Notes et références
- Saint Maximilien Kolbe (1894-1941) : le don suprême [archive]
- http://www.immaculee.org/page.php?id=43 [archive]
- http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1669/Saint-Maximilien-Kolbe.html [archive]
- Patricia Treece, Maximilien Kolbe, éditions Flammarion, 2003, page 278.
- http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19821010_massimiliano_kolbe_it.html [archive]
- http://www.stthomasmoreschool.org.uk/kolbe [archive]
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Mission de l'Immaculée, Saint Maximilien Kolbe, Prophète de la civilisation et de l'amour
- Saint Maximilien-Marie Kolbe
- La mission de l'Immaculée
- Spiritualité
mariale & missionnaire - Actualités
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- Saint Maximilien Kolbe : Apôtre et martyr
- Biographie du Père Maximilien Kolbe
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- l'autorité de Maximilien
- Maximilien et la miséricorde
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Qui est saint Maximilien KOLBE ?
Le Père Maximilien Kolbe est né à Zdunska Wola, près de Lodz en Pologne, en janvier 1894.
• Entré en 1907 au séminaire des Franciscains Conventuels, il fut envoyé à Rome pour y poursuivre ses études ecclésiastiques.
• Alors qu'il était encore étudiant, il fonda avec quelques frères la MISSION DE L'IMMACULÉE en vue de sanctifier le monde entier avec l'aide de la Vierge Immaculée.
• Ordonné prêtre en 1918 et revenu en Pologne, il commença son apostolat à l'aide d'une revue, ' Le Chevalier de l'Immaculée '.
• En 1927, il fonda un ' Couvent-Maison d'édition ' confié à Marie : Niepokalanów (Cité de l'Immaculée), centre de vie religieuse et de diverses formes d'apostolat, où plusieurs centaines de religieux vivaient dans une pauvreté de vie vraiment franciscaine, mais travaillaient sur les machines les plus perfectionnées.
• Désireux de communiquer l'amour de l'Immaculée à tous, il partit pour le Japon, où il fonda une institution semblable (Mugenzai no Sono).
• De retour en Pologne, en 1936, il fut emprisonné pour la première fois en 1939 par les allemands.
Arrêté définitivement le 17 février 1941, il fut enfermé dans le camp d'Auschwitz. Il y vécut parmi les privations et les persécutions, illuminant de foi, d'espérance et de charité ce lieu de mort et de haine, jusqu'au jour où il s'offrit pour mourir dans le bunker de la faim à la place d'un père de famille.
Après avoir soutenu tous ses compagnons, il fut tué par une injection de phénol le 14 août 1941. Son corps fut brûlé au four crématoire le lendemain, fête de l'Assomption.
• Paul VI l'a déclaré ' bienheureux ' le 17 octobre 1971.
• Jean-Paul II l'a déclaré ' saint ', comme martyr, le 10 octobre 1982.
Ce même pape a présenté plusieurs fois saint Maximilien comme protecteur de ce siècle difficile, parce que toute sa vie fut marquée par un profond esprit missionnaire. En effet, le Mouvement qu'il a fondé (la Mission de l'Immaculée) n'a d'autre but que de ' rendre au Christ le monde entier par l'Immaculée ', et toute son œuvre éditoriale et journalistique ne visait qu'à permettre au plus grand nombre possible de personnes de redécouvrir leur mission de baptisés dans le monde.
Jean-Paul II l'a aussi voulu comme exemple pour notre société à cause du témoignage héroïque de sérénité et d'amour qu'il a vécu aux heures les plus sombres de la barbarie destructrice.
' Seul l'amour est une force de création ', disait saint Maximilien à ses compagnons de malheur, les invitant par là à faire face à la haine avec la force de l'amour.
Jésus n'avait-il pas dit : ' Il n' y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime ' ?
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Saint Maximilien Kolbe, le Chevalier de l’Immaculée (1894-1941)
Béatifié par Paul VI comme confesseur de
la foi, Maximilien Kolbe est canonisé le dimanche 10 octobre 1982 par Jean-Paul
II comme martyr, réunissant ainsi les deux couronnes offertes par Marie,
l’Immaculée : la blanche et la rouge. Il est fêté le 14 août.
Sa vie
Raymond Kolbe naît le 27
décembre 1894, dans un village de Pologne sous domination russe, second fils
d’une famille pauvre mais profondément chrétienne.
Enfant difficile, aux dires de ses proches, il
devient un enfant modèle au temps de sa première communion. Sa maman qui,
inquiète du tempérament de son fils, s’était un jour écrié : « Mon petit, que
vas-tu devenir », fut alors l’unique confidente de la grande grâce accordée au
petit Raymond. Écoutons le simple récit que son fils lui fit, à sa demande
instante : Quand tu t’es écriée « Que vas-tu devenir », j’ai beaucoup prié
la Madone de me dire ce qu’il adviendrait de moi. Étant à l’église, je la
suppliais encore lorsqu’elle m’est apparue, tenant deux couronnes, l’une blanche,
l’autre rouge. La blanche signifiait que je resterais pur, la rouge que je
serais un martyr. Elle m’a demandé si je les voulais. J’ai répondu : « Oui, je
les veux. » Alors la Madone m’a regardé avec douceur, et elle a disparu. »
Des franciscains, passant par le village à la
recherche de possibles vocations, remarquèrent Raymond et son frère aîné et
proposèrent de les emmener à Lwow, alors en Pologne autrichienne, afin
d’étudier. Excellent élève et excellent camarade, Raymond se distingue aussi
par sa piété. Joyeux et pourtant facilement porté aux larmes il laissera à ceux
qui l’ont connu l’inoubliable souvenir de son sourire.
À 16 ans, profondément patriote, il rêve de
servir sa patrie en s’engageant dans une carrière militaire et décide
d’annoncer aux pères franciscains son renoncement à entrer dans la vie
religieuse, mais tel n’était pas le dessein d’amour du Seigneur sur lui. Sa
maman vient lui rendre visite, annonçant à ses enfants son entrée et celle de
son mari, au couvent. Raymond sera franciscain, il reçoit le nom de Frère
Maximilien-Marie. Bon élève il est envoyé à Rome, en 1912, il poursuivra ses
études à la Grégorienne. Il vit de 1912 à 1919 au collège séraphique. Le 28
avril 1918 il est ordonné prêtre, en 1919 il est Docteur en philosophie et Docteur
en théologie. Brillant et sérieux il note un jour son but : « Être un
saint, le plus grand possible. » Il veut ramener la terre entière au
Christ, avec l’aide de Marie.
Sa dévotion à l’Immaculée
Sa dévotion à la Vierge Marie, l’Immaculée, ne
cesse de grandir ; dans son désir de la faire partager il crée, en 1917, la «
Milice de l’Immaculée » dont il rédige lui-même les statuts :
But : la conversion
des pécheurs, c’est-à-dire de tout le monde…
Conditions : faire don de soi-même à la Vierge Marie, et porter la « médaille miraculeuse »
Moyens : tous, selon les circonstances de la vie et les impératifs de la conscience chrétienne, la prière à Marie et la diffusion de la médaille miraculeuse.
Conditions : faire don de soi-même à la Vierge Marie, et porter la « médaille miraculeuse »
Moyens : tous, selon les circonstances de la vie et les impératifs de la conscience chrétienne, la prière à Marie et la diffusion de la médaille miraculeuse.
Sa foi est intrépide, sa confiance totale, son
zèle sans limite autre que l’obéissance en dépit d’une santé fragile (dès le
temps de ses études à Rome il souffre de tuberculose). En 1919 il retrouve son
pays ; sa santé l’empêche d’enseigner et de prêcher, il se consacre, avec
l’approbation de ses supérieurs et son évêque à sa mission mariale et à
l’extension de sa « milice » dont le succès ne cessera de grandir jusqu’à
l’invasion allemande.
Entre deux séjours en sanatorium il décide de lancer un journal pour atteindre le grand public. Ce sera le Chevalier de l’Immaculée qui atteindra chaque mois jusqu’à 780 000 abonnés. Le Père Kolbe précise à ses collaborateurs : N’écrivez rien qui ne puisse être signé de la Vierge Marie.
Entre deux séjours en sanatorium il décide de lancer un journal pour atteindre le grand public. Ce sera le Chevalier de l’Immaculée qui atteindra chaque mois jusqu’à 780 000 abonnés. Le Père Kolbe précise à ses collaborateurs : N’écrivez rien qui ne puisse être signé de la Vierge Marie.
Une imprimerie voit le jour, à Cracovie, puis à
Grodno, enfin près de Varsovie, en 1927. Ce sera la « Cité de Marie »,
Niepokalanow ; en constant développement ce couvent où l’existence est « tant
soit peu héroïque » attire de nombreuses vocations. En 1939, il abritera plus
de six cents frères et publiera trois revues.
En 1930 il part pour le Japon et fonde à Nagasaki
une « Niepokalanow » japonaise, avec le désir de conquérir aussi l’Inde et la
Chine. Malade il retrouve définitivement la Pologne en 1936. Élu supérieur de
Niepokalanow il voit avec inquiétude la montée du nazisme mais se remet entre
les mains de la divine Providence. Le 1er septembre 1939, la Pologne est
envahie ; le 5, le Père Kolbe et ses frères reçoivent l’ordre de se disperser,
il leur donne comme ultime recommandation : N’oubliez pas l’amour !
Demeuré dans son couvent avec une quarantaine de
frères, ils sont arrêtés le 19 septembre et déportés en Allemagne. Le 8
décembre, en la fête de l’Immaculée Conception de Marie, ils sont libérés et
retrouvent Niepokalanow dévasté. Les frères se mettent au service de la
population, le couvent devient hôpital et lieu de refuge, après avoir arraché
une difficile autorisation le Chevalier de l’Immaculée paraît une dernière fois
en février 1941.
Le 17 février 1941, le fervent franciscain qui
écrivait un jour de sa jeunesse : Pour l’amour, jusqu’au sacrifice de la
vie, est arrêté par la Gestapo, emprisonné puis déporté à Auschwitz à la
fin du mois de mai.
Fin juillet, une évasion va sceller son destin en
lui donnant de vivre le plus grand amour : Il n’est pas de plus grand amour
que de donner sa vie pour ceux qu’on aime avait dit Jésus et Maximilien
Kolbe va « tout simplement » donner sa vie pour sauver celle de l’un des otages
choisis pour mourir de faim et de soif en représailles de l’évasion de l’un de
leurs compagnons de misère. À l’officier allemand qui lui demande sa profession
le père Maximilien répond : Je suis prêtre catholique, religieux et
obtient la permission de mourir à la place du prisonnier François Gajowniczrek
C’est ainsi que le Père Maximilien Kolbe parvient
au terme de la route, soutenant ses compagnons jusqu’au bout, priant et
chantant avec eux il est achevé le 14 août, veille de l’Assomption de Marie.
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Frère mineur, martyr, fondateur de la Milice de l'Immaculée (✝ 1941)
Il naît à Lodz en Pologne. Il entre à 16 ans chez les Franciscains conventuels de Lvov. En 1917, alors qu'il est encore étudiant, il fonde avec quelques frères "la Milice de l'Immaculée", mouvement marial au service de l'Eglise et du monde.Prêtre en 1918, il enseigne la philosophie et l'histoire. Dès 1922, il fonde un mensuel pour diffuser la pensée de la Milice et, un peu plus tard, il crée un centre de vie religieuse et apostolique appelé "la Cité de l'Immaculée". En 1930, il se rend au Japon où il fonde encore une autre "Cité". Maximilien est très soucieux de la diffusion de la pensée religieuse par les moyens modernes, les medias. Il rentre définitivement en Pologne en 1936.
Fait prisonnier en 1939, battu, libéré, puis de nouveau arrêté en février 1941, il est déporté au camp d'Auschwitz en mai. A la suite d'une évasion, dix prisonniers sont condamnés à mourir de faim enfermés dans un bunker. Parmi eux, un père de famille. Maximilien s'offre de mourir à sa place. On lui demande "Qui es-tu ?" - "Prêtre catholique". Il meurt dans le bunker, le dernier après avoir aidé ses compagnons dans la patience, la paix et le réconfort. Le père de famille sera présent au jour de la canonisation du P. Kolbe à Rome.
Sur le site Internet du Vatican, 10 octobre 1982, Place Saint-Pierre, canonisation de Massimiliano Maria Kolbe, O.F.M.Conv. (1894-1941) Photo - Biographie [Italien, Polonais] et lire le Discours aux Missionnaires de l'Immaculée - Père Kolbe (19 juin 2000)
Mémoire de saint Maximilien-Marie Kolbe, prêtre franciscain conventuel et martyr. Fondateur de la Milice de Marie immaculée, il fut déporté pendant la seconde guerre mondiale dans différents lieux d’internement, pour finir au camp d’extermination d’Auschwitz, près de Cracovie, où il se livra aux bourreaux à la place d’un codétenu, en 1941, achevant ainsi sa vie d’apostolat comme un sacrifice de charité et un exemple de fidélité à Dieu et aux hommes.
Martyrologe romain
Que notre amour se manifeste particulièrement quand il s’agit d’accomplir des choses qui ne nous sont pas agréables. Pour progresser dans l’amour de Dieu, en effet, nous ne connaissons pas de livre plus beau et plus vrai que Jésus-Christ crucifié.
Saint Maximilien Kolbe -
Lettre à un ami
Dates de Fête
Prénoms fêtés
Mais aussi les
Saint Thaumaturge
invoqué pour tenir bon dans l'épreuve
Saints ou Saintes ayant porté le même prénom
Conscrit, martyr à
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Soldat, martyr en Numidie (✝ 295)
Evêque (✝ 284)
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