Tournant manifeste de la
vie politique chez nous depuis l’arrêt du Conseil d’Etat, sur le burkini, les
réactions de l’étranger, des Nations Unies et que souligne, en termes plus
classiques de courses aux élections, le départ d’Emmanuel MACRON pour un destin
auquel je ne crois pas, pas plus qu’à sa popularité approchant celle d’Alain
JUPPE, également sans fondement. Les bilans et l’expérience des deux ne
résistent ni à l’examen ni à la mémoire : 1995-1997, les grèves et
manifestations les plus importantes depuis Mai 1968 pour l’un, et un
demi-dixième de point de croissance en bilan statistiques des lois et retouches
du second. Statistiques macro-économiques nationales tristement parlantes sur une
période de vingt ans. Perspectives électorales pour nous mais aussi pour
l’Allemagne d’ici Septembre prochain. Et lamentable campagne présidentielle aux
Etats-Unis. Je réfléchirai davantage et en écrivant, ce soir.
Prier… [1] Jésus
et notre vie, nos demandes, nos espérances quotidiennes. La belle-mère
de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire
quelque chose pour elle. Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre
la quitta. Selon les maladies qu’il guérit, d’origine
« démoniaque », Jésus s’adresse ou non à celle ou celui qu’il rend à
la vie normale : quand le mal est ainsi personnifié, ce ne sont pas les
dialogues de la foi qui sauve, mais la menace et le conflit. Dieu n’aime ni le
mal ni la maladie ni nos diminutions. Le Christ continue avec d’autres en fin
de journée. Même scenario : des démons sortaient de beaucoup d’entre
eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! ». mais Jésus
les menaçait et leur interdisait de parler parce qu’ils savaient, eux, que le
Christ, c’était lui. Les démons plus informés, plus lucides, plus au fait du
spirituel que le commun des femmes et des hommes. Jésus épuisé par ce genre de
journée, commencée à la synagogue en y enseignant et continuant ainsi,
compassion pour tous et lutte pour tous. Jésus s’arrache cependant à tous pour
s’en aller dans un endroit désert au petit matin. Les foules le
cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour
l’empêcher de les quitter. Il parvient à leur expliquer sa mission et il
proclamait l’Evangile dans les synagogues du pays des Juifs. Dans la
présentation de Luc, distance fréquente pour indiquer les contemporains du
Christ, spécifiquement les Juifs comme s’ils ne l’étaient pas tous ou en
majorité. Bigarrures des populations autant que des états de vie spirituelle.
L’apostolat, l’évangélisation. Jésus se donne à fond, Paul expose son
désintéressement. Celui qui plante n’est pas important, ni celui qui
arrose ; seul importe celui qui donne la croissance : Dieu. Nos
vies quotidiennes, notre misère à tous points de vue et cependant le Royaume à
annoncer. Fatigue et espérance. Puis… à l’instant de finir, journée, vie :
nous attendons notre vie du Seigneur… la joie de notre cœur vient de lui.
[1] - 1ère lettre de Paul aux Corinthiens III 1 à 9 ; psaume
XXXIII ; évangile selon saint Luc IV 38 à 44
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