jésuite
Dans le Martyrologe Romain
la date de la commémoration est celle de la naissance au ciel (dies natalis) : 13 août. Dans la Congrégation, et en Belgique, sa mémoire
est célébrée le 26 novembre.
Jean Berchmans naît le 13 mars 1599 à
Diest, dans le diocèse de Brabant, en Belgique. C'est au sanctuaire de
Notre-Dame de Montaigu qu'il fit vœu de chasteté perpétuelle.
À l'âge de seize ans, une charité anonyme lui permit d'entrer au
collège des Jésuites de Malines. En lisant les écrits du bienheureux Pierre
Canisius et la vie de saint Louis de Gonzague, mort vingt-cinq ans
auparavant, Jean Berchmans se sentit attiré vers la Compagnie de Jésus. Il
obtint difficilement le consentement de son père.
Entré au noviciat de Malines, Jean s'y distingua par sa fidélité à
observer la Règle et par une singulière amabilité de caractère. Dans le
procès de sa canonisation, les témoins ont déclaré ne jamais l'avoir vu
enfreindre une seule de ses Règles. « Plutôt mourir, disait-il, que de transgresser la moindre Règle.
»
Son exercice le plus cher était de faire le catéchisme aux petits
enfants pauvres. À son édifiante piété, il alliait une gaîté qui charmait
tous ceux qui avaient quelques rapports avec lui. Celui qui avait écrit : « Si je ne deviens pas un saint
maintenant que je suis jeune, je ne le serai jamais », poursuivit
son idéal de sainteté en vivant chaque journée dans un total abandon à Dieu.
Sa confiance en Marie était sans limite. « Mon frère, confia-t-il un jour à un religieux, dès que j'ai songé à m'avancer dans la perfection, j'ai posé pour fondement de mon édifice, l'amour de la Reine du Ciel... »
Devenu veuf, son père entra dans les Ordres et fut ordonné prêtre ;
vers le même temps, Jean prononça les vœux traditionnels d'obéissance,
pauvreté et chasteté.
Ses supérieurs l'envoyèrent à Rome à pied, en compagnie d'un
confrère, pour y compléter ses études. Arrivé au collège romain, il occupa la
chambre de saint Louis de Gonzague dont il imita ses vertus tout en se
montrant moins austère et plus gracieux.
C'est à Rome que sonna son départ pour le ciel, à l'âge de vingt-deux
ans et cinq mois. « C'est une
mort toute divine, mes remèdes n'y peuvent rien », affirmait le
médecin impuissant.
Jean reçut les derniers sacrements avec une indescriptible ferveur.
Avant de quitter la terre, il eut à subir une dernière épreuve : le démon
l'assaillit à deux reprises à l'article de la mort. Le pieux moribond serra
son crucifix dans ses mains défaillantes, son chapelet et son livre des
Règles : « Voici mes
armes, dit-il, avec ces trois trésors, je me présenterai joyeusement devant
Dieu. » Il renouvela ses vœux de religion et recouvra la paix.
Prononçant les noms bénis de Jésus et de Marie, Jean s'endormit
paisiblement dans le Seigneur. Le vendredi 13 août 1621, la cloche du collège
romain annonçait son départ pour les demeures éternelles.
Jean Berchmans a été béatifié le 09 mai 1865 par le Bx Pie IX
(Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) et canonisé le 15 janvier 1888
par le pape Léon XIII (Gioacchino Pecci, 1878-1903).
Source principale : alexandrina.balasar.free.fr (« Rév. x gpm »). |
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