Vendredi 19 Août 2016
Tout
hier pour mon exposé du soir : passionnante documentation –
internet, google et wikipédia, bonheur d’un outil pour une époque, au temps des
encyclopédies, la
génération précédente, en fait la mienne jusqu’il y a dix
ans, il m'aurait fallu six mois de travail… Passionnant par
la dialectique, la mécanique de la glane et passionnant par
le contenu et l’approfondissement :
en profondeur, on peut jours aller plus…. La leçon
d’agrégation, préparée en
loge : six heures pour une demi-heure. J’ai fait quatre fois
l’exercice
avec plaisir et succès manifeste. Collé chaque fois pour un
manque de
publications éditées, et aussi par le cumul de titres :
l’E.N.A., j’étais
donc déjà « servi », puis en 2004 et 2006, mon âge, j’aurais
pris la
place des jeunes. Alors qu’à pas cinquante deux ans, j’avais
été « lourdé ».
J’y ai gagné un rebond de vie spirituelle et notre mariage,
notre trésor de
fille, et la reprise, au petit point, de l’observation
critique de notre vie
politique nationale (à défaut des colonnes du Monde et de la Croix : leur
rejet respectif depuis 1982 et 1997, mais ma recherche à
présent d’une
collaboration régulière si possible avec des quotidiens de
province). De cette
étude, il ressort l’extrême qualité du Vatican pour les
relations
internationales et celles d’Etat à Etat : réseau
diplomatique, organisation
centrale, formation aussi des agents. Mais surtout, et
évidemment, à partir d’une
information sur le terrain hors de pair, une communication
exceptionnelle :
la continuité du contenu de siècle en siècle, l’exploitation
parfaite des
médias actuels, la comparaison des sites Vatican/Elysée est
parlante. Enfin, le
pape quel qu’il soit est le meilleur communicant de la
planète, un rythme
soutenu, du texte et du dit de qualité. J’ai appris, chemin
faisant, une foule
de choses, pas seulement sur mon sujet, mais sur les grandes
religions, l’organisation
du système islamique depuis 1969, les concordats avec les
régimes totalitaires,
la question chrétienne en Chine, la question du Tibet
juridiquement toujours
pendante. J’ai été passionné toute ma vie par le travail de
documentation et la
synthèse qui en est le produit mental, pas toujours facile à
écrire, mais
possible si je m’y plonge. Le défi pour mon cher MCM. Mais
quand les délais
sont courts et l’exercice bref (naguère, les papiers pour Le
Monde, et, qui en
approchent un peu, mes courriels à l’Elysée). – En regard,
le vide pour le contenu
comme pour la forme, de la politique française actuelle, ces
déclarations de
candidatures à la primaire de droite, NS qui rédige… ou à
gauche, Benoît HAMON…
tout cela est dérisoire, rien n’est traité. Tout est
démesuré et décalé. NS à
ma place hier soir, pour moins de temps donné et à peine
quelques minutes de
réflexion avant la mise en scène, aurait palpé 200.000
euros, le capital de mon
décès ou cinq ans de pension. – Mais que de rencontres quand
on est pauvre, à
pied et en salles d’attente des hôpitaux… des visages
magnifiques. Hier, une
participante qui a été manifestement belle au temps des
cerises, un séminariste
du diocèse de Metz, avec les deux, j’ai eu la sensation d’un
dialogue sur mon
sujet pendant nos deux heures de présence mutuelle. – Et
sous ma table, l’une
de nos chiennes, et quand je monte à la salle-de-bains de
l’étage, la « chatoune »
qui accueille, qui joue, qui s’étonne, interroge, galope et
revient. La pluie
est là, la durée est différente. Si mes aimées pour l’une
trouve le bonheur et
laisse nos angoisses au fossé, et pour l’autre a, par nous
et par la
Providence, la garantie des bonnes conditions matérielles,
affectives et
psychiques de son développement, de son avenir… je suis
comblé, et je le suis
déjà, même si je vis dans l’angoisse depuis plus de vingt
ans. – Si je confie
cette expérience, ces réflexions, mon espérance forcément le
relief du creux de
mon dénuement, situation tout humaine et de chacun de nous,
avec sa version
propre, mais les types de l’espérance et de la pauvreté,
elles vont l‘une avec l’autre,
ne sont pas infiniment variés, c’est bien parce que je suis
convaincu que le
partage aide autant celui qui reçoit l’aveu que celui qui
confie.
Mot
quotidien du pape François. Celui d’aujourd’hui tout simple
mais ajusté : n'abandonnons
jamais la prière, même quand il nous
semble inutile de prier,
elle m’est
devenue vitale, précisément par ces vingt ans et plus, selon
eux, sur ce
chemin-ci. Prier… une vallée ; elle était pleine
d’ossements. Il me
fit circuler parmi eux ; le sol de la vallée en était couvert,
et ils
étaient tout à fait desséchés. Alors le Seigneur me dit :
« Fils d’homme,
ces ossements peuvent-ils revivre ? ». Je lui répondis « Seigneur Dieu, c’est
toi qui le sais ! ».Et
la résurrection s’opère exactement comme
dans les Evangiles du Christ : c’est l’homme qui est le
truchement de Dieu :
prophétise sur ces ossements… Je prophétisai, comme il
m’en avait donné l’ordre,
et l’Esprit entra en eux ; ils revinrent à la vie, et ils se
dressèrent
sur leurs pieds : c’était une armée immense. Conclusion « personnelle » de Dieu, s’adressant à
toute la
création : je vais ouvrir vos tombeaux et je vous en
ferai remonter, ô
mon peuple,… vous saurez que je suis le Seigneur quand
j’ouvrirai vos tombeaux
et vous en ferai remontrer, ô mon peuple ! Je mettrai en vous
mon esprit,
et vous vivrez… Seule
demande de Dieu à
longueur de l’Histoire universelle et de chacune de nos
existences terrestres ,
que nous Le reconnaissions pour Tel. Car il étanche
leur soif, il comble de
bien les affamés. La
famille spirituelle
des Sadducéens, ceux qui ne croient pas à la résurrection
des morts, et éludent
donc Job et Ezéchiel… l’un de ses membres questionne Jésus :
Maître,
dans la Loi, quel est le grand commandement. Le Christ répond paisiblement. Et nous, nous
commençons une nouvelle
journée, continuons notre vie, ainsi que Dieu nous en
demandera compte : Tu
aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton
âme et de tout ton
esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second
lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même. de ces deux
commandements dépend toute
la Loi, ainsi que les Prophètes. Notre
fille, en « école de prière », encore jusqu’à demain… les
visages d’hier
soir. Notre accueillant, le cher Jean-Eudes, ce jeune
séminariste, dépouillé et
élégant, grave et intérieurement joyeux, cette septuagénaire
ou octogénaire à l’empathie
évidente et au regard beau, ce prêtre africain si pensif et
présent comme récitant
intimement ce qui le convainc, mon cher Patrick S. affaire
autant que
disponible, avide de l’œuvre commune et l’amitié, l’amour en
sont une, décisive…
et ainsi de suite, toutes mes rencontres de couloirs ou de
salles d’attente…,
ma chère femme intensément, à touche-touche, quand nos yeux
se regardent
mutuellement. En ces jours-là, la main du Seigneur se
posa sur moi… 1] Seigneur,
faites que ce soit toujours et pour tous ceux, toutes celles que Tu me confies,
et d’abord mes aimées. Ainsi soit-il !
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