Samedi 13 Août 2016
Densité de ces jours et heures dans
ma vie, dans la relation avec ma fratrie et dans notre vie
familiale, conjugale, notre trinité avec notre fille.
Richesse aussi. Parcours ces temps-ci avec Edith STEIN que
je découvre. Ainsi sa lettre au pape Pie XI, la discussion
de l’attitude de l’Eglise. Je me crois sur la bonne longueur
d’ondes. Par elle, les sites que je découvre, protestants,
juifs, j’avance intensément en communion avec tout ce qui
dans le monde troublé dans lequel nous avons aujourd’hui à
avancer, est de bonne volonté. Pour mon livre, ces
rencontres, ces retours, ces retrouvailles, ma propre
relation si intime et forte avec nos aîtres et lieux, sont
également très inspiratrices : quelle est la relation que
forme en nous, et sans doute ? peut-être ? en autrui ou même
en certaines choses, le fait d’aimer, de les aimer.
Qu’est-ce qu’aimer ainsi son pays, ses compatriotes, toutes
celles et ceux dans le monde qui ont besoin du matériel, du
spirituel, de l’affectif, du toucher, de la rencontre ?
Second apport de ces moments pour ce livre auquel je tiens
comme défi à mes capacités et comme nécessité pour le bien
commun : que pensent les autres sur ce que nous vivons, ce
qui se vit, ce que peut-être un futur proche nous promet ou
prépare, plus sinistre qu’illuminant ?
Prier en action de grâces :
retrouvailles, retour, sensation de santé… et
l’environnement immédiat des végétaux et de nos chers
animaux nous entourant. Rejetez tous les crimes que vous avez
commis, faites vous un cœur nouveau et un esprit nouveau.
Pourquoi vouloir mourir, maison d’Israël ? je ne prends
plaisir à la mort de personne : convertissez-vous et vous
vivrez [1] Comment ? vers quel
comportement ? vers quel être-même ? laissez les
enfants, ne ls empêchez de venir à moi, car le royaume des
Cieux est à ceux qui leur ressemblent. L’enfant ? l’enfance ?
notre expérience, si unique et merveilleuse dans ma vie,
celle que nous prodigue à ma chère femme et à moi, notre
fille. A la fois et intensément responsabilité et liberté,
vraiment natives, mais relation avec nous de prise à témoin,
d’enseignement d’elle-même et de ce qu’elle voit et comprend
du monde, une véritable indépendance dans laquelle les
émotions ne commandent mais sont exutoire. Le compagnonnage,
l’amitié signifiée par tout et en tout. Il me semble que
c’est ce que Dieu veut vivre avec nous. C’est au-delà de la
confiance, c’est plus que l’amour ou de l’amour c’est le
plus naturel. Marguerite me montrant, avec dilection, ses
divers menus achats sur son argent de poche, à Strasbourg, à
Bruxelles et en Allemagne. Jésus, comme souvent dans les
textes proposés, cette sorte de « pirouette » concluant des
rencontres ou des enseignements : Il leur imposa les
mains, puis il partit de là… Lorsque Jésus eut terminé ce discours, il
s’éloigna de la Galilée et se rendit dans le territoire de la
Judée, au-delà du Jourdain [2] Jésus, finalement et en
tout, nous laisse juges. Juge de la vie, juge de Lui :
adhérer (formule musulmane pour la foi), Le suivre, prendre
Sa croix, nous aussi. Oui.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire