Mercredi 17 Août 2016
Très
grave, l’affaire de Sisco. Parce qu’il n’y a enquête que maintenant, qu’il
apparaît que la tenue burkini n’a été qu’un prétexte et une rumeur, que la
réalité est bien un racisme pur et simple, si l’on peut écrire en la matière,
qu’en réalité les deux groupes – qui a commencé, je penche pour les jeunes
Corses – se sont affrontés sans qu’aucune des jeunes filles ou femmes d’origine
immigrée n’ait jamais porté cette tenue de bain. Bénéfique, l’affaire de Sisco,
parce que ladite tenue a été montrée, plage de Deauville entre autres, qu’elle
n’a rien de choquant, des personnes fortes se baignent presqu’entièrement
habillées pour ne pas se donner en spectacle, et que les réactions d’estivants
ou de vacanciers sont qu’ils n’en voient jamais, et que s’ils envoient, cela ne
les gênent pas, tout le monde a bien le droit, etc… il va arriver logiquement
que cet énième prétexte de haine et de stigmatisation va se retourner contre
les allume-feux, que finalement Marine
LE PEN supposée placée au second tour depuis 2012 pour la prochaine échéance, n’y
figurera finalement pas, qu’elle ne sera pas un repoussoir et que les Français
vont tranquillement comprendre les faits et ce qu’on peut en tirer, notre pays
change pas tellement ethniquement mais dans sa capacité ou pas de s’accepter en
changement et toujours en accueil, en construction et en imagination. Je crois
cela possible, je le souhaite.
Mon
livre à recommencer, ce n’étaient depuis des semaines ou des mois qu’une
velleité empêchée par ma fatigue, mon inertie, puis par l’incapacité. Ecrire à
ceux qui exercent le pouvoir, je le fais, selon les médias disponibles depuis
1972, cela ne leur fait ni chaud ni froid depuis vingt ans. Ecrire à ceux dont
l’exercice du pouvoir fait des sujets, c’est toute la question. La politique n’intéresse
que ceux qui en font, que les acteurs soi-disant dédiés au parterre mais ne
jouant que rideau baissé. Parler de la vie n’est ce que de la littérature.
Parler est-ce écrire, ou est-ce conférencer comme je le ferai demain soir sur
la diplomatie vaticane et au fond l’institution et la pensée d’Eglise dans les
relations internationales : une petite vingtaine, et pas d’article de
presse locale. De plus en plus, ma remise en Dieu m’apaise, mais il y a des
délais qui s’imposent.
Prier…
je ne quitte sans doute pas le projet politique ni la remise à zéro de mon
travail, repartant à partir d’un plan auquel je vais consacrer mes moments de
disponibilité aujourd’hui… car bergers et brebis sont bien, dans leur relation
mutuelle, le sujet de la politique, le soin, la responsabilité, les mauvais
bergers. Mes bergers ne s’occupent
pas de mon troupeau, parce qu’ils sont bergers pour eux-mêmes au lieu de l’être
pour mon troupeau… Me voici contre les bergers, je m’occuperai de mon troupeau
à leur place, je les empêcherai de le faire paître, et ainsi ils ne seront plus
mes bergers ; j’arracherai mes brebis de leur bouche et elles ne seront
plus leur proie… Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis, et je
veillerai sur elles. Thème de l’entretien
accordé par le pape à FH. Non pas des condoléances sur la sécurité des Français
ni même sur le drame des chrétiens dits d’Orient, mais 1° la peine de FH et des
Français parce qu’un de leurs prêtres, un des suffragants donc du pape est
mort, tué, un martyr, la peine de nous tous, nation française, toutes
composantes ethniques et religieuses confondues, qu’exprime notre premier mandataire
au chef suprême et à la référence ici-bas de ce martyr… et 2° réplique du
Souverain pontife, le devoir du politique, c’est la démocratie, l’animation
des esprits, la responsabilité d’un climat et de pratique propre à l’émancipation
et au progrès des âmes. Sans doute, y a-t-il du matériel et de la gestion à ce
propos, mais fondamentalement la relation actuellement vicieuse entre
gouvernants et gouvernés. Mes brebis sont dispersées dans tout le pays,
personne ne les cherche, personne ne part à leur recherche… Vous n’avez pas
rendu des forces à la brebis chétive, soigné celle qui était malade, pansé
celle qui était blessée. Vous n’avez pas ramené la brebis égarée, cherché celle
qui était perdue. Mais vous les avez gouvernées avec violence et dureté. Elles se
sont dispersées, faute de berger, pour devenir la proie de toutes les bêtes
sauvages. [1]. Déjà, a contrario, le Christ, le bon
pasteur, celui qui donne sa vie pour ses brebis, est là. Le voici qui affirme
sa souveraineté, le salaire, la convention avec les personnels journaliers
embauchés pour travailler à sa vigne. Mon ami, je ne suis pas injuste
envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce
qui te revient et va-t-en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi :
n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? ou alors ton
regard est-il mauvais parce que moi je suis bon ? La conclusion est la même qu’en réponse à Pierre sur la part de ceux
qui L’auront suivi : C’est ainsi que les derniers seront premiers et
les premiers seront derniers. C’est
Marie, prophétesse de tout l’enseignement de son Fils, qui a énoncé la première
ce renversement des hiérarchies établies.
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