Nouvelle
soudain hier soir de la mort de ce prêtre africain, attentif
et chaleureux à ma conférence de Juillet sur la France et
l’Afrique : la Providence se rappelle à nous, les miracles,
mais asusi la fin de partie et tout autre chose, ce à quoi
je crois plus que jamais. La Bible, les Evangiles, la voix
du Christ ne trompent pas, si cohérentes, si attestées [1]. – Politique, cette
campagne présidentielle commencée dès le retrait pour la
montre de NS avec cette collection et cette cascade de
réorganisation, de consultations diverses tandis que le
pouvoir en place a
été aussitôt et constamment décrié à un point jamais atteint
en France et dont on apprend par tous ces livres du
narcissisme présidentiel et par les commentaires nauséabonds
qui se répandent partout sur la psyché de FH… tout cela en
autisme de la bulle médias/politiques, alors que les grands
sujets sont plus qu’urgents . Refonde l’Union européenne,
grâce au Brexit montrant que rien de ce qui fut monté depuis
Maastricht sauf l’amarrage de l’Allemagne à l’Occident et à
des systèmes communautaires ou collectifs, n’a vraiment été
bien conçu et ne marche. La Françafrique : illustration
sinistre cette nuit, l’opposition au Gabon pratiquement
victorieuse pour que les résultats « officiels » soient si
serrés, Assemblée nationale et siège des opposants en feu et
bombardés. Nous ne traitons rien au
fond, pris uniquement, même plus par l’ « actualité », mais
par l’irresponsabilité de la parole publique, pouvoir et
oppositions confondues, médias relayant si besoin est de
meubler un silence dont nous aurions tant besoin. La perte
de « boule » générale ? le droit familiale en Allemagne,
selon mon cher Olivier B. [2]
Prier dans la tension,
la misère, le deuil, le désordre… c’est lui qui prend les
sages au piège de leur propre habileté… si quelqu’un parmi
vous pense être un sage à la manière d’ici-bas, qu’il devienne
fou pour devenir sage.
Paul, l’Ecriture dont il est imprégné, et cette conviction
produite en lui sans doute par son expérience de l’annonce
de la Bonne Nouvelle, expérience prodigieuse qu’il
n’attribue jamais à son courage, à son talent, à sa culture,
à la chance, mais totalement à Jésus-Christ en lui. [3]
Conscience aussi forte, celle de Pierre, la pêche
miraculeuse, la réponse de Dieu à son humilité, à son
adoration en fait. Eloigne-toi de moi, Seigneur, car je
suis un homme pécheur – Sois sans crainte, désormais ce sont
des hommes que tu prendras. Et l’ensemble des
disciples, une fois de plus subjugués – ceux-là même qui
pendant le procès et au calvaire feront défaut… alors,
ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le
suivirent. L’aventure
avait commencé par l’enseignement aux foules, Jésus pressé
par l’auditoire cherchait la bonne organisation. Il vit
deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs
en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta
dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda
de s’écarter un peu du rivage. Alors, chacun son office,
apparemment quoique ce soit le Christ qui « fasse » tout :
l’enseignement puis la remise au travail des gens qu’il
avait interrompus. Avance au large, et jetez vos filets pour la
pêche. ? – Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien
prendre ; mais sur ta parole, je vais jeter les filets. Selon Luc, Simon et Jésus
ne se connaissent pas encore ou pas vraiment ou pas en tant
que tels, chacun. Pierre a-t-il déjà été atteint par cet
enseignement erga omnes qu’il a écouté, assis sans doute
dans la barque aux côtés de Jésus. Il obéit… et ses
compagnons avec lui : ils
remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient.
Seigneur, je crois. Fais
de moi ce que Tu veux, sauve et assure les miens. Reçois ton
bon et fidèle prêtre Zacharie. Prends en pitié celles et
ceux que je Te confie, et regarde avec compassion notre pays
et notre Vieux Monde, refais d’eux des lumières. Je T’en
prie, nous T’en prions. Et le psalmiste observe : il obtient, du Seigneur,
la bénédiction, et de Dieu son Sauveur, la justice
[1]
- J'ai la très
douloureuse charge d'annoncer une très triste nouvelle, le
P.Zacharie Ambassa, notre ancien vicaire est mort
subitement ce matin à Quéven entre 0:43 (heure à laquelle
il m'a envoyé son dernier mail) et le petit matin dans sa
nouvelle chambre qu'il intégrait, à l'heure où une
catéchiste l'a retrouvé étendu par terre dans sa chambre.
Est-il mort d'une crise cardiaque, d'un AVC, d'une rupture
d'anévrisme? Nous ne le savons pas. La foi chrétienne nous
réconforte beaucoup en cette heure difficile en sachant
que le P.Zacharie est désormais dans la Joie de Dieu. Oui,
il est plus heureux maintenant qu'avec nous sur terre.
Nous le retrouverons nous aussi dans la Joie de Dieu. Mais
aujourd'hui notre corps et notre coeur ont besoin de
pleurer un ami, un frère, un prêtre toujours fidèle,
jovial et serviable.
Nous présentons à sa
famille, à son Evêque et à son diocèse d'Ebolowa, au
Cameroun, nos très sincères condoléances. Nous prions en
grande communion dans l'unité de l'Esprit Saint pour le
P.Zacharie et pour tous ses amis.
Nous ne savons pas
encore quand auront lieu les obsèques.
P.Jean Eudes, curé
de Muzillac
[2]
- Une loi pourrait forcer
les Allemandes à avouer leurs relations extraconjugales et
le nom du père de leur enfant lorsque la paternité est
contestée. Les hommes n’auront pas la même
contrainte puisqu’apparemment en Allemagne, seules les
femmes trompent leur mari..
Le
31 /08/2016
[3]
- 1ère lettre de
Paul aux Corinthiens III 18 à 23 ; psaume XXIV ; évangile
selon saint Luc V 1 à 11
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