Campagnes
présidentielles… le premier débat face-à-face CLINTON-TRUMP. La parenté de ce
dernier s’accentue avec NS : chacun se contredit d’une année à l’autre ou
plus. Ainsi TRUMP contre les taux bas de la Fed pour soutenir l’économie, en
est maintenant à les approuver tandis que NS négociateur et signataire du pacte
budgétaire européen de 2012 est maintenant d’avis de laisser filer les déficits.
AJ dans le Monde, apparemment deux pages, en fait un tiers de page s’il faut ôter
la photo. et des commentaires. Il s’estime seul en mesure d’éviter la guerre
civile parce qu’il battrait largement Marine LE PEN. Ces grands mots sont
dangereux, même si un débat ici, à quelques dix-douze jeunes susceptibles d’être
appelés au service militaire s’il n’avait été supprimé en 1995, que nous avons
animé le maire et moi à l’époque sur demande générale du gouvernement aux élus
locaux, avait conclu que pour ces jeunes la guerre probable serait une guerre
civile. – Je ne crois pas du tout à cela, et surtout je ne crois pas ou plus à
Marine LE PEN au second tour. En revanche, qui emportera la primaire de droite :
hier, Ouest-France affichait AJ largement en tête, ce matin un sondage pour
Sciences-Po. donnait au contraire un resserrement des intentions de vote :
37% AJ et 33% NS. Un sondage du 15 Septembre publié par Le Monde vendredi les
donne à égalité au premier tour et 48/52 au second tour. Toujours depuis
maintenant dix ans, la pose de NS, jouant le sérieux, le profond, le cultivé :
syndrome de l’escalier à (paradoxalement) descendre : le Fig.-Mag. Des 26-27
Août et une moniale de Chalais en Isère faisant la couverture du prochain Prions
en Eglise… Le thème de FH, paraît : « la
France fraternelle », voulant rappeler « la France unie » de FM
pour 1988, me semble excellent. La constatation est cependant que le système
des primaires fragilise encore les partis dits de gouvernement qui montre
combien ils ne sont que façade et en thèmes et en personnages, rien n’est à l’unisson
nulle part, et surtout personne ne s’impose, nulle part. Il est vrai que ce
semble, à présent, le lot des démocraties en Europe et en Amérique du nord, car
ailleurs…
Prier… l’action de grâces,
rien que de pouvoir marcher normalement, de pouvoir respirer, de pouvoir me
concentrer… et écrire mon livre. Job et ce que j’ai lu comme un entretien
psycho-thérapeutique, tandis que j’étais au Val-de-Grâce à psychothérapie
mensuelle ou bi-mestrielle. A mon étonnement, aucun de mes praticiens ne l’avait
remarqué ni a fortiori travaillé en ce sens. Pour que l’entretien soit
profitable au patient, il faut que 1° son dire soit soutenu et appelé, au
besoin par de la contradiction : on y est, la femme de Job et les amis
appelés en remontrances, 2° il ne se reconnaisse jamais coupable. On y est tout
autant. Job ne commit pas de péché. Il n’adressa à Dieu
aucune parole déplacée. Au contraire :
Nu, je suis sorti du ventre de ma mère, nu j’y retournerai ; Le
Seigneur a donné, le Seigneur a repris. Que le nom du Seigneur soit béni !
[1] Ce que je retiens à présent, c’est l’introduction
au livre-même, le dialogue entre Dieu et Satan, le Seigneur et l’Adversaire. L’audience
divine est accordée selon le texte aux Fils de Dieu, il faut comprendre ceux-ci comme les anges, des êtres spirituels.
Satan est exactement le tentateur de la Genèse mais il doit faire avec à un élu
de Dieu, qui va résister au contraire d’Eve et d’Adam. As-tu remarqué mon
serviteur Job ? Le tentateur : étends
seulement la main, et touche à tout ce qu’il possède : je parie qu’il te
maudira en face ! Dieu accepte de
faire de Job son champion, mais l’Adversaire est limité aux biens et aussi aux
attaches de Job, exactement le « périmètre » qu’il a lui-même dessiné,
il ne pourra rien sur la vie du serviteur de Dieu, et en fait sur sa foi. J’aime
énormément ce livre. Le re-creuser. Etre champion de Dieu, les martyrs d’Indochine,
d’Afrique, du Canada, les champions au sens exact des tournois médiévaux, des
chansons de geste. J’ai gardé le chemin prescrit ; j’ai tenu mes pas
sur tes traces. Et Job peut emprunter au
psalmiste : tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit, tu méprouves,
sans rien trouver. Conscience de la
compagnie de Dieu en sa vie, en son drame, en sa souffrance qu’exalte le saint.
Qu’en dit l’évangile ? une discussion survint entre les disciples pour
savoir qui, parmi eux, était le plus grand ; mais Jésus, sachant quelle
discussion occupait leur cœur, prit un enfant, le plaça à côté de lui. Toujours, cette pénétration par le Christ de
l’esprit de ses proches, de ses adversaires, de ses contemporains. Dès la
Genèse, il en est ainsi : Yahvé vit que la méchanceté de l’homme était
grande sur la terre et que son cœur ne formait que de mauvais desseins à longueur
de journée. Cette « tentation »
récurrente de Dieu envers l’homme : détruire Sa création puisqu’elle
tourne si mal, à raison même de cette liberté que le Créateur a donné à Sa
créature (suprême ?), l’homme, pourtant à Sa ressemblance, à Son image. Yahvé
se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre et s’affligea dans son cœur, mais toujours il se trouve quelque juste
ou un intercesseur, élu de Dieu-même [2]. Jésus ayant tranché entre Ses disciples :
le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand, habituel retournement des apparences, et
voici une réponse à ce que je me demandais hier ou avant-hier, les dialogues de
Jean avec son Maître, lui, le disciple que Jésus aimait. Si l’évangéliste
et l’épistolier n’en évoque aucun, de lui-même, les synoptiques en ont retenus,
et généralement Jean tombe à côté ! il ne marche pas à ta suite avec
nous. Jésus ne répond que par le bon sens,
à la portée des siens encore en formation (jusqu’à sa Résurrection) : qui
n’est pas contre vous est pour vous. Il n’a d’ailleurs pas pris le faussaire ou l’imitateur
pour lui, mais l’a considéré et le fait considérer par Jean et les autres,
uniquement par rapport à eux. Ils sont renvoyés, comme souvent, à eux-mêmes
dans leur comportement et leur jugement. Pilate sera ainsi « traité »
par celui qu’il est censé évaluer, juger.
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