Il y a des saints
laïcs et apparemment sans référence à Dieu, au Christ en
tout cas. BB et la cause animale, une approche écologique
qui nous manque, réconciliant l’ensemble du vivant avec
l’ensemble du vivant. Clint EASTWOOD avec ce film rediffusé
hier sur la 3 : jugé coupable. Un des films contre la peine
de mort, Edith l’avait vu (cela date de 1999) mais pas moi,
sans doute des « longueurs » tenant à ce que CE a voulu
donné un cadre au suspense et au compte-à-rebours de
l’exécution, en donnant aussi d’autres fils conducteurs :
adultère et divorce ou vie familiale f… d’un journaliste de
passion, tyrannie des hiérarques dans une entreprise-type,
le journal local sur la côté Pacifique américaine. Ce sont
les scènes dans la prison qui sont justes, même
bouleversantes, le personnage du directeur de la prison très
finement analysé, la caricature très juste aussi de l’homme
d’Eglise s’imposant indûment et allant jusqu’au mensonge,
privant l’exécuté de la mémoire qu’il a voulue pour lui-même
et largement payée. Et Thérèsa de Calcutta, certes sa
référence au Christ, qui fut d’ailleurs une de ses épreuves,
la « nuit des sens et de la foi » qui éprouva tout autant
Thérèse de Lisieux : Dieu veuille bien me l’épargner… mais
un don certain pour formuler une cause et la rendre mondiale
(le prix Nobel de la paix en 1979). Je la savais albanaise,
donc putativement musulmane, mais pas native de Macédoine,
de la belle Skopje. Nous la canonisons en Eglise catholique,
dimanche.
Hier, journée d’abord
pour notre fille : la rentrée en internat puis en cinquième,
puis pour nous, notre couple. L’investissement n’est pas en
argent mais en temps et en présence, en écoute, en
attention. Notre fille, nous ne communiquerons plus avec
elle pour communiquer ou être proche, mais en la rejoignant
là où elle est, ses projets, ses jeux, ses créations, ses
émissions de télévision, ainsi ce soir Koh-Lanta, et avec ma chère femme
les films sur Fr3.
Clint EASTWOOD donc, et
auparavant ce film où Catherine DENEUVE renoue avec la vie
et recrée « du lien » (comme on dit aujourd’hui) en ayant
d’abord fui ce qui l’emprisonnait.
Prier… les disciples de Jean le
Baptiste jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux
des pharisiens. Au contraire, les tiens mangent et boivent. Le Christ n’est pas
anti-rites, mais hiérarchise et organise toutes nos
relations à autrui, aux mœurs, à la société, à la culture, à
notre époque par rapport à Lui. Ce qui n’ôte rien à chacune
de ces relations, ni aux rites, à la piété, au contraire,
mais le sens, la force sont là. L’emploi de nos forces,
l’aimantation de nos existences, c’est le Christ, Sa
personne encore plus que la récompense ou que notre foi en
Sa parole au sujet de la vie éternelle. Sa personne
présentée de la manière la plus parlante et attrayante pour
nous : l’époux, le pain et le vin quotidiens. Toute autre
relation, toute autre hiérarchie sera anachronique et
incohérente : le vieux et le neuf que nous tenterions de
combiner. Relationnement aussi de Paul en exemple de la
manière dont nous devons ordonner nos vies : je ne me
juge même pas moi-même… ne portez pas de jugement prématuré,
mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière
ce qui est caché dans les ténèbres, et il rendra manifeste les
intentions des cœurs. Et
toujours ce balancement Ancien/Nouveau Testaments…
l’évangile nous fait prévoir des jours (qui) viendront où
l’Epoux leur sera enlevé, aux disciples, tandis que l’épître nous avertit de
la Parousie. Dirige ton chemin vers le Seigneur,
fais-lui confiance, et lui, il agira. [1]
[1]
- 1ère lettre de
Paul aux Corinthiens IV 1 à 5 ; psaume XXXVII ; évangile
selon saint Luc V 33 à 39
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