Jeudi 10 Novembre 2016
Politique.
Paysage et dialectiques dominés par l’élection de Donald TRUMP. Plusieurs observations.
A qui mieux mieux, il est commenté que cette élection était prévisible et s’explique.
Il est également prédit qu’elle facilite ou annonce chez nous la victoire de
Marine LE PEN. Je remarque quant à moi que – 1° de moins en moins nous
connaissons les Etats-Unis et d’une manière plus générale nos principaux
partenaires et plus précisément que nous nous connaissons de plus en plus mal
nous-mêmes. Nous ne nous situons plus, nous oublions notre expérience et nos
atavismes : autant que du racisme, nous sommes abreuvés depuis des
années
sur des défauts nationaux du genre, nous sommes in-réformables, nous en
voulons
toujours trop ou plus ? – 2° l’âge des candidats dans cette campagne
présidentielle américaine doit nous faire réfléchir : le vainqueur, 70
ans… Hillary, 67 ans et Bernie SANDERS que tardivement on regrette chez
les
Démocrates, 74 ans, ce qui donne « un coup de jeune » à JUPPE, ne
m’interdit
rien à mes 73 ans, surtout selon un projet qui est si spécifique, – 3°
TRUMP
peut surprendre en bien, le programme de rendre aux Etats-Unis leur
grandeur
est celui de presque tous les présidents américains : la grandeur,
l’isolationnisme
et l’hégémonisme sont, dans l’espèce américaine, synonymes, nous y sommes habitués,
mais ce qui est nouveau c’est que cette puissance est moindre et qu’elle a en
face d’elle des adversaires plus protéiformes que ceux qu’elle affronta
naguère, l’Allemagne hitlérienne, le Japon impérialiste, l’URSS… la Russie de
POUTINE et la Chine capitaliste et totalitaire sont des données dont l’agressivité
est encore mal connue, l’une ayant ses partisans chez nous (une frustration qui
est notre faute) et l’autre commercialement invasive et financièrement méthodique,
– 4° les offres de collaboration faites à TRUMP par SANDERS et une importante
sénatrice démocrate présagent un gouvernement plus subtilement composé que d’habitude
outre-Atlantique, et constituent un scenario probable de ce qu’il se
passerait/se passera en cas d’élection présidentielle de Marine LE PEN :
les concours afflueront et pas seulement de chez les Républicains, ATTALI si la
sourdine à l’antisémitisme persiste proposera son expertise, et pourquoi pas
DSK. – Ma conclusion d’ensemble est qu’il manque toujours l’Europe, l’Europe
pour le monde, l’Europe pour nous et spécialement la France. Un appel du
vice-président de la Commission dans Ouest France de lundi : TIMMERMANS, néerlandais,
ancien ministre travailliste des Affaires étrangères, le projet européen peut échouer ! Tonalité proche de l’adresse des évêques « aux
habitants de notre pays ».
Les quatre points de « programme »
auxquels je tiens, je ne les vois nulle part : a) élection directe du
président de l’Union européenne, b) rétablissement et novation d’un service national
universel, obligatoire garçons et filles, deux temps, le militaire et le
civique, échanges et mélanges des populations de jeunes et des contingents
entre tous les pays établissant ou rétablissant (à notre nouvel exemple) ce
service, c) rétablissement et novation de la planification souple à la
française, pluriannuelle, lieu de concertation sociale, de mise en commun de
tous projets économiques et financiers tant de l’Etat que des entreprises, d)
moratoire des dettes souveraines, financements des déficits par emprunt
national et/ou européen, gagé à terme sur des nationalisations d’industries
défaillantes ou indignement gérées par des dirigeants se cooptant en club et
cupides, sans animus domini quand ce n'est pas sans compétence, en tous registres de la vie d'une vie entreprise.
Prier… j’éprouve clairement
combien je suis encore raide spirituellement, pas souple, pas adonné à la
prière, à la confiance à l’écoute. – Le
discernement aujourd’hui, dans ma vie et pour les temps, en version politique,
que nous vivons, nous vient, me vient de Dieu et de Dieu seul, qui est toute
force et toute perspective, tout acquis et tout legs. La venue du règne n’est pas observable. On ne dira pas : « Voilà,
il est ici ! » ou bien : « Il est là ! ». En
effet, voici que le règne de Dieu est au milieu de vous… On vous dira : « Voilà,
il est là-bas ! » ou bien : « Voici, il est ici ! ». N’y
allez pas, n’y courez pas. Parousie manifestant
pour l’éternité ce Règne, ce Royaume, et en même temps d’un même souffle car c’est
le même chemin de notre rédemption par l’incarnation du Fils de Dieu, la
prophétie : auparavant, il faut
qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération. [1] Règne de Dieu, déjà parmi nous, et
nativement, en sorte que nous ne nous considérons plus les uns les autres selon
un statut économique ou social : pour que tu le retrouves
définitiement, non plus comme un esclave, mais, mieux qu’un esclave, comme un
frère bien-aimé. Il l’est vraiment pour mloi, combien plus le sera-t-il pour
toi, aussi bien humainement que dans le Seigneur. C’est ainsi que Paul fait revenir Onésime à Philémon : jai
quelque chose à te demander pour Onésime, mon enfant à qui, en prison, j’ai
donné la vie dans le Christ… Je n’ajouterai
pas que toi aussi, tu as une dette envers moi, et cette dette c’est toi-même. Règne de
Dieu enfin par Sa compassion, Sa toute-puissante prédilection : il
fait justice aux opprimés ; aux affamés, il donne le pain ;:le
Seigneur délie les enchaînés. Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le
Seigneur redresse les accablés, le Seigneur aime les justes, le Seigneur protège
l’étranger. Il soutient la veuve et l’orphélin… Le Seigneur garde à jamais sa
fidélité. Oui.
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