Hier
« Actualité »,
la mort de Fidel CASTRO : « le dernier des géants », cf. le
livre des années 1960, SULZBERGER. Comme FRANCO, sur lequel
j’avais eu l’honneur
des colonnes du Monde, du sang, du sang et de la
dictature
version la plus cruelle, la plus inhumaine, la plus
psychologique, mais
incontestablement le symbole d’une résistance à un cours des
choses qui dans
les années 1960 ne plaisait pas aux peuples :
l’américano-phobie était à
son comble en Amérique Latine. Et en face du castrisme, se
propageant en
Afrique, des contingents cubains dans les guerres de
libération coloniale dans
l’empire portugais… il y avait les militaires brésiliens, les
militaires
argentins et PINOCHET. Et surtout aux côtés du Lider Maximo,
le Che, figure de
pureté, les casquettes, les tee-shirt… Jean Paul II et
François n’ont pas été
négatifs pour lui. Illustration d’une mécanique de l’Histoire,
les causes à
effet : CASTRO est le produit de la férocité de BATTISTA et
avait pour
voisin dans les Caraïbes, les tontons macoutes et les
DUVALIER. Reste ce
qu’OBAMA a avoué comme un échec de toute prérogative
présidentielle aux
Etats-Unis : Guantanamo, prison hors de tout droit, et enclave
territoriale que rien ne justifie. Cuba et les Philippines,
volées à l’Espagne
en 1898… – Le suicide ? de David HAMILTON
dont je ne
savais pas qu’il vivait à Paris. Il a enchanté mon
adolescence. Des viols
prétend-on, mais l’ambiance n’était-elle pas ambivalente ?
Aujourd'hui
08
heures 03 + Eveillé autour de six heures, très bien dormi. Pas
de paralysie
faciale, secouer les miasmes de la désespérance : la maison,
le livre… deux
avortements… sans compter le mystère de 1976… et aussi celui
de 1996… les vies
alternatives. – Je « prends » les notices des disparus d’hier,
deux
intenses créateurs. CASTRO autant marquant que MAO, en tout
cas pour la
génération cueillie politiquement par trois figures, ces
deux-là et le général
de GAULLE (de ce point de vue, la France avait su produire :
la taille et
le rayonnement des plus grands, plus la démocratie et
l’entreprise européenne).
Je « prends » aussi AJ et FF puisque ce soir, la notice
changera
encore. AJ est donné battu par 61 en faveur de FF : les
Français
s’engouffrerait donc dans le couloir – étroit – ouvert par un
« homme-médecine ». Seule réaction forte et de poids : Martine
AUBRY. FH, à Madagascar, l’avion aller-retour pour réfléchir :
il a
judicieusement choisi son calendrier. Coup de pied de l’âne de
BARTOLONE, qui
sait que ce personnage de comédie, l’assassin derrière le
rideau, deux phrases
à dire dans toute la pièce d’une heure ou deux : aux primaires
socialistes, faire concourir VALLS aux côtés de FH. On ne peut
mieux détruire,
pas tant FH, que l’image de la présidence de la République
dans l’esprit des
Français : une primaire, tous les ministres concourant avec
celui qui les
a nommés. Il est vrai que ce fut le cas à droite aussi, tous
avaient été nommés
à quelque chose par NS. – Je ne suis pas abonné à la Croix, budget
trop restreint actuellement, je ne sais donc pas l’ensemble
des échos en France
chrétienne et romaine, mais d’où je suis, aucun écho donc à
l’adresse des
évêques « aux habitants de notre pays » il y a six semaines,
notamment dans notre paroisse, et aucun des deux grands textes
du pape François
pour clore l’ « année de la Miséricorde ». Et évidemment pas
de
réponse du Vincin pour la disposition de leur salle.
Edifiant ? pas
étonnant. – Le jour s’est levé sans soleil et la nuit n’avait
qu’une toute
petite et très fine silhouette de vasque pour lune.
Tranquillement,
prier et notre messe dominicale en paroisse, tous les trois,
tout à l’heure.
14
heures 40 + Vœux, très judicieux, de MLP pour la nouvelle
année :
liturgique. Messe tranquille, moins de monde que quand elle
est à onze heures,
la petite Grâce de L., à peine marchant, me choisit comme but
de
promenade et comme confident. Les lectures, les textes que je
n’avais pas encore
lus : le bonheur version Isaïe est celui d’une venue, intense.
Notre fille
en aube. Entendre chanter ma chère femme les cantiques usuels
ou réciter le
Credo : combien je préfère me taire pour
mieux entendre.
Passage
au bureau de vote. La plupart des scrutateurs, assesseurs et
votants me sont
inconnus : tout Theix et d’autres communes ? je demande à lire
ce
qu’il y a à signer, ce n’est pas en feuilles volantes, mais
affiché [1]à
l’entrée de notre
salle des fêtes. C’est évidemment inacceptable pour qui n’est
pas de la
mouvance organisatrice. Je ne milite pour l’alternance, qui
d’ailleurs a été
une illusion depuis 1986 : destructrice et pas du tout
délibérative
jusqu’aux consensus et à l’unité nationale dans le pays et au
gouvernement.
J’ai marché de l’église à la salle avec Simone LE NEVE : elle
a trouvé
déplacé sinon choquant que AJ soit allé le 9 Novembre se
recueillir sur la tombe
du Général. Ce n’était pas la première fois. Elle dit la soif
de changement, je
réponds : dans des choses qui concernent directement les
Français, vg.
leur relation avec leurs banques respectives, presque tout est
là. J’évoque le
numérique, pour elle la civilisation de demain et l’avenir du
monde. Je lui dis
simplement la possibilité physique et cybernétique que nous
soyons pris sous
contrôle, rien n’est fabriqué en Europe et tout peut être pris
« en
main » de n’importe où. Gaëtan de LANGLAIS s’étonne de me voir
là :
il semble aussi n’avoir pas vu que la gauche, puisque c’est
ouvert, peut venir
peser sur les victoires… je lui dis simplement que j’avais la
détestation de
l’un et le préjugé favorable pour l’autre, mais que depuis
dimanche, j’ai
radicalement changé d’avis, un tueur. L’ai-je dit ainsi ? mais
évidemment
je n’ai pas donné de nom. – L’intermarché, affichage des magazines
hebdomadaires et
des journaux. Match :
« présidentielle 2017 . La nouvelle donne » Petit encadré :
« Fillon, la surprise, il déjoue les pronostics ». Pleine
page :
« Macron, le défi, en marche avec Brigitte », lui en teeshirt
bleu
marine col blanc ouvert, et elle, vaste foulard, également
bleu marine. France
Dimanche : gros plan NS de
profil,
Carla de face et regard très sévère sur lui : « Carla
Bruni-Sarkozy .
Son couple dans la tourmente ! le conseil de famille où tout a
basculé ». Aujourd’hui en France :
« les jeux sont-ils faits ? » (portraits AJ et FF). Le
journal du dimanche :
« Fillon,
dans la ligne droite – Manuel Valls, je me prépare »
Oui,
maintenant prier : notre France, nos gens même politiques…
cette messe, la
matinée d’un prêtre, deux-trois messes, textes et homélies
répétés mais… la
consécration, la prière. Les prêtres de ma vie, mes amis
d’enfance et
d’adolescence « entrés en religion », et puis le Père
BOYER-CHAMMARD,
Dom MEUGNIOT, Dom Amédée, le Frère Claude, et les vivants… mes
parents si
présents… oui, tous ensemble, prions. Vers
toi, Seigneur, j’élève mon âme. Mon Dieu, je compte sur toi ; je
n’aurai
pas à en rougir. De ceux qui t’attendent, aucun n’est déçu. [4]
Venez, maison de
Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur. Où cela nous mène-t-il ? le monde nouveau de
l’apocalypse de Jean,
concrètement Isaïe le décrit, Dieu « faiseur » de cette
novation : Il sera juge entre les nations et l’arbitre de
peuples
nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs
lances, des
faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils
n’apprendront
plus la guerre… L’hymne à
l’Eglise, à
l’humanité, figurées par Jérusalem : te voici dans tes
murs, ville où
tout ensemble fait corps ! … Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment ! Que la paix règne dans tes murs, le
bonheur dans tes palais ! ». A cause de mes frères et de mes
proches,
je dirai : « Paix sur toi ! ». A cause de la maison du Seigneur
notre Dieu, je désire ton bien. Notre entrée
dans l’Avent, le temps liturgique de toute notre vie : attente
et désir de
Dieu. C’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir
de votre sommeil.
Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où
nous sommes
devenus croyants. Pas
tant le moment, le
temps chronologique, ni même biologique, mais spirituel. La
nuit est
bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les œuvres des
ténèbres,
revêtons-nous des armes de la lumière. Jésus
insiste : tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à
l’heure où
vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. Oui. Amen. La catastrophe, la punition,
l’anéantissement, dans cette
apocalypse-ci, celle de Jésus, ne sont pas par le feu mais par
l’eau. Baptême
et Esprit-Saint.
[1]
- Charte
de l’alternance
___
« Je partage les
valeurs républicaines
de la droite
et du centre et je
m’engage
pour l’alternance afin
de réussir le
redressement
de la France »
_____
Primaire ouverte
de la droite et du
centre
[2]
- Le 27/11/2016 à 12:29, Bertrand Fessard de Foucault a
écrit à
Jean-Pierre Jouyet, à l’Elysée :
prendre la main, ne pas se laisser
inhumer vivant
Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,
en style télégraphique ou presque :
1° François Fillon est l'adversaire
idéal
"caricatural"... pour que le vainque une gauche
rassemblée. Quant à
l'homme, envers qui j'avais plutôt une opinion favorable,
qu'a totalement
changé, pas tant son programme, que son maintien dans le
dernier face-à-face
(tueur, haineux, sûr de soi, potentiellement implacable et
autiste... vous en
avez eu vous-même l'expérience à la suite du déjeuner...
de
Gosset-Grainville sans doute aussi
2° question d'honneur pour lui et
pour l'Histoire, le
Président n'a de comptes à rendre qu'à l'ensemble des
Français.
a) il doit se représenter, même s'il est
finalement battu, et
doit s'expliquer en profondeur, et - par merveille - tirer
la leçon de tout
choses et hommes, se convertissant alors : gagner
b) pas question de primaire pour lui,
Président de la République
en fonction, il se présente proprio motu ; la primaire se
fera entre comparses
qui n'auront pas même eu la cohérence de démissionner à
leur moment (Florange
et Montebourg) ou maintenant (Valls qui se prépare...
depuis deux ans)
3° Bartolone et Valls sont hideux, et ne
représentent
qu'eux-mêmes, pas même des fonctions qu'ils doivent au
Président
donc
4° carguer les voiles : former un
nouveau gouvernement très
resserré à l'image de ce que le Président veut
faire en second mandat et
correspondant à son tréfonds (celui que je persiste à
croire et à espérer) :
des non-politiques et les fidèles : Cazeneuve, Sapin, Le
Drian, Ayrault. Ce
dernier à changer de poste, pourquoi pas la permutation
avec Cazeneuve qui, au
Quai d'Orsay-Convention, au début du quinquennat était
très apprécié des
diplomates et de l'ensemble d'une maison qui juge vite et
(parfois) bien ses
chefs. Premier ministre ... Martine Aubry. Faire revenir
Christiane Taubira
quoique Urveas ne soit pas mauvais. Et... vous-même.
Axelle Lemaire a été une
des rares novatrices, ses textes et procédures excellents
et produisant du
consensus, de la participation
5° si, ce que je regretterais, le Président
décide de ne pas se
représenter, mais ayant remis à jour et en selle, Martine
Aubry, c'est celle-ci
et elle seule qui peut absolument faire le rassemblement
total de la gauche
Allez-y... allons-y !
Chaleureusement voeux et pensées, vous et
le Président.
N B Notre fille (en 5ème) m'explique
Alésia. Pendant longtemps,
César était perdant : les assiégés encore en force et
Vercsassilaunos très
efficace pour le rassemblement général. Je regrette
évidemment que ma
démonstration mette finalement les Gaulois hors jeu, je ne
veux dire que la
leçon des fins de parties (à Waterloo, Napoléon était si
sûr et l'opinion
générale aussi que Bruxelles préparait l'illumination et
que l'Empereur prenait
tout son temps pour que l'artillerie ait pour manoeuvrer
un sol bien séché.
Finalement, les leçons données par nos adversaires dans
notre Histoire
nationale
Excellent
scénario dont
François ne fera usage partiel (sans Aubry) que s'il ne se
représente pas
puisque Valls se lancera.
Les
dernières rumeurs
en provenance du Palais - je dis bien rumeurs - sont qu'il
meurt d'envie de
briser des lames avec Fillon et alia, qu'il veut
s'expliquer devant les
Français mais qu'il redoute une bronca du Parti socialiste.
En relisant
le
Peyrefitte, je retrouve cette ambiance de l'automne 1965
quand de Gaulle
faisait planer le doute sur ses intentions.
Je n'ai
jamais aimé
Fillon, je regrette que Juppé aie raté le coche. Mitterrand
appréciait Juppé au
Quai. Je me souviens de Juppé porte-parole du gouvernement
Chirac (1986-1988),
qui, durant deux ans, n'a jamais eu un mot blessant pour
Mitterrand. De par mes
fonctions, je "couvrais" tous ses compte rendu du Conseil
des
ministres à Matignon. La première cohabitation était un
régal pour les
journalistes. La communication des deux chefs était très
différente. A
Matignon, Baudouin tenait le crachoir en permanence et
Chirac recevait sans
cesse les signatures de la presse. A l'Elysée, motus
général, président
compris. Du coup, quand Mitterrand lâchait le moindre mot,
c'était Paul aux
Corinthiens.
Le 27/11/2016 à 16:00, Bertrand
Fessard de Foucault a
écrit :
Si fidèle et
précieux compagnon, mon cher M. Vous avez tout à fait
raison. Merci de ce
que vous m'apprenez pour la rumeur. Me confirmez sur la
déférence de AJ pour
FM. 4 Novembre 1965 au matin... après le conseil des
ministres, Pompidou prend
Edgard Pisani dans sa voiture, puisqu'ils sont voisins. GP
éclate : et dire que
je ne sais absolument rien de ce qu'il va dire ce soir (le
soir de cette
saint-Charles, de même que GP en 1972 programma son
referendum pour la
saint-Georges... ce fut la déclaration de candidature)...
GP était
"prêt", il y avait eu le livre de Merry Bromberger que GP
alla
présenter à DG : c'est très élogieux, mon Général,
avait-il avec crainte.
C'était avant le 4 Novembre.
Chaleureusement.
Chaleureusement.
[4]
- psaume d’entrée XXIV ; Isaïe II 1 à 5 ; psaume
CXXII ;
Paul aux Romains XIII 11 à 14 ; évangile selon saint
Matthieu XXIV 37 à 44
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