Le
froid plus que la fatigue : attente de
notre poële. Je ne peux travailler le soir. Aujourd’hui, ma
dernière chance
pour ce livre : abri des chèvres, plantations, et courriers
de gestion
dont j’ai les dossiers et matières, et ce matin la messe du
11-Novembre dont ma
chère femme et Marguerite sont dispensées. – Eveillé tard… à
six heures moins
le quart et levé seulement à sept heures et demi. Beauté de
notre propriété,
des arbres, des lumières, du soleil sur les arbres, le ciel,
les tracées d’avion.
Avoir à quitter tout cela pour l’anonymat des banques malgré
la justesse de nos
causes en justice ?la gestion par les « autres », le système
de
colloques appréciatifs que rompt seulement et parfois une
évaluation meilleure
en plus haut lieu… les conséquences psychologiques,
sociales, financières des
évictions… j’y ai gagné notre mariage et l’approfondissement
de ma vie
intérieure. Les batailles d’aujourd’hui… circulaire
concluant notre journée de
rassemblement des anciens de Franklin, l’un des fleurons
jésuites en France,
diffusion à deux reprises, plus de cent destinataires, trois
accusés de
réception… circulaire et notes de lecture de l’excellente
adresse des évêques « aux
habitants de notre pays », diffusion à deux reprises, une
trentaine d’évêques,
quelques prêtres et religieux, aucun accusé de réception…
une réunion publique
pour travailler et propager ce texte : expérience
passionnante, pas de
salle sans association au chef-lieu du département où tout
était simple et au
seul nom de l’organisateur, il y a dix-quinze ans, créer une
association aussi
long et compliqué que de créer une entreprise, et il y a
même des frais non
négligeables… une salle dans l’enceinte du dispositif
d’enseignement supérieur
catholique, déjà deux relances pour une réponse, après une
relation prise sur
place.
Ce
que font nos politiques, le gâchis de nos institutions,
l’urgence, l’extrême
urgence de l’Europe (habileté déjà de TRUMP qui demande à la
rencontrer, mais
qui est-ce l’Europe ?). Bêtise de FH n’ayant pas su faire la
politique la
plus simple et selon nos acquis et expériences, qui s’est
lié dans la journée
de son élection par son acceptation du pacte budgétaire
texte qu’il était censé
récuser ou fortement amender, qui s’est ensuite lié, une
manie ? par des
dates l’inversion de la courbe du chômage et depuis des mois
une annonce en Décembre
de sa candidature ou de son renoncement, s’être lié à une
primaire alors qu’il
devait se présenter lui-même et sans aucun crible devant les
électeurs pour
tout simplement répondre du mandat qu’ils lui ont donné.
Lâcheté ? Le
fameux livre de jugements et de confidences, soi-disant pour
se faire
comprendre. Les portraits assassins, je n’ai encore rien lu
et il semble que l’exhaustivité
ne soit pas nulle. Mais le moment, la forme, le style, les
mémoires du général
de GAULLE, son art exceptionnel des portraits, ainsi celui
de POMPIDOU, mais ce
dernier est à l’Elysée et il n’y a aucune indélicatesse, au
contraire une
explication tranquille aux Français des réalités et des
choix. Cela se fait
après coup. Ou si ce doit être pendant, le bon exemple est
la tentative de Valéry
GISCARD d’ESTAING qui a failli fonder le tiers parti, Démocratie française. – Election
américaine ? ces
manifestations sont inusuelles et maladroites, protester
contre une élection
aussi nette de résultat. TRUMP réagit et met en cause les
médias qui ont perdu
leur pari et furent de parti pris. Vers quoi va-t-on ?
guerre civile, état
d’exception. La vraie anxiété a là son sujet, non pas TRUMP
lui-même, mais les réactions
de l’establishment, mauvais joueur ? dégénérescence de nos
démocraties. –
Jean-Frédéric POISSON qui aurait eu des voix en se
présentant sans souci de
primaire n’a de salle de réunion qu’à Issy-les-Moulineaux,
chez André SANTINI
donc.
Un
rapport de 2008 (KASPI censément spécialiste des Etats-Unis)
pour la « modernisation
des commémorations ». Sans l’Eglise et sans l’armée, les
nécessités de
décorations à tous les sens du terme, que seraient ces
« commémorations » ?
sur le fond, les documents diplomatiques français maintenant
publiés montrent
que jusqu’à la mi-Octobre, les Etats-Unis voulaient une paix
blanche et que
pour le choix de Versailles en conférence conclusive, nous
eûmes à batailler.
Pour le militaire, PETAIN était d’avis d’entrer en Allemagne
et même jusqu’à
Berlin, le peureux en conférence au sommet des Alliés fut
FOCH qui ne voulait
pas se risquer outre-Rhin. La réoutation de défaitiste n’est
pas fondée, de même
que j’ai un livre passé inaperçu, paru en 1937, sur la
prochaine guerre :
préface de PETAIN, fortes références à l’aviation.
L’Histoire et ce qui se
propage. De même l’élection américaine détrompant les médias
et les politiques
au moins en « Occident ».
Prier
quels que soient les « états d’âme », quelqu’astreignantes
soient les
circonstances pour tous ou pour moi et qui j’aime… Confiance, ta foi t’a sauvé(e). Texte sur les « fins dernières » :rtrouver
l’essentiel
et le simple, prenez garde vous-mêmes pour ne pas
perdre le fruit de notre
travail, mais pour recevoir intégralement votre salaire… Ouvre
mes yeux, que je
contemple les merveilles de ta loi…[1]
Quand Jésus parle de la
Passion, de la
Résurrection, les disciples ne retiennent que Sa mort et ne
comprennent pas :
impossible. Quand Jésus évoque, non la fin des temps, mais
la Parousie, c’est-à-dire
Son retour et l’aboutissement de tout, de la Création et de
la Rédemption, les
disciples n’ont de questions que : quand ? où ? La certitude
que
met l(‘Esprit Saint en nous est que manquer à l’espérance,
c’est manquer à Dieu
et mourir quotidiennement : je le sais. La mort est dans
notre vie, elle
est mentale et spirituelle : le risque et l’agression
mortifères sont là :
je le sais, celle de nos corps n’est qu’une étape, elle ne
nous atteint pas
fondamentalement : je le crois aussi bien en moi qu’en ayant
assisté
quelques-uns que j’aime au moment de ce passage. Il est
rassurant et
totalisant. Dans mon cœur, je conserve tes promesses
pour ne pas faillir
envers toi. Oui,
surtout ces semaines-ci,
je vis très difficilement, mais je suis heureux et habité.
La seule question
est d’assumer pleinement ma responsabilité envers mes
aimées, et plus largement
dans l’entreprise que je crois devoir mener à bien, ne pas
décevoir ceux à qui
il est venu de me croire pour cette entreprise.
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