vendredi 11 novembre 2016

ouvre mes yeux, que je contemple les merveilles de ta loi - textes du jour

Vendredi 11 Novembre 2016

 Le froid plus que la fatigue : attente de notre poële. Je ne peux travailler le soir. Aujourd’hui, ma dernière chance pour ce livre : abri des chèvres, plantations, et courriers de gestion dont j’ai les dossiers et matières, et ce matin la messe du 11-Novembre dont ma chère femme et Marguerite sont dispensées. – Eveillé tard… à six heures moins le quart et levé seulement à sept heures et demi. Beauté de notre propriété, des arbres, des lumières, du soleil sur les arbres, le ciel, les tracées d’avion. Avoir à quitter tout cela pour l’anonymat des banques malgré la justesse de nos causes en justice ?la gestion par les « autres », le système de colloques appréciatifs que rompt seulement et parfois une évaluation meilleure en plus haut lieu… les conséquences psychologiques, sociales, financières des évictions… j’y ai gagné notre mariage et l’approfondissement de ma vie intérieure. Les batailles d’aujourd’hui… circulaire concluant notre journée de rassemblement des anciens de Franklin, l’un des fleurons jésuites en France, diffusion à deux reprises, plus de cent destinataires, trois accusés de réception… circulaire et notes de lecture de l’excellente adresse des évêques « aux habitants de notre pays », diffusion à deux reprises, une trentaine d’évêques, quelques prêtres et religieux, aucun accusé de réception… une réunion publique pour travailler et propager ce texte : expérience passionnante, pas de salle sans association au chef-lieu du département où tout était simple et au seul nom de l’organisateur, il y a dix-quinze ans, créer une association aussi long et compliqué que de créer une entreprise, et il y a même des frais non négligeables… une salle dans l’enceinte du dispositif d’enseignement supérieur catholique, déjà deux relances pour une réponse, après une relation prise sur place.
Ce que font nos politiques, le gâchis de nos institutions, l’urgence, l’extrême urgence de l’Europe (habileté déjà de TRUMP qui demande à la rencontrer, mais qui est-ce l’Europe ?). Bêtise de FH n’ayant pas su faire la politique la plus simple et selon nos acquis et expériences, qui s’est lié dans la journée de son élection par son acceptation du pacte budgétaire texte qu’il était censé récuser ou fortement amender, qui s’est ensuite lié, une manie ? par des dates l’inversion de la courbe du chômage et depuis des mois une annonce en Décembre de sa candidature ou de son renoncement, s’être lié à une primaire alors qu’il devait se présenter lui-même et sans aucun crible devant les électeurs pour tout simplement répondre du mandat qu’ils lui ont donné. Lâcheté ? Le fameux livre de jugements et de confidences, soi-disant pour se faire comprendre. Les portraits assassins, je n’ai encore rien lu et il semble que l’exhaustivité ne soit pas nulle. Mais le moment, la forme, le style, les mémoires du général de GAULLE, son art exceptionnel des portraits, ainsi celui de POMPIDOU, mais ce dernier est à l’Elysée et il n’y a aucune indélicatesse, au contraire une explication tranquille aux Français des réalités et des choix. Cela se fait après coup. Ou si ce doit être pendant, le bon exemple est la tentative de Valéry GISCARD d’ESTAING qui a failli fonder le tiers parti, Démocratie française. – Election américaine ? ces manifestations sont inusuelles et maladroites, protester contre une élection aussi nette de résultat. TRUMP réagit et met en cause les médias qui ont perdu leur pari et furent de parti pris. Vers quoi va-t-on ? guerre civile, état d’exception. La vraie anxiété a là son sujet, non pas TRUMP lui-même, mais les réactions de l’establishment, mauvais joueur ? dégénérescence de nos démocraties. – Jean-Frédéric POISSON qui aurait eu des voix en se présentant sans souci de primaire n’a de salle de réunion qu’à Issy-les-Moulineaux, chez André SANTINI donc.
Un rapport de 2008 (KASPI censément spécialiste des Etats-Unis) pour la « modernisation des commémorations ». Sans l’Eglise et sans l’armée, les nécessités de décorations à tous les sens du terme, que seraient ces « commémorations » ? sur le fond, les documents diplomatiques français maintenant publiés montrent que jusqu’à la mi-Octobre, les Etats-Unis voulaient une paix blanche et que pour le choix de Versailles en conférence conclusive, nous eûmes à batailler. Pour le militaire, PETAIN était d’avis d’entrer en Allemagne et même jusqu’à Berlin, le peureux en conférence au sommet des Alliés fut FOCH qui ne voulait pas se risquer outre-Rhin. La réoutation de défaitiste n’est pas fondée, de même que j’ai un livre passé inaperçu, paru en 1937, sur la prochaine guerre : préface de PETAIN, fortes références à l’aviation. L’Histoire et ce qui se propage. De même l’élection américaine détrompant les médias et les politiques au moins en « Occident ».
Prier quels que soient les « états d’âme », quelqu’astreignantes soient les circonstances pour tous ou pour moi et qui j’aime… Confiance, ta foi t’a sauvé(e). Texte sur les « fins dernières » :rtrouver l’essentiel et le simple, prenez garde vous-mêmes pour ne pas perdre le fruit de notre travail, mais pour recevoir intégralement votre salaire… Ouvre mes yeux, que je contemple les merveilles de ta loi…[1] Quand Jésus parle de la Passion, de la Résurrection, les disciples ne retiennent que Sa mort et ne comprennent pas : impossible. Quand Jésus évoque, non la fin des temps, mais la Parousie, c’est-à-dire Son retour et l’aboutissement de tout, de la Création et de la Rédemption, les disciples n’ont de questions que : quand ? où ? La certitude que met l(‘Esprit Saint en nous est que manquer à l’espérance, c’est manquer à Dieu et mourir quotidiennement : je le sais. La mort est dans notre vie, elle est mentale et spirituelle : le risque et l’agression mortifères sont là : je le sais, celle de nos corps n’est qu’une étape, elle ne nous atteint pas fondamentalement : je le crois aussi bien en moi qu’en ayant assisté quelques-uns que j’aime au moment de ce passage. Il est rassurant et totalisant. Dans mon cœur, je conserve tes promesses pour ne pas faillir envers toi. Oui, surtout ces semaines-ci, je vis très difficilement, mais je suis heureux et habité. La seule question est d’assumer pleinement ma responsabilité envers mes aimées, et plus largement dans l’entreprise que je crois devoir mener à bien, ne pas décevoir ceux à qui il est venu de me croire pour cette entreprise.


[1] - 2ème lettre de saint Jean I 4 à 9 ; psaume CXIX ; évangile selon saint Luc XVII 26 à 37

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