dimanche 6 novembre 2016

au réveil, je me rassasierai de ton visage - textes du jour


Dimanche 6 Novembre 2016




Réveil sans que cela m’abatte vraiment. A la grâce de Dieu. Et puis, envahi, habité, visité, la certitude de la grâce et de sa portance : j’aboutirai. Le mouvement de Dieu en nous. La grâce de recevoir la conscience de Son travail en nous. – Préparé ma lecture de ce matin, les textes… Paul, le psalmiste, les saints du jour, ce Léonard de Noblat, dont on ne sait rien mais qui fut de l’entourage et des seigneurs de Tolbiac avec Clovis, figure et jolis villages portant son nom… au réveil, je me rassasierai de ton visage… que notre Seigneur Jésus Christ lui-même et Dieu notre Père qui nous a aimés et nous a pour toujours donné réconfort et bonne espérance en tout ce que vous pouvez faire et dire de bien… [1] Prière et présence à Dieu. Direction spirituelle par l’Apôtre et parole du psalmiste, les nôtres : Seigneur, écoute la justice ! Entends ma plainte, accueille ma prière. Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit.. Je t’appelle, toi, le Dieu qui répond : écoute-moi, entends ce que je dis ; Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; à l’ombre de tes ailes, cache-moi. Et moi, par ta justice, je verrai ta face ; au réveil, je me rassasierai de ton visage. L’Apôtre, notre père spirituel : dans le Seigneur, nous avons toute confiance en vous… que le Seigneur conduise vos cœurs dans l’amour de Dieu et l’endurance du Christ. Celui-ci, selon Luc, est coursé par d’autres adversaires que les habituels Pharisiens « de service », tellement et continuellement présents à Le harceler, mais sur la quantité, il dût bien y avoir des convertis ("dans le lot")… maintenant le Saduccéens, ceux qui soutienne qu’il n’y a pas de résurrection. La colle des sept époux successifs d’une veuve du premier des frères…à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse. Jésus répond moins directement qu’il n’y paraît, car il ne s’agit pas pour nous, voyant et réfléchissant, aimant d’où nous sommes, de contracter de nouvelles alliances et de continuer à aller à de nouvelles attaches, mais bien de la survivance et de l’aboutissement de nos amours, affections et sans doute même de nos œuvres… les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les mors ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Le texte est difficile : d’entre les morts, donc pas tous les morts ressuscitant ? Le couple, les amours et amitiés ne seraient qu’actes de mortels, ou que remèdes à notre précarité ? je ne le pense pas. Mais précisément puisque nous tous, nous ressusciterons dans et par le Christ, tous pardonnés et rachetés, tout le vivant enfin abouti, le meilleur de nous, c’est-à-dire nos attaches, notre amour, revivront avec nous, et pour l’éternité. Laquelle si nous pouvons la concevoir a forcément « commencé » dès ici-bas. Elle nous englobe déjà et chacun de nos élans, de nos nostalgies et de nous souhaits, montrent bien dans quoi nous sommes déjà immergés. Dans la vie éternelle qui est simplement, totalement l’amour de Dieu. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent par lui. Affirmation du Christ.


[1] - 2ème livre des Martyrs d’Israël VII 1 à 14 passim ; psaume XVII ; 2ème lettre de Paul aux Thessaloniciens II 16 à III  5 ; évangile selon saint Luc XX 27 à 38

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