Prier… [1]le
cœur, l’âme, l’intelligence
remplis, débordant de la souffrance d’autrui : la misère de ce
jeune
Mauritanien, pas de la bonne caste, sa fille atteinte de syphillis
et des
médications ajoutées à ses dettes sans financement et sans
travail… le divorce
à vivre de nos amis B… tant d’autres situations dans l’instant
moins proches et
moins présentes… l’horreur de ce qui n’est plus même du
terrorisme, l’Isère, la
Tunisie, c’est tout simplement le pire de la déraison, de la
folie, de l’échappée
de tous les démons dont l’humanité a le secret d’exception,
seule de tout le
vivant, capable de la méchanceté gratuite à sa seule
initiative… la
responsabilité est évidemment celles des dirigeants et des
soi-disant élites de
notre monde qui a laissé la planète physiquement, moralement,
économiquement, socialement,
culturellement se dérègler… nos générations qui ont raté la
décolonisation, la
chute du communisme version totalitaire (car d’autres versions
sont évidemment
possibles) et le « printemps arabe »…nous payons et ne faisons
que
commencer de payer… la force de Dieu, pourtant, en nous, je le
vis et en suis
convaincu. La prière, je le vis et en suis convaincu, est
capable de tout
obtenir. Ce divorce et cette misère, en premier lieu ce matin.
Il a pris nos
souffrances, il a porté nos maladies
Et
Il est si proche qu’il peut nous remettre à notre place, tout
factuellement. Sara
avait cessé d’avoir ce qui arrive aux femmes. Elle se mit à rire
en elle-même (la
prodigieuse promesse de Yahvé) elle
se disait : « J’ai pourtant passé l’âge du plaisir, et mon
seigneur
est un vieillard ! ». Le Seigneur Dieu dit à Abraham :
« Pourquoi
Sara a-t-elle ri ? » … Sara mentit en disant : « Je n’ai
pas ri », car elle avait peur. Mais le Seigneur répliqua :
« Si !
tu as ri ». La foi en Dieu, en Sa
promesse, en notre
relation avec Lui, en Sa relation avec nous. – Notre cher
chien, son don
ultime, nous donner depuis sa mort, à ma chère femme et à moi,
la sensation
encore plus vivre de notre communion conjugale. Mon cher Père
spirituel d’enfance :
tout est grâce. Y compris le péché, si celui qui lui fut plus
tard reproché a
bien été commis ou fut son penchant. – Au moment où je
reviendrai chez toi…
Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. La grâce de Dieu, notre Créateur, rend décisive notre
foi. Seigneur !
[1]
- Genèse XVIII 1 à 15 ; cantique du Magnificat in
évangile selon
saint Luc I 46 à 55 passim ; évangile selon saint Matthieu
VIII 5 à 17
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